Comte Ferdinand Charles Léon de LASTEYRIE du SAILLANT (1810-1879)

Né le 15/6/1810 à PARIS ; décédé le 12/5/1879 à PARIS.
Fils du comte Charles Philibert de LASTEYRIE du SAILLANT (1759-1849, agronome philanthrope, fondateur en 1814 du 1er établissement de lithographie à Paris) ; petit-neveu du comte MIRABEAU. Charles Philibert s'intéressa aux exploitations des ardoises.
Cousin du marquis Adrien Jules de LASTEYRIE du SAILLANT (1810-1883) petit-fils par sa mère du général LA FAYETTE, qui fut député de la Sarthe (centre gauche) de 1842 à 1848, puis député conservateur de Seine et Marne.
Le fils de Ferdinand, Robert-Charles de LASTEYRIE du SAILLANT (1849-1921), archiviste-paléographe membre de l'Académie des inscriptions et belles lettres et homme politique, aura lui-même comme fils Charles Ferdinand de LASTEYRIE du SAILLANT (1877-1936), inspecteur des finances, député de la Correze (1921), ministre des finances (1922-1924), puis député. Ce dernier, marié à Marguerite POIRET (fille de Frédéric POIRET, administrateur de sociétés du groupe Rothschild), aura comme fils Bernard de LASTEYRIE du SAILLANT qui épousa Geneviève CHODRON de COURCEL, soeur de Jean CHODRON de COURCEL qui est le père de Bernadette CHIRAC.

Ferdinand est ancien élève de l'Ecole des mines (1827). Ingénieur civil des mines.

Député de la Seine de 1842 à 1848 et de 1848 à 1851.

Il entre dans l'administration des ponts et chaussées (1830), sert d'aide de camp à La Fayette pendant la révolution, puis est affecté aux ministères de l'Instruction publique et de l'Intérieur.

Elu député de la Seine (Saint-Denis) en 1842, il siège à gauche (opposition dynastique). En 1851, il proteste contre le coup d'Etat, et est emprisonné pendant quelques jours.

Non réélu en 1852, il se consacre exclusivement à l'Histoire et à l'Archéologie. Il rédige une dizaine d'ouvrages historiques. Il devient en 1860 membre libre de l'Académie des inscriptions et belles lettres.

En octobre 1871, il entre au Conseil général de la Corrèze.