La Lettre des Annales des Mines
N° 100 - Mars 2021

Chères lectrices, chers lecteurs,

Vous recevez notre 100e lettre ! En ces temps de distanciation sociale nécessaire, nous sommes reconnaissants de pouvoir garder ce lien numérique. Depuis sa création en 2013, et concomitamment à la refonte du site internet la même année, La Lettre s’est fait l’écho de tous les grands changements survenus au sein de la revue, tels que l’organisation de plusieurs tables rondes des Annales des Mines par an à partir de 2016, le téléchargement gratuit des numéros depuis notre site Annales.org dès leur parution à partir de 2017, et en 2018 le lancement de notre dernière série thématique Enjeux numériques… L’année 2017 a été marquée par l’aboutissement d’un long travail engagé en 2014 de numérisation et de mise en ligne de tous les numéros anciens parus depuis la première publication de notre revue en 1794, fruit d’un projet porté par la Bibliothèque patrimoniale numérique de MINES ParisTech avec le soutien de la BNF.
La Lettre est aussi et surtout le lieu de l’annonce des publications de nos quatre séries thématiques, Réalités industrielles, Responsabilité & Environnement, Enjeux numériques et Gérer & Comprendre, et accompagne notre diffusion croissante en langue anglaise (plateforme en ligne Financial Regulation and Governance, et les déclinaisons "English Selection" et "Digital Issues").

Voici nos publications de mars, bonne lecture !
Retour en vidéo sur la 1ère table ronde virtuelle des Annales des Mines !
« Intelligences artificielles et humaines, quelles interactions ? »
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Nos nouvelles publications
Enjeux Numériques
N° 13 - Mars 2021

Faire confiance au temps du numérique
Ce dossier a été coordonné
par Côme BERBAIN,
Directeur de l’Innovation du groupe RATP
et directeur du programme « Véhicule autonome »
et
Bertrand PAILHÈS,
Directeur des Technologies et de l’Innovation
de la CNIL
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« Faire confiance ». Alors que les rapports sociaux semblent se tendre et les repères hérités de la société industrielle disparaître, alors que le numérique constitue un des principaux facteurs de cette transformation des sociétés modernes, « faire confiance » est un mantra que peu de responsables politiques ou d’experts pourraient prétendre revendiquer. Et pourtant, le déploiement de la société de l’information depuis 30 ans a permis la constitution d’avancées aussi majeures pour le progrès que l’encyclopédie Wikipédia, bâtie par des milliers d’anonymes sans lien personnel entre eux, de nouvelles technologies fondées sur un consensus scientifique global ou le développement d’outils informatiques ouverts, au service de tous.
La confiance dans le monde numérique est une notion mal définie, dans laquelle des intérêts divers se retrouvent, selon que l’on parle de technologies, de contenus ou de contributeurs. Dans de nombreux cas, c’est avant tout une question de règles, de procédures et de standards acceptables par tous et dont le respect conditionne un engagement sincère et sécurisé par chacun. Ces règles sont parfois facilitées par les technologies comme le chiffrement asymétrique, et reposent, dans d’autres cas, sur la pratique des organisations et des individus. Ainsi, à la fin du XXe siècle, alors que la « netiquette » prétendait transposer les standards de la cordialité sociale au monde numérique, ces dernières années ont plutôt mis en lumière les abus, la haine en ligne et le complotisme dans un mouvement de relativisation générale de la vérité par la magie de l’accès instantané, démontrant ainsi la fragilité des mécanismes de confiance dans le numérique.

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par Côme BERBAIN et Bertrand PAILHÈS
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Gérer & Comprendre
N° 143 - Mars 2021
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  • Couples et gestion des finances : la dynamique décisionnelle
  • Jeu des normes dans le secteur du gaz butane
    nord ivoirien
  • Que signifie produire de la théorie ?
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Nos publications récentes
Réalités Industrielles
Février 2021

Le nouveau modèle économique
du Royaume-Uni
Ce dossier a été coordonné
par Pierre-Charles PRADIER,
Département d’économie,
Université Paris 1 ‒ Panthéon-Sorbonne, LabEx ReFi
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Où va le modèle économique du Royaume-Uni ? Certaines orientations structurantes du XIXe siècle persistent, comme le choix d’acheter bon marché plutôt que de produire cher, notamment en matière alimentaire. Cette tendance a pu être contredite dans les années d’après-guerre, en particulier par des politiques de soutien aux industries vieillissantes. Mais après des décennies d’errements, le pays initiateur de la révolution industrielle a su rede­venir, sous les mandats successifs de Margaret Thatcher, un modèle, certes, mais controversé. Les coûteuses politiques industrielles ont été abandonnées au profit d’un développement concurrentiel se traduisant, d’une part, par l’intégration économique au sein de l’Union européenne (UE) d’industries profondément restruc-turées et, d’autre part, par l’orientation mondiale d’une économie de services éminemment présente en matière financière, de conseil et d’enseignement supé­rieur. [...] Toutefois, le choix du Brexit menace de compliquer le commerce en général, de désorganiser les chaînes logistiques et les liens capitalistiques de l’industrie et de dégrader la compétitivité des services. Il semble donc évident que le choix du Brexit n’est pas un choix économique : Nicholas Crafts rappelle que les bénéfices de l’intégration européenne sont très largement supérieurs aux coûts. [...] Il y a donc fort à parier que sa sortie de l’UE ait à la longue des conséquences adverses. Catherine Mathieu, qui a recensé les différentes études d’impact réalisées, observe que seule une d’entre elles prévoit une croissance consécutive au Brexit grâce à la libération des contraintes réglementaires…, tandis qu’aucun de ces travaux ne se hasarde à esquisser un changement de modèle économique de la future « Grande-Bretagne globale ».
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par Pierre-Charles PRADIER
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Les partenaires des Annales des Mines publient
« Vos données valent-elles de l'or ? »
Par Rémy MANDON et Sonia BELLIT
Et si les machines ou les lignes de production d’une usine pouvaient « parler » en émettant des données ? C’est l’une des promesses de l’Internet industriel des objets, certains avancent même que ces données vaudront bientôt de l’or pour les entreprises manufacturières, tant elles pourront en tirer de la valeur. Pour autant, ces technologies réalisent-elles sur le terrain les ambitions qu’elles promettent ?
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