Jean-François VINCENSINI (1948-2015)

Né le 9 avril 1948 à Dakar, Sénégal
Fils de François Jean VINCENSINI et de Jeanne VINCENT
Marié à Agnès UNVOIS
Père de Caroline et Laetitia VINCENSINI
Grand-père de Ulysse, Zoé, Tarquin, Romane, Basile.

Ancien élève de l'Ecole des mines de Nancy (promotion 1967). Ingénieur civil des mines.

Il fait l'IEP de Paris, puis entre à l'Ecole Nationale d'Administration (promotion Léon Blum).

Il fait un parcours d'Administrateur civil au Ministère des Finances : en 1975, il entre à la direction du Trésor, puis de 1979 à 1982 il est attaché financier auprès de l'ambassade de France à Washington. De 1982 à 1988, il est chef du bureau de la politique de crédit, puis sous-directeur des financements à la direction du Trésor.

En 1988-89, il est conseiller technique au cabinet du Premier ministre (Michel Rocard).

Détaché sur un emploi de sous-directeur d'administration centrale, il réintègre la direction du Trésor de 1989 à 1993.

En 1993 il est détaché comme commissaire du gouvernement auprès de la Caisse française de développement. Il contrôle aussi SODERAG. En 2002, il est nommé Contrôleur d'Etat de 1ère classe, et contrôle PROPARCO jusqu'en 2004. Il prend sa retraite le 10 avril 2013 comme Contrôleur général économique et financier de 1ère classe.


Publié dans MINES Revue des Ingénieurs, Janvier/Février 2016 N° 483.

Jean-François nous a quittés à l'issue d'un séjour à l'hôpital en ce mois de décembre 2015.

Celui que nous n'appelions que «Zini » au point que certains pensaient que son prénom était «Vincent», était une des figures les plus marquantes de notre promo 67.

Plus littéraire que scientifique dans ses goûts, plus politique qu'industriel dans ses orientations, il avait décidé, à la sortie de l'École d'embrasser la vocation de la haute fonction publique, en présentant et intégrant l'ENA, et d'ainsi répondre à sa vocation qui était de mettre ses talents et ses forces au service de la collectivité. Il fera toute sa carrière au ministère des finances. Sa fin de vie sera marquée par des troubles du système nerveux qui finiront par l'emporter.

Pour nous, il restera ce merveilleux camarade, à la pensée toujours originale, décalée par rapport aux opinions courantes, aux grands élans de générosité, à l'esprit critique aiguisé, maniant un art de la parole, y compris dans la langue de Shakespeare, s'améliorant avec le déroulé des heures de nos belles soirées d'étudiants à Nancy.

À son épouse Agnes, nous disons aussi toute notre amitié et notre sympathie.