Charles Auguste MARTENOT (1827-1900)

Né le 11/12/1827 à Ancy le Franc (Yonne).

Admissible mais non admis à l'Ecole polytechnique. Ancien élève de l'Ecole des Mines de Paris : admis le 18/9/1847 classé 16, il est breveté en 1851 classé 3 après avoir dû suivre les cours préparatoires après la fin des études d'ingénieur. Ingénieur civil des mines

Il fut successivement :

  • directeur des usines du Châtillonnais
  • directeur des usines de Commentry
  • député
  • sénateur

    Il présida l'association des anciens élèves de l'Ecole des Mines de Paris.


    D'après le site web des Anciens sénateurs :

    Attaché, en qualité d'ingénieur, à la compagnie des forges de Châtillon et Commentry. Il devint, en 1865, directeur de la section du Châtillonnais, où déjà il avait eu à lutter contre la crise qui menaçait les établissements métallurgiques de la Bourgogne à la suite de la nouvelle législation commerciale inaugurée en 1860. En 1863 il échoua au Corps législatif comme candidat bonapartiste non officiel, car il avait été combattu par M. de Persigny. A la mort de son père, en 1870, il retourna, à Commentry, dont il devint maire après le 4 septembre (à la place de Stéphane MONY, qui lui-même avait succédé à Charles MARTENOT père de Charles-Auguste), et où il sut maintenir l'ordre malgré l'excitation des esprits. Elu représentant de l'Allier à l'Assemblée nationale, le 8 février 1871, le 1er sur 7, il se fit inscrire dans le groupe de l'Appel au peuple, et vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, contre le service militaire de trois ans, pour la démission de Thiers, pour le septennat, contre les lois constitutionnelles. Il avait été nommé conseiller général du canton de Commentry le 8 octobre 1871. Le 30 janvier 1876, il fut élu sénateur de l'Allier ; il siégea de nouveau parmi les membres de l'Appel au peuple, et vota la dissolution de la Chambre, demandée le 23 juin 1877 par le ministère de Broglie. Il échoua au renouvellement triennal du Sénat, le 6 janvier 1885. Sa fille a épousé le petit-fils du baron Evain, pair de France sous Louis-Philippe.

    Neveu d'Auguste Martenot, député de l'Yonne, bien que de dix ans seulement son cadet, Charles Martenot, après son échec au renouvellement sénatorial de 1885, tenta sa chance aux élections législatives de 1889 dans la 1ère circonscription de Montluçon et faillit réussir.

    Il se détourna désormais de la compétition électorale et, retiré à Commentry, y mourut le 15 octobre 1900.

    D'après le « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889) et le « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)