| 
                   Février 2017 - La  biologie industrielle : enjeux technologiques, économiques et sociétaux 
               Les Big data en  oncologie : de  la recherche fondamentale  à des  applications au bénéfice du patient
                Par Emmanuel BARILLOT  
                  Directeur de l’unité  INSERM 900 à l’Institut Curie  
                  et  
  Philippe HUPÉ  
  Directeur adjoint de  la plateforme de bioinformatique de l’Institut Curie 
                  
                L’oncologie est aujourd’hui intimement liée au numérique, et  ce, aussi bien pour les activités de recherche que pour les soins. Ce mariage  est issu avant tout de notre capacité à explorer la dimension moléculaire des  cellules grâce au séquençage de leur génome. Les mutations mises en évidence  sont dès lors autant de cibles thérapeutiques potentielles pour ces nouvelles  molécules pharmaceutiques nommées inhibiteurs ciblés qui offrent des  perspectives prometteuses de personnalisation des traitements. Aussi  assiste-t-on à la mise en place de plans nationaux de médecine de précision  prévoyant le séquençage de centaines de milliers, voire de millions de génomes  humains dans les années à venir (et donc la génération de pétaoctets de  données), et à l’émergence dans les pays en avance dans le domaine d’une  filière industrielle qui intéresse les grands acteurs du numérique et ses start-ups. 
                  
                  Télécharger gratuitement  l'article 
  
                
                  Retour au sommaire 
                 
                  February 2017 -               Industrial biology: the  technological, economic and societal issues of biotechnology
                Big data in oncology: From  basic research to applications in behalf of patients 
                Emmanuel Barillot,  
                  director of INSERM  laboratory 900 (Curie Institute),  
                  and  
  Philippe Hupé,  
  assistant director of the  bioinformatics platform at Curie Institute 
                  
                In research and care, oncology is now tightly linked to digital  technology, mainly owing to the means used to explore cells at the molecular  level through genome sequencing. The mutations thus brought to light are  potential targets for a therapy based on inhibitors, the new pharmaceutical  products full of promise for the personalization of treatments. National plans  are being made for “precision medicine”. This calls for sequencing hundreds of  thousands, or even millions, of human genomes in the coming years with, as a  consequence, the production of data in petabytes. In the countries advanced in  this domain, an industry will emerge that interests start-ups and big players  in the digital economy. 
  
  Retour au sommaire  
  
 
  Febrero 2017 - La  biología industrial, desafíos tecnológicos, económicos y sociales 
Los Big data en  oncología, de la investigación básica a las aplicaciones en beneficio del  paciente 
Emmanuel Barillot,  
  Director de la Unidad INSERM 900 del Instituto Curie,  
  y  
  Philippe Hupé,  
  Director adjunto de la Plataforma de bioinformática del Instituto  Curie 
  
Actualmente, la oncología  está íntimamente ligada al campo digital, tanto en las actividades de  investigación como en los cuidados médicos. Esta unión nace principalmente de  nuestra capacidad para explorar la dimensión molecular de las células mediante  la secuenciación de su genoma. Las mutaciones detectadas se convierten en  blancos terapéuticos potenciales para estas nuevas moléculas farmacéuticas  llamadas inhibidores selectivos que ofrecen buenas perspectivas de  personalización de los tratamientos. De esta manera, asistimos al desarrollo de  planes nacionales de medicina de precisión que prevén la secuenciación de  cientos de miles o incluso millones de genomas humanos en los próximos años (y  por consiguiente la generación de petabytes de datos), y a la aparición, en los  países más avanzados en la materia, de una cadena industrial que despierta el  interés de los grandes actores del mundo digital y sus start-ups.  
  
  Retour au sommaire 
  
  
  
  
  
  
               |