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La lettre des

n° 85
Décembre 2019


http://www.annales.org/

 

«Se défier du ton d'assurance qu'il est si facile de prendre et si dangereux d'écouter»

Charles Coquebert, Journal des mines n°1, Vendémiaire An III (septembre 1794)

 

Colloque « Répondre à la menace cyber»

dauphine-cge

Jeudi 5 décembre 2019
9h00–13h00
(suivi d'un déjeuner)
Université Paris-Dauphine
Raymond Aron, 2ème étage
Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, 75016 Paris

 

 

A l’occasion de la sortie du numéro de décembre des Annales des Mines (série « Enjeux Numériques »), la Chaire Gouvernance et Régulation de l’Université Paris Dauphine-PSL et le Conseil général de l’économie ont invité des experts issus de l’administration, des agences de régulation, du monde de l’entreprise, ainsi que des universitaires à venir échanger sur l’articulation nécessaire entre initiatives d’autorégulation de la part des utilisateurs ou des acteurs du numérique, efforts de régulation nationale, et coopération internationale pour répondre aux défis des risques cyber. La conférence devrait aussi permettre de mieux sérier leur diversité et, en conséquence, la variété des stratégies à adopter.

Intervenants confirmés

  • Nicolas Arpagian, Orange
  • Côme Berbain, DINSIC
  • Frédérik Geerts, Commission Européenne, DG Energie
  • Jason Hearley, University of Colombia 
  • Jean-Claude Laroche, ENEDIS & CIGREF
  • Scott Shackelford, Indiana University

Informations complémentaires et inscriptions


 Nos dernieres parutions
Série Enjeux numériques n° 8 - Décembre 2019  

Série Enjeux numériques n° 8 - Décembre 2019
«Répondre à la menace cyber » 

Coordonné par Côme BERBAIN


La vision commune de la menace cyber est aujourd’hui largement déformée. Hollywood s’est emparé il y a de nombreuses années du personnage du hacker : jeune homme blanc en sweat à capuche capable, à l’aide d’outils semi-magiques de contrôler les machines et de plonger le monde dans l’apocalypse, en arrêtant la production d’énergie d’un pays, en effaçant les données des banques ou en diffusant massivement de fausses informations. Dénué de la moindre conscience de ses actes, il est le plus souvent manipulé par un autre personnage, finalement plus humain car ses intentions sont plus compréhensibles.
Rien n’est à la fois plus loin de la réalité en ce qui concerne les intentions et les méthodes, et plus réaliste dans les conséquences potentielles. La transformation numérique à l’œuvre rend nos vies et nos sociétés dépendantes de données et de systèmes informatiques de plus en plus connectés et de plus en plus ouverts : que l’on pense aux comptes bancaires, aux hôpitaux dont les ordinateurs contiennent la seule trace de la liste des traitements à fournir chaque jour aux patients ou à la ville dont l’ensemble de l’éclairage est pilotable depuis un smartphone. Cette ouverture est source d’innovations qui font évoluer conjointement les technologies et les usages, eux-mêmes générateurs de nouvelles innovations dans des cycles rapides liés à la compétition internationale des États et des entreprises. Cette vitesse laisse bien peu de place à la maturation des technologies et à la compréhension fine des enjeux, ce qui pose un défi permanent en termes de régulation et de sécurité.

Lire la suite de l'introduction de Côme BERBAIN,
Directeur de l'innovation et du véhicule autonome, RATP

 

Gérer & Comprendre n° 137 - Septembre 2019

Série Gérer & Comprendre
n° 138 - décembre 2019
avec notamment :


  Nos precedentes parutions

Série Réalités Industrielles - Août 2019 - Quel avenir pour l'économie africaine

Série Réalités Industrielles - Novembre 2019
« Finance, entreprise et long terme
»
Ce numéro a été coordonné par Christophe MOUSSU
et
Pierre-Charles PRADIER
avec le soutien du LabEx ReFi, de l’ESCP Europe, de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et du Conservatoire National des Arts et Métiers


On observe depuis trente ans une spectaculaire montée de la gouvernance actionnariale dans les entreprises. L’objectif de maximisation de la valeur actionnariale s’est imposé d’abord aux États-Unis, puis en Europe et ailleurs. C’est vrai pour les entreprises cotées, c’est également le cas pour les entreprises non cotées dans lesquelles des fonds privés investissent. Cette financiarisation des entreprises s’est accompagnée d’une croissance des incitations financières accordées aux dirigeants d’entreprises, visant à aligner leurs intérêts sur celui des actionnaires. La crise financière a interpellé l’opinion sur la place et le rôle de la finance en général. La question de la financiarisation des entreprises s’est imposée dans le débat. Certains détracteurs voient derrière celle-ci tous les maux de la Terre : déclassement social, montée des inégalités, dérèglement climatique...

En particulier, le débat sur les effets des marchés financiers et du court-termisme qu’ils pourraient induire, sans être très récent, fait aujourd’hui rage aux États-Unis. La sénatrice Elizabeth Warren déposait en 2018 une proposition de loi sur la responsabilité du capital avant que la business roundtable n’exprime par une spectaculaire déclaration, le 19 août 2019, les limites de la maximisation de la valeur actionnariale. Certains y verront une façade, d’autres un mouvement de fond important, d’autres encore considèrent que ce serait une manière pour les dirigeants de limiter leur responsabilité face à des actionnaires devenus plus puissants, engagés et responsables. Ce débat s’invite aussi en France. En témoigne le vote de la loi PACTE qui fait suite à des interventions du Président de la République contre « le capitalisme ultralibéral et financier, trop souvent guidé par le court terme et l’avidité » (Emmanuel Macron, dans ses vœux 2019 aux Français).

Lire la suite de l'introduction de Christophe MOUSSU
(ESCP, LabEx ReFi) et Pierre-Charles PRADIER (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, LabEx ReFi).


La Gazette de la Société et des Techniques - n° 103 – Septembre 2019 - Produire sa propre électricité : pas une révolution, mais une opportunité à saisir !

La Gazette de la Société et des Techniques
n° 103 – Septembre 2019
Produire sa propre électricité : pas une révolution, mais une opportunité à saisir !
Simon GARNIER, Gaëtan LAFFORGUE-MARMET et Anne-Lou ROGUET,
Ingénieurs des mines

De plus en plus de panneaux solaires sont installés en métropole. Si, hier, les particuliers vendaient la totalité de leur production, ils préfèrent aujourd’hui produire de l’électricité pour leur propre consommation.
Pour les électrons, il n’y a pas de différence.
En revanche, c’est un changement de paradigme pour les acteurs du système électrique. Certains y voient une émancipation des citoyens les métamorphosant en “consom’acteurs”, d’autres parlent de “passagers clandestins”. En réalité, loin des fantasmes qu’elle suscite, l’autoconsommation gardera des effets sur le système électrique français comparables à ceux de la vente en totalité déjà pratiquée.

 


 A noter dans vos agendas

Responsabilité et Environnement n° 96 - octobre 2019- La pollution de l'air

Voir le sommaire complet

Mercredi 18 décembre 2019
à 18 heures

A l’Ecole des Mines de Paris
Amphithéâtre L118
60 boulevard Saint-Michel Paris 6

Table ronde des Annales des Mines
« La pollution de l’air »

Pour illustrer et poursuivre les analyses et les débats du numéro d'octobre 2019 de la série « Responsabilité & Environnement  » , les Annales des Mines organisent une table ronde avec plusieurs auteurs, suivie d'un débat avec le public.

Programme :

18h00 – 18h30 : Accueil des participants au 60 boulevard Saint-Michel.
18h30 : Introduction par François VALÉRIAN, Rédacteur en chef des Annales des Mines,  Conseil général de l’économie.
18h35 : Table ronde animée par Jean-Luc LAURENT, ingénieur général des mines honoraire, membre du comité de rédaction, coordonnateur du numéro d’octobre 2019, avec :

  • Jorge BOCZKOWSKI, INSERM / Université Paris-Est Créteil
  • Loïc BUFFARD, MTES
  • Nadia HERBELOT, ADEME
  • Richard LAVERGNE, Conseil général de l’Economie

19h30 : Débat avec le public

Un exemplaire du numéro sera remis gracieusement à chaque participant.
Entrée gratuite sur inscription à l’adresse suivante :


  Les partenaires des Annales des Mines publient

"L’étonnante disparité des territoires industriels"

Voir le site

"L’étonnante disparité des territoires industriels"
Comprendre la performance et le déclin

Par Philippe Frocrain, Nadine Levratto et Denis Carré
Editeur : Presse des Mines

Si l’industrie française a globalement perdu des emplois au cours de la dernière décennie, certains territoires ont connu un développement industriel florissant. Partout en France l’on trouve des territoires qui déjouent les conjonctures régionales et créent nettement plus d’emplois – ou en perdent davantage – que leurs voisins. Comment expliquer cette diversité ?
Cette Note examine de manière empirique les ressorts de la performance de nos territoires, en particulier des plus industriels d’entre eux, sur la période d’après-crise allant de 2009 a` 2015. Elle montre qu’il n’y a pas de fatalité sectorielle et que les conditions locales ont une influence prépondérante sur l’évolution de l’emploi.
Cet ouvrage présente les résultats d'un projet de recherche conduit dans le cadre de l’observatoire des Territoires d’industrie. Il s’adresse aux décideurs publics, dirigeants d’entreprises, chercheurs et étudiants, désireux de comprendre les déterminants de la performance économique des territoires.

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