Quels équilibres énergétiques en 2050 ?

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BIOGRAPHIE DES INTERVENANTS

Philippe Boisseau

Philippe Boisseau, né en 1962, est diplômé de l’Ecole Polytechnique et ingénieur du Corps des Mines. Il commence sa carrière au Ministère de l’Environnement en 1986, puis au Ministère de l’Industrie et de l’Aménagement du Territoire - Direction Générale de l’Energie et des Matières Premières de 1990 à 1992, puis comme Conseiller pour les affaires industrielles et la recherche au Cabinet du Ministre de la Défense en 1993. Il rejoint Total en 1995 où il exerce diverses responsabilités au sein du Raffinage/Marketing aux Etats-Unis et en France jusque 1998. Il intègre ensuite l’Exploration/Production et devient Directeur de la filiale argentine en 1999. Il est ensuite nommé Directeur de la Direction Géographique Moyen-Orient en mars 2002. Depuis février 2007, il est Directeur Général de la Branche Gaz et Energies Nouvelles. Il est Membre du Comité Directeur Groupe depuis janvier 2005.


Benjamin Dessus

Benjamin Dessus est ingénieur et économiste. Il a débuté sa carrière aux laboratoires de Marcoussis de la Compagnie générale d'électricité (aujourd'hui Alcatel) dans le domaine de l'électronique quantique et des lasers. Il a ensuite rejoint la direction des études et recherches d'Electricité de France pour y monter un laboratoire de métrologie optique. En 1982 à la création de l'Agence Française de la Maîtrise de l'Energie, il prend la direction des services techniques de cette agence. Il la quitte en 1987 pour rejoindre le CNRS et prendre en charge un programme interdisciplinaire consacré aux problèmes d'énergie et d'environnement. Il dirige ensuite jusqu'en 2001 le programme Ecodev du CNRS, programme interdisciplinaire de recherche sur les technologies pour l'éco-développement. Il est aujourd'hui président de l'association Global Chance (www.global-chance.org ).

Benjamin Dessus est auteur de plusieurs livres sur l'énergie et l'environnement. Il est souvent consulté par les autorités françaises auxquelles il a remis plusieurs rapports dont le rapport Charpin-Dessus-Pellat (juillet 2000) relatif à la prospective économique de la filière nucléaire française.


Marie-Pierre Fauconnier

Marie-Pierre Fauconnier est diplômée de l'université libre de Bruxelles et de l'université de Mons-Hainaut de 1987 à 1993, où elle a obtenu notamment une licence en sciences économiques, une maîtrise en sciences actuarielles et une maîtrise en gestion de l'environnement. Après avoir travaillé pour Elia (réseau de transport haute tension) comme responsable de l'environnement ainsi qu'en tant que directeur de cabinet adjoint au cabinet d’une vice-Première ministre, elle est nommée directrice générale de la direction Energie en 2006. Elle occupe par ailleurs plusieurs mandats, notamment celui de présidente de BRUGEL, la commission de régulation pour l'énergie en Région Bruxelles-Capitale. Elle siège aussi auprès de l'Institut des radioéléments (IRE) comme commissaire du gouvernement fédéral ou encore à l'Apetra (agence de droit public en charge de la gestion de ses stocks pétroliers stratégiques) et à l'Ondraf (organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies). Elle est aussi membre à la commission «mix» énergétique (Gemix). Elle assure la Présidence du conseil d’administration de l’Agence Internationale de l’Energie (basée à Paris – agence de l’OCDE) depuis octobre 2009.


Claude Imauven

Diplômé de l'École Polytechnique, ingénieur au corps des Mines, Claude Imauven, débute sa carrière en 1983 en tant que chef de la division du sous-sol et de l'énergie à la Direction Régionale de l'industrie et de la recherche de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur puis en 1986, adjoint au chef du service du conseil général des mines. En 1988, il est nommé conseiller technique au cabinet du ministre du commerce extérieur, Jean-Marie Rausch. En 1989, il rejoint la direction générale de l'énergie et des matières premières pour diriger le service des matières premières et du sous-sol. En mai 1991, il est nommé conseiller auprès de Dominique Strauss-Kahn, ministre de l'industrie et du commerce extérieur, chargé des affaires industrielles. Sa carrière à la Compagnie de Saint-Gobain débute en 1993 comme directeur de la politique industrielle de la branche vitrage. Il occupe plusieurs fonctions dans l'entreprise : directeur industriel et financier de la branche vitrage en 1994, délégué général pour l'Espagne, le Portugal et le Maroc à partir de 1996 (il est alors aussi vice-président administrateur délégué de Cristalería Española), directeur général de l’activité tuyaux de la branche canalisation en 1999. En octobre 2001, il est nommé président-directeur général de Saint-Gobain PAM, après en avoir été le directeur général adjoint. Claude Imauven est, depuis avril 2004, directeur général adjoint de la Compagnie de Saint‑Gobain et directeur du pôle produits pour la construction.


Rolf Linkohr

Rolf Linkohr a étudié la physique et la chimie aux Universités de Stuttgart, Munich et Aberdeen. Après l'obtention de son master, il entame une thèse sur la cinétique des ions échangeurs qu'il soutient en 1969. Il commence sa carrière à la Deutsche Automobil GmbH où il travaille sur le développement des batteries pour voiture.

Rolf Linkohr a toujours été très impliqué politiquement et rentra au SPD dès 1964. Après avoir pris diverses postes de direction au sein du parti du SPD, il est élu au Parlement européen en 1979 où il est notamment membre actif du Comité sur l'énergie, la recherche, le développement technologique. De 1989 à 1994, il préside la commission chargé de l'évaluation des choix scientifiques et technologiques. En 1994, il devient président de la Fondation européenne de l'énergie jusqu'à son départ du Parlement européen en 2004. Membre du conseil national du SPD de 2003 et 2005, il a depuis arrêté toute activité politique. Il fut par ailleurs président du «Centre for European Energy Strategy» (C.E.R.E.S. sprl, Bruxelles) de 2005 à 2009.


Claude Mandil

Diplômé de l'Ecole polytechnique, ingénieur général des mines, Claude Mandil commence sa carrière professionnelle comme ingénieur dans les services déconcentrés du ministère de l'industrie des régions Bretagne et Lorraine (1967-1974). Il devient alors chargé de mission pour les affaires industrielles à la DATAR (1974-1977), puis directeur des services du ministère de l'industrie en Pays de la Loire (1977-1981). En 1981, il est nommé Conseiller Technique chargé de l'industrie, de l'énergie et de la recherche au cabinet du Premier ministre, Pierre Mauroy. En 1984, il devient PDG de l’Institut de Développement Industriel (IDI), une banque publique d'investissement dont il organise la reprise par ses salariés en 1986. Il la quitte en 1988 pour devenir directeur général du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). A partir de 1990, il est directeur général de l’énergie et des matières premières au ministère de l’industrie, avant d'être nommé directeur général délégué de Gaz de France en octobre 1998, puis président de l’Institut français du Pétrole en avril 2000. De février 2003 à septembre 2007, il fut directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). En août 2009, il fut nommé membre de la commission Juppé-Rocard sur le grand emprunt national.


Hervé Mignon

Diplômé de l'Ecole polytechnique, ingénieur en chef des mines, Hervé MIGNON commence sa carrière professionnelle au sein de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, où il occupa les fonctions de sous-directeur en charge du contrôle du cycle du combustible. En 1998, il devient Conseiller technique pour les sujets environnementaux auprès du Ministre de la Santé. A partir de 2002, il rejoint Réseau de Transport d’Electricité (RTE), où il est nommé directeur du cabinet du Président du Directoire avant d'assurer sa fonction actuelle de Directeur Développement du réseau et perspectives énergétiques.


Luc Oursel

Diplômé de l'École des Mines de Paris, ingénieur général des Mines, Luc Oursel commence sa carrière professionnelle comme chef de la division énergie sous-sol à la direction régionale de l’industrie et de la recherche de la région Rhônes-Alpes (1984-1988). Après avoir travaillé pendant trois ans à la DGEMP (ex-DGEC) en tant que chef du service de l’électricité puis adjoint au directeur du gaz, de l’électricité et du charbon, Luc Oursel devient le conseiller technique en charge des affaires industrielles, des programmes d’armement et de la recherche au cabinet du ministre de la Défense de 1991 à 1993. Il entrera par la suite dans le groupe Schneider où il exercera successivement, jusqu’en 2001, les fonctions de Directeur général de SAE Gardy, de Directeur général de Schneider Shangaï Industrial Control, de Presidente Administratore Delegato de Schneider Italia et de Directeur industriel. Après un passage dans le groupe Sidel de 2002 à 2004 en tant que Directeur général des ventes et services puis Directeur général adjoint, puis un passage dans le groupe geodis en tant que Directeur des filiales internationales et Directeur général délégué, Luc Oursel intègre le groupe AREVA en 2007 en tant que Directeur général adjoint en charge des Opérations Nucléaires. Il est par ailleurs membre du conseil de surveillance de SAFRAN depuis 2009 et de SOUREAU depuis 2006. Il est par ailleurs Vice-Président de la Société Française d’Energie Nucléaire.


Michel Petit

Diplômé de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole nationale supérieure des télécommunications, il passe sa thèse de doctorat d'Etat en 1967. Chercheur au CNET de 1960 à 1978, il devient directeur de l'Institut national d'astronomie et de géophysique et directeur scientifique du département «Terre océan atmosphère espace» (TOAE) du CNRS de 1978 à 1985. De 1987 à 1988, il fut délégué aux affaires internationales au ministère chargé de la recherche, puis jusque 1992 délégué général à l'espace au ministère chargé de l’espace. Il assure la direction de la recherche et des affaires économiques et internationales au ministère de l'environnement de 1992 à 1993, avant de devenir pendant 6 ans le directeur général adjoint pour la recherche à l'Ecole polytechnique. Président de 2001 à 2008 de la Société météorologique de France, Michel Petit est aussi le représentant français au GIEC (IPCC) de 1992 à 2002. Expert auprès du GIEC où il dirige le groupe incertitudes scientifiques et risques climatiques, correspondant de l’Académie sciences, où il a présidé le comité de l’environnement jusque 2009, il est chargé fin 2008, par le ministre de l’économie, Christine Lagarde, et le secrétaire d’Etat à l'industrie et à la consommation, Luc Chatel, de la création d’un groupe de réflexion destiné à favoriser une «utilisation éco-responsable» des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
 

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