La série Gérer & Comprendre privilégie une approche humaine de l'organisation des entreprises, grâce à des analyses qui ne fondent pas sur les seuls outils de gestion, mais empruntent aussi à la sociologie des moyens de compréhension indispensables aux responsables d'entreprises. Son fonctionnement est celui d’une revue académique à comité de lecture. Elle a été retenue par l’HCERES dans son classement des revues en économie et gestion (en page 8).

 

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N° 99 - Mars 2010

La responsabilité sociale de l’entreprise a l’heure de la flexibilité des ressources humaines : l’employabilité est-elle un argument viable ?

par Moez BEN YEDDER
Assistant à la Faculté des Sciences Juridiques Economiques et de Gestion, Université de Jendouba,
Doctorant à l’Institut Supérieur de Gestion, Université de Tunis.
et
Lotfi SLIMANE
Maître-assistant à l’Institut Supérieur de Comptabilité et d’Administration des Entreprises, Université de la Manouba

 

Plaçant l’intérêt des parties prenantes non sociétaires (comme les employés) au même degré d’importance que ceux des actionnaires, la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), en tant que concrétisation du développement durable par les entreprises, s’est imposée à ces dernières. Sur un autre plan, la flexibilité devient un aspect qui, bien que relativement ancien, est de plus en plus admis comme une voie possible d’un accroissement de la compétitivité de l’entreprise, voire d’une réorientation indispensable à sa viabilité. Cependant, la flexibilité (plus particulièrement dans sa dimension quantitative) est souvent décriée en raison des conséquences sociales qui peuvent découler de son adoption. Précarisation des salariés, compétition sur les coûts de main-d’œuvre entre sous-traitants, rupture du lien entre entreprise et travailleurs… : la flexibilité semble, par certains aspects, faire partie des pratiques « antisociales ». A partir de là, on voit mal comment une firme soucieuse d’adhérer à la logique sociale prônée par la RSE pourrait aussi se prévaloir d’une certaine flexibilité. Pourtant, dans la pratique, les logiques de la flexibilité et de la RSE semblent cohabiter.

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N° 99 - March 2010

CORPORATE   SOCIAL RESPONSIBILITY  AND FLEXIBLE HUMAN RESOURCES: IS “EMPLOYA- BILITY” A VALID ARGUMENT?

Moez BEN YEDDER and Lotfi SLIMANE

By placing the interests of other stakeholders (for instance, employees) on a par with those of stockholders, corporate social responsibility has compelled recognition in recent years as a concrete form of sustainable development. Though relatively old, flexibility has become an increasingly accepted possibility for improving a firm’s competitiveness or even reorienting its activities in a new direction indispensable for its survival. Given its quantitative dimension however, flexibility often comes under criticism for its social consequences. Precarious employment conditions for wage- earners, competition over labor costs among subcontractors, the broken bond between a firm and its workers… flexibility turns out to be an “antisocial” practice. We thus fail to see how a firm that scrupulously adheres to the ideas underlying corporate social responsibility could implement flexibility in its human resources. In practice however, flexibility and corporate social responsibility seem to be able to live under the same roof.

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N° 99 - März 2010

DIE SOZIALE VERANTWORTUNG  DES UNTERNEHMENS UND  DIE FLEXIBILITÄT   DES  PERSONALMANAGEMENTS   :  IST DIE VERWENDBARKEIT EIN TAUGLICHES ARGUMENT ?

Moez BEN YEDDER und Lotfi SLIMANE

Da die soziale Verantwortung des Unternehmens dem Interesse der nicht als Gesellschafter fungierenden Zugehörigen (wie der Beschäftigten) einen ebenso hohen Rang einräumt wie demjenigen der Aktionäre, hat sie sich als Konkretisierung der nachhaltigen Entwicklung der Unternehmen bei diesen durchgesetzt. Auf einer anderen Ebene wird die Flexibilität zu einem Aspekt, der, obwohl er relativ alt ist, immer häufiger als ein möglicher Weg zur Verstärkung der Wettbewerbsfähigkeit oder sogar zur Neuorientierung angesehen wird, die zur Lebensfähigkeit unbedingt notwendig ist. Doch die Flexibilität, insbesondere in ihrer quantitativen Dimension, ist aufgrund der sozialen Folgen, die ausihrer Anwendung resultieren können, oft ver schrieen. Die Prekarisierung der Arbeitnehmer, der Lohnkostenwettbewerb unter den Subunternehmern, die Auflösung der Bindungen zwischen Unternehmen und Beschäftigten ... : die Flexibilität  scheint  in  mancher  Hinsicht  zu  den „antisozialen“ Praktiken zu gehören. Unter diesem Gesichtspunkt ist es schwer vorstellbar, dass eine Firma, die sich darum bemüht, die Logik der gesell schaftlichen Verantwortung zu beachten, auch eine gewisse Flexibilität geltend machen könnte. In der Praxis jedoch scheinen die beiden Logiken miteinan der zu kohabitieren.

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N° 99 - Marzo 2010

LA RESPONSABILIDAD SOCIAL DE LAS EMPRESAS A LA HORA DE LA FLEXIBILIDAD DE LOS RECURSOS HUMANOS: ¿LA EMPLEABILIDAD ES UN ARGUMENTO VIABLE?

Marie Moez BEN YEDDER y Lotfi SLIMANE

La responsabilidad social de las empresas (RSE), como materialización del desarrollo duradero de éstas, se ha impuesto al poner el interés de actores que no son socios (tales como los empleados) en el mismo nivel de importancia que los accionistas. Por otra parte, la flexibilidad se convierte en un aspecto que, aunque relativamente antiguo, se ve cada vez más como una vía posible para el aumento de la competitividad de la empresa, incluso como una nueva orientación indispensable a su viabilidad. Sin embargo, la flexibilidad, en particular en su dimensión cuantitativa, se prohíbe a menudo a causa de las consecuencias sociales que su adopción puede acarrear. Pauperización de los empleados, competición sobre los costes de mano de obra entre subcontratistas, ruptura del vínculo entre la empresa y los empleados. Por ciertos aspectos la flexibilidad parece formar parte de las prácticas "antisociales" A partir de ahí, es difícil creer que una empresa que desea seguir la lógica social predicada por la RSE podría aplicar también cierta flexibilidad. Sin embargo, en la práctica, las lógicas de la flexibilidad y de la RSE parecen convivir.

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