Etienne-Albert DUBOYS-FRESNEY (1837-1907)

Ancien élève de l'Ecole des mines de Paris. Ingénieur civil des mines.


D'après Dictionnaire des parlementaires et données fournies par le Service des archives historiques du Sénat :

Né le 7 avril 1837 à Laval (Mayenne) ; mort le 23 juillet 1907 à Paris-6e.

Sénateur de la Mayenne de 1899 à 1907.

Fils de Etienne Duboys-Fresney (1808-1893, X 1825, sénateur) il fut élu comme républicain indépendant, sénateur de la Mayenne à l'élection complémentaire du 10 septembre 1899, en remplacement de M. Tribert décédé le 15 juin précédent. Il obtint au premier tour de scrutin 358 voix sur 677 votants contre 314 au duc d'Abrantès. Il retrouva son siège au renouvellement du 7 janvier 1906, au premier tour, par 378 voix sur 654 votants.

Ce propriétaire - agriculteur, ancien élève de l'Ecole des mines, maire d'Origné dès 1865, fit la campagne de 1870-1871 dans les armées de la Loire, à la tête des Mobiles de la Mayenne et fut fait Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre.

Conseiller général depuis 1890, il se préoccupa dans son département des questions agricoles.

Siégeant à la droite de la Haute-Assemblée, et membre de diverses Commissions spéciales, il eut pour principal souci l'amélioration des conditions de travail des agriculteurs et le développement de l'agriculture française. Il intervint dans la discussion du projet de résolution portant fixation du budget du Sénat pour l'exercice 1906.

Fondateur du syndicat agricole de Guélaines, président du Comice de Château-Gontier, fondateur et président du concours agricole départemental, fondateur et président de diverses sociétés d'assurances mutuelles agricoles, de crédits agricoles, coopératives de consommation, de secours mutuels, il mourut en cours de mandat, à l'âge de 70 ans, le 23 juillet 1907, à Paris.

A la séance de rentrée du 22 octobre suivant, le président Antonin Dubost prononça son éloge funèbre, s'exprimant en ces termes : « Grand propriétaire, il avait rendu à son département et au monde agricole des services signalés. Au Sénat, il continuait à s'occuper des mêmes questions dont il avait une connaissance approfondie et la longue pratique. »

Il était également Chevalier du Mérite agricole