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Général ABRIAL Stéphane
Diplômé de l’École de l’air et de l’US Air War College, ancien auditeur de l’IHEDN, le général d’armée aérienne (CR) Stephane Abrial a commencé sa carrière comme pilote de chasse. Commandant d’escadrille au sein de la Luftwaffe, responsable de la formation sur Mirage 2000 d’un escadron grec, il a participé à des opérations au Tchad et en Irak (Desert Storm) à la tête de la 5ème escadre de chasse. Après trois ans au sein de l’état-major militaire de l’OTAN à Bruxelles, il rejoint l’état-major particulier du président de la République, puis devient chef du cabinet militaire du Premier ministre. Il commande ensuite la défense aérienne et les opérations aériennes, avant d’être chef d’état-major de l’Armée de l’air, puis Commandant suprême allié pour la transformation. Il rejoint SAFRAN en 2013 en tant que Secrétaire général du groupe et est, depuis juin 2015, directeur Groupe international et relations institutionnelles. Il préside la Commission internationale du GIFAS et le conseil d’administration du Musée de l’Air et de l’Espace. |
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Istifanous ADO
est enseignant-chercheur en management, stratégie et entrepreneuriat. Il est titulaire d’un doctorat en sciences de gestion et un doctorat en business administration (DBA). Ses travaux de recherches portent sur les stratégies des entreprises informelles, le processus de la formalisation, l’entrepreneuriat informel dans les pays en développement. Les sujets qu’il aborde dans sa recherche se situent à la jonction entre les sciences de gestion et l’économie de développement. |
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Henri d’AGRAIN
est diplômé de l’École Navale, et breveté de l’École des officiers transmetteurs et de l’École de Guerre. Il est auditeur de la 47e session nationale « armement et économie de défense » de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (IHEDN).
Officier de marine pendant 27 ans, il a alterné, au cours de sa carrière, des fonctions opérationnelles embarquées, des commandements à la mer et des postes de direction dans le domaine des systèmes d’information et de communication des armées. Il fut, dans ses dernières fonctions au sein de l’état-major de la Marine, directeur des systèmes d’information et autorité de cyberdéfense de la Marine nationale avec le grade de capitaine de vaisseau. Il a quitté la Marine le 31 août 2013.
De 2013 à 2016, Henri d’Agrain était Directeur général du Centre des Hautes Études du Cyberespace (CHECy).
En octobre 2016, Henri d’Agrain rejoint le Cigref, dont il est Délégué général depuis le 1er janvier 2017.
Par ailleurs, depuis 2015, Henri d’Agrain est membre, en tant que personnalité qualifiée auprès du Parlement, de la Commission Supérieure du Numérique et des Postes.
Marié et père de cinq enfants, Henri d’Agrain est chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’ordre national du mérite. |
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Samuel ALIZON
est modélisateur en biologie et un des experts mondiaux de l’évolution de la virulence des maladies infectieuses. Directeur de recherche au CNRS, il dirige l’équipe Écologie et Évolution de la santé au Centre de recherche interdisciplinaires en biologie (CIRB) du Collège de France à Paris. Il est éditeur pour plusieurs revues internationales, auteur de nombreux articles scientifiques dans des revues prestigieuses et d’un livre Évolution, écologie et pandémies paru au Seuil/Points en 2020.
Ses travaux de thèse, sous la direction de Minus van Baalen de 2003 à 2006 au Laboratoire d’écologie de l’Université Pierre et Marie Curie, portaient sur la question : « Pourquoi les parasites nuisent-ils à leurs hôtes ? ». De 2006 à 2008, il est Professeur adjoint au département de mathématiques à l’Université de Queen’s (Ontario, Canada) où il enseigne la théorie de jeux. Il est ensuite ETH Fellow dans l’équipe de Biologie théorique à Zürich (Suisse), où il travaille sur l’évolution du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). En 2010, il est recruté comme chargé de recherche par le CNRS à Montpellier.
En 2012, il obtient un financement ATIP-Avenir du CNRS et de l’INSERM et crée son équipe pour analyser l’épidémiologie et l’évolution des maladies infectieuses humaines. En 2015, il obtient un prestigieux financement du Conseil européen de la recherche (ERC), et implémente l’étude clinique PAPCLEAR avec le Centre hospitalier universitaire de Montpellier sur les infections à papillomavirus humains (HPV) chez les jeunes femmes.
Début mars 2020, son équipe décide de modéliser l’épidémie du Sars-CoV-2 dans une optique de diffusion des savoirs, avec des rapports en français, fournissant, par exemple, la première estimation du nombre de reproduction de l’épidémie en France (https://covid-ete.ouvaton.org/). S’ensuivront des travaux publiés dans des journaux de référence, mais aussi le développement d’applications permettant au grand public de suivre et mieux comprendre l’épidémie. |
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Amandine ALLARD
justifie d’une formation internationale suivie à l’EM Normandie. Après un séjour de deux ans au Ghana dans le cadre de la réalisation d’un chantier de travaux publics en tant que directrice financière, elle exerce quinze ans dans l’environnement, dans la gestion de centres d’exploitation et le développement commercial. Passionnée par l’industrie et la gestion de projets complexes partenariaux, elle est directrice du service Clients de Transdev Normandie en charge des relations institutionnelles, du développement commercial et du pilotage des services marketing. |
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Marc ALOCHET
ingénieur de formation, a effectué toute sa carrière dans l’industrie, dont plus de trente ans au sein de l’ingénierie de Renault. Il a rejoint le Centre de recherche en gestion (CRG) de l’École polytechnique en 2017 pour y entamer des recherches sur les impacts de l’électrification des véhicules sur l’architecture de l’industrie automobile, qui ont conduit à la soutenance d’une thèse en 2020 (Innovations technologiques et dynamiques d’une industrie, le cas de l’électromobilité). Depuis, il poursuit des travaux sur les dynamiques des évolutions technologiques et des reconfigurations de l’industrie de la mobilité dans la transition vers les services de l’électromobilité.
Il est co-auteur de L’odyssée de Spring ; histoire et leçons d’un projet impossible (2022) chez Dunod, et de sa version anglaise, The innovation odyssey; lessons from an impossible project (2023), CRC Press. |
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Sandrine ANSTETT
est diplômée en sciences de gestion. Elle a débuté sa carrière à l’Université de Nancy, avant de rejoindre un cabinet de conseil spécialisé en management et gestion de la qualité à Strasbourg. À partir de 2004, elle a occupé des postes en lien avec les mutations économiques au sein du conseil régional de Bourgogne, à Dijon. En 2011, elle a intégré la DATAR, occupant un poste de chargée de mission Mutations économiques et étant positionnée auprès du préfet de la région Lorraine.
Nommée commissaire aux redressements productifs pour la Lorraine en septembre 2012, par Arnaud Montebourg, elle a occupé ce poste pendant huit ans. Depuis décembre 2020, elle exerce la fonction de commissaire à la reconversion économique du territoire de Fessenheim, sous l’autorité de la préfète de la région Grand Est et en lien étroit avec le préfet du Haut-Rhin et le délégué interministériel à l’accompagnement des territoires en transition énergétique. |
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Olivier APPERT
a été président-directeur général d’IFP Énergies nouvelles de 2003 à 2015 et du Conseil français de l’énergie, le comité français du Conseil mondial de l’énergie de 2010 à 2018. Il est membre de l’Académie des technologies, président de France Brevets et conseiller du Centre Énergie de l’IFRI.
Ancien élève de l’École polytechnique, ingénieur général des Mines, il a commencé sa carrière au service des Mines de Lyon, puis a occupé différents postes au ministère de l’Industrie et au cabinet du Premier ministre. En 1987, il a pris la responsabilité de l’activité Radiocommunication mobile au sein de la société Télécommunications radioélectriques et téléphoniques (TRT). Nommé en 1989 directeur des hydro-carbures au ministère de l’Industrie, il a rejoint en 1994 la direction de l’IFP, où il a été en charge notamment de la Recherche & Développement et de sa filiale, une holding technologique cotée en Bourse. Il a été nommé en octobre 1999 directeur de la coopération long terme et de l’analyse des politiques énergétiques au sein de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). |
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Emmanuel ARAMENDIA
est doctorant en économie écologique à l’Université de Leeds (Royaume-Uni). Ingénieur de l’École Centrale de Nantes et titulaire d’un master en gestion de l’environnement et en développement durable de l’Université d’Aalaborg (Danemark), ses recherches portent sur les contraintes énergétiques qui peuvent survenir dans un monde aux ressources limitées. |
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Claude ARNAUD
préside Efficacity depuis la création de la société, à la fin 2013.
Il est ingénieur Esigelec (1973), ingénieur-docteur (Université technologique de Compiègne ‒ 1975) et MBA HEC (1992).
Au cours de sa carrière, il a occupé jusqu’en 2015 différents postes à responsabilité au sein du groupe Veolia, notamment au sein des directions Eau, Services énergétiques et Transport. Il a été, en particulier, directeur de la recherche et directeur régional des régions Méditerranée et Centre Est au sein de Veolia Transport, puis directeur commercial France de Veolia Transdev. Ces quarante années d’exercice lui ont permis d’acquérir une forte expérience et de solides compétences dans les domaines de l’eau, de l’énergie et des transports. |
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Jean-Marc ASTORG
après avoir été diplômé de l’École Centrale des Arts et Manufactures en 1985, a rejoint la direction des lanceurs du CNES pour travailler sur le projet d’avion spatial HERMES.
Il occupe différents postes à responsabilités dans le domaine des lanceurs européens alternativement dans des fonctions de préparation du futur et de développement. Il anime notamment de 1991 à 1998 les études qui conduiront aux décisions de programme de la nouvelle version Ariane 5ECA et du petit lanceur VEGA.
En 1998, il devient chef de projet du développement du nouvel étage supérieur ESC-A de Ariane 5, et conduit ce développement jusqu’à sa qualification.
En 2003, il est nommé chef de projet Soyouz en Guyane, projet qu’il dirigera depuis son montage technique et financier en 2003 jusqu’à son aboutissement avec la réussite du premier lancement en octobre 2011.
En novembre 2011, il est nommé directeur des achats, recettes externes et affaires juridiques du CNES. Il est aussi le directeur du CNES en charge de la propriété intellectuelle.
En 2015, il est nommé directeur des lanceurs du CNES, dirige une équipe de 300 ingénieurs en charge du soutien du CNES à l’exploitation de Ariane 5, de la construction du pas de tir de Ariane 6, et de la préparation des futurs lanceurs à travers des démonstrateurs comme Prometheus, Callisto et Themis.
En 2022, Jean-Marc Astorg est nommé directeur de la stratégie du CNES en charge de la préparation du futur, de proposer la programmation englobant toutes les thématiques du CNES, et de conduire une profonde transformation de l’environnement du CNES et de de l’écosystème en redéfinissant les modes d’intervention du Centre national d’études Spatiales.
Jean-Marc ASTORG est chevalier de l’ordre national du Mérite, et membre de l’International Academy of Astronautics (IAA) et de l’Académie de l’Air et de l’Espace (AAE). |
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Leroy ATHANASSOFF
a été Directeur de jeu et Directeur créatif sur le jeu en ligne e-sport Rainbow 6 Siege pendant six ans, jusqu’en 2022, à Ubisoft Montréal. Son parcours s’est essentiellement concentré sur les jeux de tir à la première personne militaires (Red Steel, Ghost Recon, Rainbow 6). |
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Alexia AUFFÈVES
est directrice de recherche du CNRS, en fonction au laboratoire international MajuLab (Singapour) qu’elle dirige. Elle est spécialisée en thermody-namique quantique et en énergétique des technologies quantiques. Elle a lancé en 2022 la Quantum Energy Initiative. Ancienne élève de l’École normale supérieure de Lyon et licenciée en philosophie, elle a effectué sa thèse en physique quantique expérimentale sur les chats de Schrödinger et la frontière classique-quantique dans le groupe de Serge Haroche au LKB de l’ENS. |
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Dominique AUVERLOT
est ingénieur général des Ponts, des Eaux et des Forêts. Il est membre permanent de l’Inspection générale de l’Environnement et du Développement durable. Il a commencé sa carrière en 1986 au sein du ministère de l’Industrie à la direction de la Sûreté des installations nucléaires, puis a exercé en DRIRE Provence-Alpes-Côte d’Azur et à l’École des mines d’Alès, avant de rejoindre l’Andra, en tant que directeur auprès du directeur général. Il a ensuite travaillé de 2000 à 2006 au sein du ministère de l’Équipement, comme adjoint au sous-directeur des Transports collectifs, puis comme sous-directeur chargé du budget et de la planification, à la direction générale des Routes. De 2006 à 2019, il a occupé différents postes au sein du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, dénommé aujourd’hui France Stratégie, d’abord comme directeur du département Développement durable, puis comme directeur de projet auprès du Commissaire général, ce qui l’a conduit à participer, à réaliser ou à encadrer différents travaux relatifs à la prospective, à l’énergie, aux négociations climatiques mondiales, au calcul socio-économique et aux transports. |
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Magali AYACHE
est maître de conférences à CY Cergy Paris Université (CY TECH), et est membre du laboratoire Thema (UMR CNRS 8184). Elle a fait sa thèse à l’Université Paris Ouest et à ESCP Europe sur la construction de la relation managériale. Ses recherches portent sur le management et les organisations, et plus particulièrement sur les managers, les relations interpersonnelles et professionnelles, hiérarchiques et non hiérarchiques, et sur les relations interorganisationnelles. Elle a publié dans la Revue Française de Gestion et dans Gérer et Comprendre, et participe à l’AIMS, EGOS et EURAM. |
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Gilles BABINET
autodidacte, passionné de nouvelles technologies et des questions politiques et sociales d’ordre général, est entrepreneur depuis l’âge de 22 ans. Il a fondé de nombreuses sociétés dans des domaines aussi divers que le conseil (Absolut, Laitao), le bâtiment (Escalade Industrie), la musique mobile (Musiwave), la co-création (eYeka), les outils décisionnels (Captain Dash), etc.
Il est l’auteur de « Big data, penser l’homme et le monde autrement », de « L’Ère Numérique, un nouvel âge de l’humanité » et de « Refondre les politiques publiques avec le numérique ». Il est également professeur en master à Sciences Po Paris (cours « Numérique et politiques publiques ») et membre de l’Institut Montaigne. Actuellement, Gilles Babinet occupe, aux côtés de Françoise Mercadal Delassales, la co-présidence du Conseil national du numérique.
Depuis juin 2012, il est également Digital Champion auprès de la Commission européenne, et à ce titre représente la France au sein de la Commission en charge des enjeux numériques. |
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Richard H. BAILEY
est président de Pacific Beachcomber (PBSC). |
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Ludovic BAKEBEK
est doctorant au laboratoire d’anthropologie sociale et culturelle de l’Université de Liège. Sa thèse porte sur la régulation du travail dans le secteur de la construction au Cameroun, et est réalisée dans le cadre du projet REGULATINGWORK. Elle est supervisée par le Prof. Benjamin RUBBERS. |
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Nathalie BAKHACHE
est secrétaire générale de la Société Le Nickel (SLN) à Nouméa, Nouvelle-Calédonie. |
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Philippe BAPTISTE
né en 1972, est docteur de l’Université de Technologie de Compiègne et ingénieur civil des Mines de Nancy. Il détient également un MSc de l’Université de Strathclyde à Glasgow, un DEA de Sorbonne Université et une habilitation à diriger des recherches.
Scientifique venant du numérique, Philippe Baptiste est un spécialiste d’algorithmique, d’optimisation combinatoire, de recherche opérationnelle et d’intelligence artificielle. Il a mené une carrière académique comme chercheur au CNRS (1999), au Watson Research Center d’IBM (2000-2001), et comme professeur chargé de cours à l’École polytechnique (2002-2012). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et d’environ 150 publications et communications scientifiques. Il a dirigé le laboratoire d’informatique de l’École polytechnique, créé l’Institut des sciences de l’information et de leurs interactions avant de devenir en 2014 directeur général délégué du CNRS, l’un des premiers partenaires du CNES. Il a aussi siégé au CA de l’Inria.
Tout en menant une carrière académique, Philippe Baptiste a aussi participé à la création et au développement de plusieurs start-up, et mené de nombreuses collaborations avec des industriels du numérique, de l’aéronautique et de la défense. Il a été directeur scientifique puis CTO du groupe Total (2016-2017), et Partner and Director au sein du Boston Consulting Group (2020).
De mai 2017 à avril 2019, il a été le directeur de cabinet de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, puis, en novembre 2019, conseiller du Premier ministre Édouard Philippe. Il a suivi tout au long de cette période la politique spatiale. |
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Edmond BARANES
est professeur d’économie à l’Université de Montpellier. Ses principaux thèmes de recherche sont l’économie industrielle, la politique de la concurrence et la réglementation s’appliquant en la matière. Ses travaux s’intéressent en particulier aux marchés de l’économie numérique, de l’énergie et de la santé. |
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Michel BARNIER
Très tôt élu de la Savoie en Haute-Tarentaise, Michel Barnier préside le Conseil général pendant dix-sept ans, jusqu’en 1999. Il est l’organisateur, avec Jean-Claude Killy, des derniers jeux olympiques organisés en France, les jeux olympiques d’Albertville, en 1992. Parlementaire national puis européen, Michel Barnier a occupé plusieurs postes ministériels de premier plan entre 1993 et 2009 : il a été successivement ministre de l’Environnement en 1993-1995, ministre des Affaires européennes en 1995-1997, ministre des Affaires étrangères en 2004-2005, et ministre de l’Agriculture en 2007-2009. Commissaire européen à deux reprises, de 1999 à 2004 en charge de la Politique régionale, puis de 2009 à 2014, en tant que Commissaire en charge du Marché intérieur et des services, à ce titre, il a conduit la réforme financière la plus ambitieuse jamais engagée en Europe. Il a été le responsable de la conduite, au nom de l’Union européenne, des négociations avec le Royaume-Uni au titre de l’article 50 du Traité
UE -Brexit-. |
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Olivier BEAUREPAIRE
est Directeur Data de l’activité TER – SNCF Voyageurs. Titulaire du Master MIAGE Finances & Informatique délivré par l’université Paris Dauphine, il a précédemment exercé des fonctions de Directeur de la Digitalisation et de l’Innovation, DSI, RSSI et directeur de programmes de transformation, pour différentes activités au sein du secteur Transport et Tourisme (SNCF Mobilités, Rail Solutions, Gares & Connexions, SNCF Voyages). |
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Godefroy BEAUVALLET
est Professeur invité à Télécom Paris. Il est chef de service du Conseil général de l’Économie (CGE), président de l’AFNIC et membre du conseil d’administration de l’INA. Il a notamment été directeur du cabinet de Christophe Sirugue, secrétaire d’État chargé de l’Industrie, et directeur adjoint du cabinet de Michel Sapin, alors ministre de l’Économie et des Finances, après avoir été directeur de la Stratégie et des Affaires financières de l’Institut Télécom, directeur du Fonds AXA pour la recherche, et enseignant-chercheur en gestion. Il est le cofondateur de l’Institut Lean France.
Il a écrit plusieurs livres et divers articles scientifiques, notamment sur l’efficacité opérationnelle dans les environnements fortement numérisés et sur le numérique dans l’administration et dans la vie politique, et il a été vice-président du Conseil national du Numérique de 2013 à 2016. Ingénieur général des mines, il est diplômé de l’École polytechnique et de Télécom Paris. |
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Emmanuel BÉCHEAU
bordelais d’origine, travaille comme commercial dans diverses sociétés viti-vinicoles dès la fin de ses études en 1986.
Suivant sa femme en 1997 en Martinique dont elle est originaire, il est très vite recruté en tant que responsable commercial et administratif pour la société Héritiers Crassous de Médeuil, connue pour son rhum : le Rhum JM.
En 2002, la société est rachetée par GBH (Groupe Bernard Hayot). Emmanuel Bécheau est alors envoyé pour gérer la production d’une autre distillerie du groupe présente en Martinique : Héritiers H. Clément, qui produit le célèbre rhum Clément.
Après dix années passées loin de sa distillerie de cœur, il prend la gestion de Héritiers Crassous de Médeuil (Distillerie de Fonds-Préville) et devient directeur général. Chargé du développement et de la mise aux normes de cette distillerie, il poursuit l’objectif que l’on lui a confié d’augmenter le niveau de production de 5 000 Hl à 20 000 Hl (de 2012 à 2018) dans le respect des normes environnementales et des normes de sécurités. Cet objectif ayant été atteint, il est maintenant question de doubler la production.
Aujourd’hui responsable QHSE-RSE de la Distillerie de Fonds-Préville, |
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Étienne BEEKER
après une dizaine d’années passées dans la R&D en matière de systèmes d’information au sein d’organismes de recherche publics et privés, a rejoint EDF R&D en 1990. Il a été amené à travailler sur la modélisation et l’optimisation des systèmes électriques, puis à occuper plusieurs postes de responsabilité et d’expertise au sein de cette même entreprise. Il a ensuite collaboré avec l’Ademe de 2007 à 2009, puis, à partir de 2010, intervient auprès de France Stratégie, en tant que conseiller scientifique.
Ses domaines d’expertise recouvrent la plupart des aspects liés à la prospective énergétique et aux systèmes énergétiques, en particulier à l’économie des systèmes électriques. Ses derniers articles et rapports portent sur le market design de l’électricité (2022), la dépendance du système électrique européen au gaz (2021), la sécurité d’approvisionnement en électricité (2021), les impacts de la crise du Covid-19 sur le système électrique (2020), le futur des réseaux de distribution (2019), la place du gaz dans la transition énergétique (2018), la transition énergétique allemande (2017)…
Il est ancien élève de l’École polytechnique (X72) et titulaire d’un DEA en systèmes d’information de Paris VI |
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Bruno BELLANGER
ingénieur diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts et Industrie de Strasbourg 1, travaille dans le plus important groupe industriel de Polynésie française (Groupe Brasserie de Tahiti) depuis 1988.
Fortement impliqué dans la vie économique de la Polynésie au travers de multiples mandats de représentation. Il a été membre du Conseil Économique Social et Culturel, président du Medef, plusieurs mandats de président du Syndicat des industriels de Polynésie française, représentant de l’industrie au Comité Consultatif d’Agence de l’Institut d’Émission d’Outre-Mer, administrateur de la SOFIDEP (banque de développement), de l’Université du Pacifique Sud… |
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Dr Véronique BELLON-MAUREL
ingénieur agronome et ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts, est directrice adjointe du département Mathnum à l’INRAE. Elle s’est spécialisée dans les capteurs en agriculture, puis dans l’évaluation environnementale. En 2016, elle monte à Montpellier l’Institut Convergences Agriculture Numérique #DigitAg, financé par le Programme Investissement d’Avenir (France 2030) et qu’elle dirige depuis. Basé sur des recherches interdisciplinaires faisant dialoguer sciences sociales, sciences du numérique et agronomes, ce dispositif s’attache à construire les socles académiques pour le développement d’une agriculture numérique responsable en France et dans les pays du Sud. Il est unique en France et dans le monde. En 2020, elle crée le living lab Occitanum (Occitanie Agroécologie Numérique), qui vise à mobiliser les technologies numériques pour favoriser le développement de l’agroécologie et de l’alimentation de proximité. Elle est membre de l’Académie des Technologies depuis 2020.
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Daniel BENAMOUZIG
est sociologue, directeur de recherche au CNRS au Centre de sociologie des organisations. Il est titulaire de la Chaire Santé de Sciences Po, et président du conseil scientifique de l’École des Hautes Études en Santé Publique. Il est membre du Conseil national de l’Alimentation, et a été membre de nombreuses instances dans le champ de la santé publique. De 2020 à 2022, il a notamment été membre du Conseil scientifique Covid-19. Ses travaux portent sur les institutions et sur la régulation du secteur de la santé. Daniel Benamouzig porte en particulier intérêt aux acteurs et aux raisonnements économiques. Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques et de plusieurs ouvrages, parmi lesquels, avec Joan Cortinas-Munos, Des Lobbys au menu, les entreprises agroalimentaires contre la santé publique, paru en 2022 (Éditions Raisons d’agir). |
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Mélanie BÉNARD-CROZAT
est Rédactrice en chef de la revue Sécurité & Défense Magazine (S&D Magazine) dédiée à l’actualité professionnelle du monde de la sécurité et de la défense, et a débuté sa carrière à l’international. Directrice de communication dans une société privée en Grèce, elle a rejoint le ministère français des Armées où elle a assumé, successivement, les fonctions d’officier de communication dans une unité de renseignement, puis d’officier de communication et responsable des relations internationales au coeur d’une unité parachutiste. Elle a assuré parallèlement des missions de journalisme au profit de l’état-major des armées sur différents théâtres d’opérations dont le Kosovo et l’Afghanistan. En 2011, elle quitte l’institution militaire pour créer sa maison de presse et d’édition. Modératrice de déjeuners, de dîners-débats ou conférences au profit d’institutions, ministères et acteurs majeurs de la sécurité, de la défense et du numérique, en France comme à l’international, Mélanie Bénard-Crozat a également écrit plusieurs ouvrages dédiés à ces thématiques. Elle intervient aujourd’hui auprès des autorités, des sphères politiques, et accompagne de nombreux évènements internationaux autour des thématiques précédemment citées.
Elle est engagée depuis 2015, en qualité de journaliste, auteure et éditrice, au profit de l’éducation des enfants défavorisés en Asie du Sud-Est. En 2021, elle rejoint le comité scientifique de plusieurs universités afin d’accompagner le développement de nouvelles formations dédiées à la sécurité, la cybersécurité, la défense et la géopolitique. Elle est également présidente du International Digital Peace Funds, fondation oeuvrant pour un numérique de confiance et la cyberpaix.
Dans la continuité des actions portées autour des enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux, elle lance, avec son équipe, le média IMPACT FOR THE FUTURE en décembre 2022, dont elle est la rédactrice en chef. |
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Luc BENOIT-CATTIN
est diplômé de l’École polytechnique et de l’École des mines de Paris. Entre 1988 et 1995, il a occupé divers postes au sein de l’administration du ministère chargé de l’Industrie.
De 1995 à 1997, il a été conseiller technique auprès du ministre chargé de l’Industrie. En 1997, il intègre le groupe Pechiney comme directeur d’usine, puis comme responsable de business units dans le laminage de l’aluminium.
En 2002, il rejoint CGG, une entreprise de services géophysiques, où il est successivement directeur des ressources et de la performance opérationnelle, directeur de l’offshore, puis, de 2007 à 2010, membre du comité exécutif en tant que directeur général de l’Hémisphère Est, avant d’être nommé directeur général des services géophysiques.
En 2011, il rejoint l’industrie de la chimie en tant que directeur général Industrie & RSE d’Arkema. Il a été élu président de France Chimie (organisation professionnelle qui représente les entreprises de la chimie en France) en avril 2019 et a rejoint le conseil d’administration du Conseil européen de l’industrie chimique en octobre 2020. |
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Alain BENSOUSSAN
est avocat à la cour d’appel de Paris. Il est un précurseur du droit des technologies avancées et un expert reconnu du droit des données à caractère personnel, dont il a accompagné l’émergence dès 1978. Il a fait de l’élaboration de concepts nouveaux l’une de ses marques de fabrique : domicile virtuel, droits de l’homme numérique, vie privée résiduelle, etc. En 2012, après avoir créé Lexing®, premier réseau international à fédérer des avocats en droit du numérique et des technologies avancées, il lance au sein de son cabinet un département sur le droit de l’intelligence artificielle et des technologies robotiques, y voyant « la reconnaissance par le droit d’une mutation technologique au moins aussi importante que l’ont été l’informatique et les réseaux sociaux au XXe siècle ». Il est président fondateur de l’Association des Data Protection Officers (ADPO). |
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Pr Abdelilah BENYOUSSEF
a obtenu son Doctorat d’État à l’Université Paris-Sud en 1983. Il est membre permanent de l’Académie Hassan II des Sciences et technologies au Maroc, depuis 2006. Il est coordinateur national du Pôle de compétences en modélisation de la matière condensée et des systèmes. Il est également rédacteur en chef du Moroccan Journal of Condensed Matter. Il est président de la Société marocaine de physique statistique et de matière condensée. Les principaux sujets d’intérêt d’Abdelilah Benyoussef sont le calcul ab initio et la méthode Monte-Carlo dans la modélisation et la simulation de nouveaux matériaux pour les énergies renouvelables ; le magnétisme et la transition de phase dans la matière condensée ; les systèmes complexes et l’auto-organisation critique en physique statistique. Il est coauteur de plus de 400 publications de recherche et chapitres de livres et d’une centaine de présentations de conférences, dont de nombreux articles et exposés en tant qu’invité. Il a coprésidé ou coorganisé plusieurs conférences internationales. Il détient un certain nombre de brevets et a supervisé 40 candidats à la recherche postuniversitaire. |
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Côme BERBAIN
est directeur de l’innovation du groupe RATP et directeur du programme« Véhicule autonome ». Il est Ingénieur du corps des Mines et docteur en cryptographie ; son parcours alterne entre entités privées (Orange, Trusted Logic) et publiques (ministère de la Défense, ANSSI, direction interministérielle du Numérique) dans les domaines de la transformation numérique et de la cybersécurité. En 2017 et 2018, il est conseiller au cabinet du secrétaire d’État chargé de la Transition numérique, où il porte les sujets relatifs à la transformation numérique de l’État et la confiance numérique, avant de devenir Chief Technology Officer de l’État à la direction interministérielle du Numérique en 2019. Il rejoint la RATP en novembre 2019.
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Matthieu BERGOT
est né en 1969. Il a fondé Tabga en 2020, et développe une activité de conseil en stratégie de décarbonation, principalement pour des entreprises basées dans les outre-mer. Il intervient par ailleurs à Sciences-Po à Lille (master « Management Responsable des Entreprises / RSE : Enjeux environnementaux et Stratégie climatique »).
Son engagement dans les outre-mer inclut des missions : en Polynésie Française (1990) comme officier dans la Marine nationale ; en Martinique, Guadeloupe et Guyane (2010-2017), Cuba et Haïti comme délégué général Apprentis d’Auteuil Caraïbe-Guyane ; en Martinique, comme fondateur et dirigeant (2017-2020) de l’ICEA (université privée).
Depuis 2020 il est intervenu à nouveau en Guyane et en Martinique, ainsi qu’à Mayotte. Depuis 2022, il est membre du think tank de la FEDOM.
Il est diplômé de l’École polytechnique (89) et de Telecom Paris, qui ont marqué les quinze premières années de sa carrière en marketing, développement, conseil et innovation dans les télécoms et les nouvelles technologies. |
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Philippe BERNA
a été nommé en tant que Médiateur de la filière aéronautique et spatiale lors du conseil d’administration du GIFAS du 1er octobre 2020. Il a succédé à Jean-Pierre Salaün, qui était Médiateur de la filière depuis 2014.
Il est, depuis 2014, responsable du pôle Innovation et numérique auprès du Médiateur des entreprises au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Il y est également Médiateur national délégué.
Il a débuté sa carrière professionnelle au sein d’Alcatel Défense, qui sera ensuite intégré au groupe Thales (Thales Avionique et Thales Communications). En 1991, il a créé la société Qualience, société d’expertise dans les systèmes complexes à base de logiciels embarqués. De 2003 à 2014, il a été président de la société Kayentis, dont il est le fondateur. Cette société est spécialisée dans l’édition de solutions logicielles d’écriture numérique à base de papiers communicants.
Par ailleurs, Philippe Berna est président d’honneur du Comité Richelieu. |
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Nathalie BERNARD
Anciennement manager au sein d’une grande entreprise, docteur en sciences de gestion de l’Université Grenoble Alpes et actuaire diplômée du CNAM Paris, est maitre de conférences à l’iaelyon en sciences de gestion des ressources humaines. Ses recherches portent sur la relation entre le bien-être au travail et la performance de l’entreprise que ce soit au travers de la représentation qu’en ont les acteurs ou bien au travers des voies possibles de conciliation, notamment par le pilotage des conditions de travail et des pratiques de gestion des ressources humaines. La théorie des paradoxes en constitue le cadre conceptuel de référence. |
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Après avoir soutenu une thèse à l’IAE de Paris (Université Paris 1
Sorbonne),
Salomon
BERNIER-KHEDACHE
est désormais maître de conférences à l’IAE Gustave Eiffel (Université du même nom à Marne-la-Vallée et laboratoire IRG). Ses recherches portent sur le rôle de l’instrumentation de gestion dans des contextes de mutation (notamment le cas des réductions d’effectif) et dans le secteur de l’Économie sociale et solidaire. Ses travaux ont eu une visée majoritairement compréhensive et s’appuient plutôt sur des démarches qualitatives.
En termes d’enseignement, il intervient principalement en pilotage de la performance, contrôle de gestion et méthodologie de mémoire. Il est également responsable de la licence 3 CCA de l’IAE.
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Nicolas BERROD
est journaliste au Parisien depuis près de cinq ans. Il y traite notamment des questions de sciences, de médecine, d’environnement et de politique. De formation scientifique à la base (une année d’études d’ingénieur à la suite de son bac S), il s’est très vite passionné pour l’épidémie de Covid. Son activité professionnelle y a été en très grande majorité consacrée durant les deux premières années de la pandémie, avec notamment l’écriture de nombreux articles basés sur des données et illustrés par des infographies. Dans ce cadre, il a eu de nombreuses occasions d’échanger avec plusieurs instances fournisseuses de données, comme Santé publique France, l’Assurance maladie, ou encore la direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees). Par la suite, il a eu l’occasion de s’intéresser à d’autres sujets dans les domaines de la santé, du climat, de l’énergie. |
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François BERTIÈRE
est ingénieur (X69, École nationale des Ponts et Chaussées 74) et architecte DPLG. Après un début de carrière au sein de l’administration centrale du ministère de l’Équipement et à la DDE de Haute-Corse, il a exercé les fonctions de directeur du développement urbain de la ville nouvelle de Cergy Pontoise. En 1985, il rejoint le groupe Bouygues, où, après avoir occupé diverses fonctions, il est nommé PDG de Bouygues Immobilier de 2001 à 2019. Il est aujourd’hui président de la Foncière Fiminco Reim.
Il est membre de l’Académie des technologies depuis 2016. |
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Brunessen BERTRAND
est Professeure agrégée de droit public à l’Université de Rennes 1, spécialiste des questions numériques : intelligence artificielle, souveraineté numérique, cybersécurité, régulation des plateformes (marchés et services numériques), lutte contre la désinformation, identité numérique, blockchain, services publics numériques, gouvernance des données de santé, impact environnemental du numérique, etc.
Elle est directrice du Centre de recherches en droit européen de l’Université de Rennes 1.
Brunessen Bertrand est titulaire d’une chaire Jean Monnet, dans le cadre de laquelle elle dirige plusieurs projets de recherche collectifs : souveraineté numérique, données de santé, données environnementales, blockchain, intelligence artificielle, régulation des plateformes, métavers, etc.
Elle dirige plusieurs thèses actuellement sur des sujets tels que Blockchain & Privacy, le droit européen de la cybersécurité, l’utilisation de l’IA dans l’action publique.
Elle a rédigé une pluralité d’articles sur le droit européen du numérique et dirigé plusieurs ouvrages collectifs sur La politique européenne du numérique (Larcier, 2022) ou le Règlement général pour la protection des données personnelles, aspects institutionnels et matériels (Mare & Martin, 2020). |
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Jean-Paul BETBEZE
HEC 72, est titulaire d’un doctorat d’État et d’une agrégation des facultés de sciences économiques. Il a été successivement professeur à l’Université Paris Panthéon-Assas, chef économiste du Crédit lyonnais et du Crédit agricole, puis créateur d’une société de conseil (avec son épouse), étant notamment le conseiller économique de Deloitte.
Quinze ans de faculté, vingt-trois ans et demi de banque
et de finance, cinq ans de conseil et membre pendant huit ans du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre, il est l’auteur de nombreux ouvrages, rapports (plus de vingt) et articles.
Pour plus d’informations : https://www.jpbetbeze.com |
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Jean-Pierre BIRAT
est ingénieur, formé à l’École des mines de Paris et à l’Université de Californie, à Berkeley. Jean-Pierre Birat est le fondateur et le président de IF Steelman, une SAS de consulting intervenant sur les questions d’environnement et de société en lien avec les matériaux. Il a travaillé quarante-deux ans dans la recherche sidérurgique à Maizières-lès-Metz (IRSID, puis ArcelorMittal Research). Il a ensuite dirigé ESTEP, la plateforme technologique européenne de l’acier en tant que Secrétaire général, à Bruxelles.
Initialement métallurgiste, spécialisé en génie des procédés, il a évolué vers les questions d’environnement, dont le changement climatique ou l’économie circulaire, et travaillé sur leur dimension sociétale et éthique. Il a dirigé pendant une quinzaine d’années le programme européen ULCOS. Il continue à publier largement sur les questions de neutralité carbone, une réflexion s’appliquant en particulier à l’acier et à la sidérurgie, dont l’utilisation de l’hydrogène. Il a siégé au comité scientifique du FCH-JU, le programme européen de recherche sur l’hydrogène et les piles à combustible, et ce jusqu’à la disparition de ce comité.
Il enseigne à l’Université de Sciences et technologie de Beijing.
Il est le créateur des conférences « Société et matériaux » (SAM) organisées en Europe depuis seize ans, dont il préside le comité scientifique.
Il est le rédacteur en chef de la revue Matériaux et Techniques, qui a été créée en 1913 et qui est la dernière revue technique et scientifique sur les matériaux qui accepte des communications en français.
Ses publications les plus récentes sont :
• Sustainable Materials Science ‒ Environmental Metallurgy, EDP Sciences, 2020 et 2021, 1 026 pages ;
• ‟The environment, from the standpoints of philosophy, social sciences and political activism”, Matériaux et Techniques, vol. 107 (1), 2019 ;
• ‟Palimpsest and heterotopia, metaphors of the Circular Economy”, Matériaux et Techniques 107, 505, 2019 ;
• ‟Society, Materials, and the Environment: The Case of Steel”, Metals, 10, 331, 2020. |
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Le Dr Fatih BIROL
(@IEABirol)
est directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) à partir de septembre 2015. Sous sa direction, l’AIE a entrepris son premier programme de modernisation depuis sa création en 1974, avec une ouverture aux pays émergents du recours à l’Agence en tant que référence mondiale pour les transitions énergétiques. De même, l’Agence a vu son mandat élargi en matière de sécurité énergétique au-delà du pétrole pour englober le gaz naturel, l’électricité et les minéraux critiques.
Il a travaillé plus de vingt ans à l’AIE avant d’y assumer des fonctions exécutives. Il a notamment occupé le poste d’économiste en chef, étant responsable, entre autres, du World Energy Outlook, le rapport annuel phare de l’Agence.
Il a été désigné par les magazines Time, Forbes et le Financial Times comme une des personnalités les plus influentes de la scène énergétique mondiale. Il préside le Conseil de l’énergie auprès du Forum économique mondial (WEF) et participe également au Conseil consultatif placé auprès du Secrétaire général des Nations unies dans le cadre de l’initiative « Énergie durable pour tous ».
Il a reçu de nombreuses décorations, dont celles de l’ordre national de la Légion d’honneur de la France en 2022, de l’ordre du Soleil levant du Japon, de l’ordre royal de l’Étoile polaire de Suède, ainsi que les plus hautes décorations présidentielles conférées par l’Autriche, l’Allemagne, le Brésil et l’Italie.
Avant de rejoindre l’AIE, il a travaillé pour l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), à Vienne. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’Université technique d’Istanbul et d’un doctorat de l’Université technique de Vienne en économie de l’énergie. Il est également titulaire d’un Doctorat honoris causa de l’Imperial College de Londres. |
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Jean BIWOLÉ FOUDA
est Professeur des universités, agrégé en sciences de gestion, titulaire d’un doctorat Ph.D. en sciences de gestion à l’Université de Douala au Cameroun, et d’un doctorat Ph.D. en sciences économiques à l’Université de Mons en Belgique. Il est actuellement vice-recteur à l’Université de Ngaoundéré au Cameroun, après avoir été tour à tour directeur-adjoint de l’ESSEC de Douala et vice-doyen à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université de Yaoundé 2. Il dispense les cours de finance de marchés et de théorie financière dans plusieurs cycles de masters au Gabon, au Mali, au Sénégal, au Niger… Il dispense également le cours d’épistémologie des sciences de gestion en cycle doctorat dans toutes les universités publiques camerounaises et dans plusieurs universités africaines. Il en est de même du cours de théorie des organisations africaines qu’il dispense en plus en cycle doctorat aux étudiants du CESAG à Dakar et de la Business Science Institut (BSI) à Abidjan, et à la Faculté Warocqué de l’Université de Mons. Il est membre du corps professoral de la BSI (Luxembourg) et chercheur associé à la FSES de l’Université de Fribourg en Suisse. Ses travaux de recherche s’orientent vers les spécificités du management en Afrique. Il a ainsi publié, entre autres, sur les thèmes suivants : la RSE en Afrique ; l’entreprise africaine ; la sorcellerie dans la dynamique concurrentielle en Afrique ; la théorie du mécanisme conciliateur ; le développement durable des industries de réseaux en Afrique ; les théories des organisations africaines… Il est par ailleurs membre du comité scientifique de plusieurs revues et appartient à plusieurs sociétés savantes. |
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Doctorante à Grenoble INP-Université Grenoble Alpes, Véronique BLANC-BRUDE a eu une première partie de carrière de vingt ans en entreprise comme directeur RH et d’unités commerciales, en France et en Suisse. Sa dernière expérience au sein d’une société indienne spécialisée dans la digitalisation de la chaîne d’approvisionnement la conduira à vouloir mieux saisir le concept d’industrie 4.0, en démarrant une thèse. Son travail de recherche porte sur l’impact de l’automatisation 4.0 sur le métier de technicien opérateur de production, et ses dimensions en tension, dans le secteur de la micro-électronique. |
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Annie BLANDIN
est Professeur à l’IMT Atlantique, au sein du département Systèmes réseaux, cybersécurité et droit du numérique. Annie Blandin est co-responsable de la voie d’approfondissement « Plateformes numériques : infrastructures et marchés ». Outre ses enseignements en droit du numérique, elle effectue des travaux de recherche sur un ensemble de sujets qui vont de la régulation des télécommunications et des plateformes au droit des données, avec un accent sur les questions environnementales. La souveraineté numérique constitue le fil rouge de sa réflexion. Elle est enfin investie dans des activités d’aide à la décision publique et a notamment été membre du Conseil national du numérique lors de la mandature 2018/2020. Elle préside actuellement le pôle Innovation et prospective du Conseil national de l’information géolocalisée.
Publications : https://cv.archives-ouvertes.fr/annie-blandin |
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Luc BODINEAU
coordonne l’activité de l’Ademe relative à l’hydrogène depuis plus de dix ans, au sein de la direction Entreprises et transitions industrielles. Il a auparavant coordonné, en lien étroit avec le ministère chargé de l’Écologie, la mise en place du dispositif des certificats d’économie d’énergie, dans le domaine des bâtiments et de l’industrie. Diplômé de l’École centrale de Nantes, il a débuté sa carrière à l’Ademe au sein de la direction des bioénergies, en charge des impacts et bénéfices environnementaux. |
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Olivier BOGILLOT
Coordonne en tant que Président France l’ensemble des activités de Sanofi en France depuis mars 2020. Il représente l’entreprise auprès des autorités de santé et des organisations professionnelles françaises. Il était depuis trois ans directeur de cabinet de Paul Hudson, directeur général de Sanofi.
Ancien conseiller pour la santé, la dépendance et les politiques sociales à la Présidence de la République française, Olivier Bogillot a travaillé chez Merck KGaA, Amgen et Bristol-Myers Squibb, notamment dans les domaines de l’accès au marché, en France et en Europe. Il a rejoint Sanofi en 2015, où il a occupé différentes fonctions, notamment celle de directeur exécutif « Global Policy ». Olivier Bogillot est docteur en économie (Université Lyon I), titulaire d’un master en économie de la santé et santé publique et diplômé en biologie moléculaire et physiologie. Il siège au conseil d’administration du Leem (Les entreprises du médicament) et préside la Fédération française des industries de santé (FEFIS). |
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Thomas BOLLE
est officier de gendarmerie (lieutenant-colonel). Titulaire d’un DEA sécurité internationale et défense et d’un executive mastère d’HEC Paris, il est actuellement professeur au centre de formation des dirigeants de la gendarmerie. Il a exercé auparavant des responsabilités en métropole en gendarmerie mobile et départementale et à l’étranger (Europol). |
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Éric de BOLLIVIER
né le 21 août 1980, est diplômé de l’École Centrale Marseille.
Il a commencé sa carrière en tant qu’ingénieur d’exploitation à La Réunion, dans une des installations de production d’électricité en cogénération du Groupe ALBIOMA. De 2009 à 2019, il y occupe différents postes dont celui du directeur général de la Compagnie Thermique de Bois-Rouge, puis celui de directeur de la zone Réunion-Mayotte.
En 2019, il rejoint Tereos Océan Indien en qualité de directeur industriel. Il se voit confier la responsabilité des outils industriels de la Coopérative à la Réunion, de la production des sucres jusqu’aux activités de stockage et conditionnement. |
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Romain BONENFANT
est, depuis septembre 2020, chef du service de l’Industrie au sein de la direction générale des Entreprises (DGE). Il y exerçait précédemment les fonctions de sous-directeur des réseaux et des usages numériques. Diplômé de l’École polytechnique et ingénieur des Mines, il a commencé sa carrière en 2006 dans les institutions européennes, à la DG Concurrence de la Commission européenne en tant que rapporteur d’affaires de concentrations ou d’antitrust, puis à la Représentation permanente de la France auprès de l’UE sur les dossiers liés à l’économie numérique et à la culture. Il a ensuite intégré, en 2012, l’Arcep, où il était directeur chargé de la régulation des réseaux fixes haut débit/très haut débit, avant d’être nommé, en 2016, conseiller Entreprises et affaires industrielles au sein du cabinet du Premier ministre. Il a ensuite travaillé deux ans dans le conseil en stratégie pour le compte d’entreprises industrielles, avant de rejoindre la DGE. |
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Gérard BONHOMME
est Professeur émérite de l’Université de Lorraine, Institut Jean Lamour, UMR 7198 CNRS-Université de Lorraine.
Président de la Commission Énergie & Environnement de la Société Française de Physique.
Il est ingénieur de l’École Centrale de Nantes, docteur en physique des plasmas et docteur ès sciences.
Au cours de sa carrière universitaire, il a effectué des recherches en physique des plasmas, essentiellement dans le domaine de l’étude des instabilités et de la turbulence, avec une centaine d’articles publiés ; il a contribué à la création et à la gestion de structures et projets de recherche et de formation au niveau national et international (Erasmus Mundus notamment), dans le domaine de la fusion magnétique, en lien avec le projet ITER.
Il est actuellement Professeur émérite à l’Institut Jean Lamour à l’Université de Lorraine, très engagé dans la réflexion sur les thèmes liés à l’énergie, notamment en tant que président de la Commission Énergie & Environnement de la Société Française de Physique, et membre de l’Energy Group de la European Physical Society.
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Mickaël BONI
a étudié la médecine vétérinaire à Toulouse, et la pathologie tropicale et les maladies infectieuses à Marseille. Spécialisé dans l’hygiène des aliments et de l’eau, il travaille actuellement à l’Institut de recherche biomédicale des armées. Il est expert auprès de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). |
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Pierre BONIS
diplômé de la Sorbonne en philosophie et littérature, débute sa carrière au ministère des Affaires étrangères. Conseiller sur les questions de fracture numérique de 2002 à 2004, il devient en 2005 Chef du bureau des NTIC au ministère des Affaires étrangères. Il rejoint une première fois l’Afnic en janvier 2008 en qualité de responsable Produits et Partenariats, au sein de la direction de la communication. En janvier 2009, il est nommé conseiller au cabinet de la Secrétaire d’État au Développement de l’économie numérique. Il y est chargé des sujets d’innovation, de contenus et des affaires internationales. De novembre 2010 à février 2012, il poursuit sa mission de conseiller auprès de la ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Il rejoint l’Afnic une seconde fois en octobre 2012. Il y occupe le poste de directeur général adjoint. Spécialiste des questions de coopération internationale, il est également membre du conseil d’administration du CENTR, association européenne des registres nationaux de noms de domaine, de 2016 à 2020. Sur recommandation du conseil d’administration de l’Afnic, il est nommé directeur général de l’association au 1er septembre 2017. En 2018, il est co-président du comité d’organisation du Forum mondial sur la Gouvernance d’internet de Paris, organisé dans le cadre des Nations unies. Depuis 2019, il est également président du groupe de liaison sur la Gouvernance de l’Internet du CCNSO (ICANN).
Ses principales publications récentes sont « Les fractures numériques » dans l’ouvrage collectif Les défis du numérique, coordonné par Dalila Rahmouni-Syed Gaffar, éditions Bruyland, février 2019 ; avec Godefroy Beauvallet, « Les infrastructures du numérique », dans l’ouvrage collectif Numérique, action publique et démocratie aux Presses Universitaires de Rouen et Havre (PUHR), novembre 2020. |
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Philippe BOUCLY
est, depuis décembre 2017, président de France Hydrogène (dénommée auparavant AFHYPAC), l’association qui fédère les acteurs de la filière française de l’hydrogène et des piles à combustible, après en avoir été le premier vice-président pendant quatre ans.
Au sein de cette association, il représente GRTgaz, le principal opérateur français de réseau de transport de gaz naturel à haute pression en France.
De 2009 à avril 2013, Philippe Boucly a été le directeur général de GRTgaz. C’est durant son mandat que l’entreprise a pris le virage des gaz renouvelables, en particulier de l’hydrogène.
Il a réalisé toute sa carrière au sein de Gaz de France, devenu GDF Suez, puis ENGIE. Il y a occupé des fonctions opérationnelles en France et à l’international.
De 2002 à 2008, il a dirigé SPP, la société gazière slovaque, filiale de GDF Suez, de E-on (Allemagne) et de l’État slovaque. Précédemment, de 1994 à 2002, il a dirigé la coopération technique développée entre Gaz de France et Gazprom (Russie).
Philippe Boucly est ancien élève de l’École polytechnique (X72) et ingénieur de l’École des mines de Paris. Il est membre de l’Association des économistes de l’énergie et a été, de 2004 à 2008, président de la section slovaque des conseillers du commerce extérieur de la France. |
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Hélène BOURBOULOUX
est administrateur judiciaire au sein de l’étude FHBX. Diplômée d’HEC, elle a développé une expertise dans la restructuration financière de groupes sous LBO, dans la sécurisation de spin-off de filiales de grands groupes et dans les dossiers d’envergure supranationale. Forte de plus de vingt ans d’expérience, elle a piloté plus de 2 000 mandats de procédures collectives, de procédures amiables en prévention de l’insolvabilité, et d’administration provisoire en matière commerciale et civile, en développant au sein de FHBX des pôles d’expertise pour accompagner les restructurations sociales, opérationnelles, immobilières et financières.
En treize ans, elle a œuvré à la restructuration de plus de 70 Mds€ de dettes pour des entreprises employant au total près de 500 000 salariés et correspondant à un chiffre d’affaires global de 80 Mds€. |
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François BOURRIER-SOIFER
a effectué une première partie de carrière en qualité d’avocat au barreau de Paris puis a rejoint en 2020 la société Preligens en tant que Directeur général adjoint, dont il était précédemment investisseur et membre du conseil d’administration. Il y assure désormais des fonctions en lien avec les opérations, le commerce et la coordination de programmes gouvernementaux, dans le domaine de l’intelligence artificielle appliquée à la défense et au renseignement. |
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Denis Joseph BRIÈRE
P. Eng., est pétrophysiciste et vice-président du département d’ingénierie de Chapman Petroleum Engineering Ltd., un cabinet d’ingénierie spécialisé en systèmes pétroliers et gaziers basés à Calgary en Alberta (au Canada).
Il est l’expert qui accompagne Hydroma dans ses travaux de recherche et d’évaluation des ressources, depuis le début de l’aventure dans laquelle s’est engagée cette société. |
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Christian BRODHAG
est ingénieur civil des Mines et docteur es science. Il est professeur émérite à l’École des mines de Saint-Étienne (membre de l’Institut MinesTélécom). Ses travaux et l’enseignement qu’il dispense portent sur le développement durable, la responsabilité sociétale et l’innovation. Il a dirigé 14 thèses portant sur ces thèmes et contribué à plus de 250 articles scientifiques.
Il a été délégué interministériel au Développement durable de 2004 à 2008.
Il préside Construction21, le média international sur la construction et la ville durables qui est présent dans onze pays d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Il en préside le chapitre français, l’association Construction21 France, qui réunit plus de 160 adhérents, entreprises et organisations impliqués dans l’innovation et les solutions dans les domaines du bâtiment, des éco-quartiers et des infrastructures urbaines.
Il préside aussi l’association le Pôle éco-conception, qui est le centre national français sur l’éco-conception et la performance par le cycle de vie
(www.eco-conception.fr). |
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Stéphane BROSSARD
est ingénieur Centrale Nantes promo 1994.
Il a été ingénieur BET CMOI de 1955 à 2000, directeur commercial CMOI de 2000 à 2005, directeur général CMOI de 2006 à 2012, directeur agence Eiffage Réunion de 2012 à 2015, directeur patrimoine CBO territoria de 2016 à 2020.
Il est président Argos Habitat et Argos Industrie depuis 2021.
Il a présidé aussi plusieurs associations (FRBTP / ACERBAT).
Et il a d’autres mandats d’administrateurs (SHLMR / UBP / ADIL / CAUE). |
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Hoang BUI
est coordonnateur de deux stratégies nationales : le développement de l’hydrogène décarboné et la décarbonation de l’industrie. Il est rattaché au Secrétariat général pour l’investissement, sous l’autorité du Premier ministre, depuis février 2021. La stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné a été annoncée par le gouvernement en septembre 2020 : elle rassemble le ministère de la Transition écologique, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ainsi, il coordonne les travaux à mettre en œuvre dans le cadre de cette stratégie nationale, en lien avec le Conseil national de l’hydrogène, et en rend compte au comité exécutif du conseil de l’innovation.
Il est ingénieur général des Mines. Il a exercé des activités dans les domaines de l’inspection des installations classées, du développement économique et de l’énergie. De 2014 à 2018, il a été chef du bureau Aéronautique, naval, ferroviaire, mécanique et machines de production à la direction générale des Entreprises (DGE) du ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Il a rejoint ensuite la direction générale de l’Énergie et du Climat (DGEC), au ministère de la Transition écologique, comme chef du bureau Ressources énergétiques du sous-sol, où il était en charge, de 2018 à 2021, de l’exploration et la production d’hydrocarbures, du stockage souterrain de gaz et de la géothermie. Il a été membre du conseil d’administration de l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA), du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et des centres techniques des industries de la mécanique, de la fonderie et de la construction métallique. Il a représenté le ministère de l’Économie et des Finances au Conseil pour la recherche aéronautique civile (CORAC) et au Conseil d’orientation pour la recherche et l’innovation de la mer (CORIMER). Il a aussi représenté le ministère de la Transition écologique au conseil d’administration des Mines de potasse d’Alsace. |
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Alain BURTIN
est directeur des programmes Management d’énergie à EDF R&D. Il est diplômé de l’École nationale des Ponts et Chaussées et possède un DEA en intelligence artificielle. Il a rejoint la R&D de EDF en 2007 après un parcours qui l’a amené à oeuvrer au sein de cette entreprise dans le service Études économiques générales, à la direction internationale, au pôle Industrie et à la direction Optimisation Trading.
Dans le cadre du développement du groupe EDF et comme consultant pour des sociétés d’électricité étrangères, il a acquis une large expérience des systèmes et marchés électriques en France, en Europe et à l’international. Son expertise porte sur l’économie et la gestion des systèmes électriques. Il a notamment développé le modèle de dispatching national uruguayen (UTE) et le modèle de gestion du marché de gros argentin (CAMMESA). Il a réalisé des études de plans directeurs Production (Sichuan, Sénégal, Bulgarie), conduit des projets hydrauliques (Thaïlande, Costa Rica, Cameroun) et réalisé des études tarifaires et institutionnelles (Argentine, Mexique, Ukraine, Russie). Dans le cadre de l’ouverture des marchés en Europe, il a mis en place une compétence d’analyse du marché européen.
L’ambition du programme « Management d’énergie » est d’accompagner le groupe EDF dans le contexte de la transformation des systèmes énergétiques et des marchés électriques. Cette ambition se décline au travers de deux actions concrètes : anticiper les évolutions et éclairer les enjeux, et fournir les méthodes et les outils nécessaires pour cela. Le programme réalise des études et des analyses technico-économiques des systèmes énergétiques du futur, développe les méthodes et outils d’aide à la décision pour la valorisation d’un portefeuille d’actifs allant de l’investissement jusqu’à la gestion à court terme, contribue à la maîtrise des impacts du changement climatique sur les activités du groupe et renforce la capacité de gérer l’exposition de l’équilibre offre-demande aux aléas grâce à des outils avancés de prévision de la production EnR à différentes mailles. |
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Guillaume CADIOU
est délégué interministériel aux restructurations d’entreprises depuis octobre 2020. Il a commencé sa carrière à la direction du Budget, avant de la poursuivre à la Caisse des dépôts et consignations. En 2009, il a été nommé directeur adjoint du cabinet de Patrick Devedjian, ministre auprès du Premier ministre chargé de la mise en œuvre du Plan de relance. En 2011, il a rejoint le groupe Imerys, où il a été directeur de la stratégie et du développement, puis directeur général de filiale opérationnelle. En 2017, il a été nommé président du directoire de la société de services financiers Kepler Cheuvreux. |
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Alain CADIX
a eu un parcours professionnel construit en alternance entre l’industrie aéronautique et l’enseignement supérieur. Il a été successivement ingénieur dans l’armée de l’Air, puis à la Snecma ; professeur au département Stratégie, hommes et organisation de l’ESCP ; directeur des ressources humaines, puis directeur de la communication de Dassault Aviation ; directeur de l’ESIEE Paris (école d’ingénieurs), puis de l’ENSCI – Les Ateliers (école de design industriel). Il a présidé la Conférence des grandes écoles. Il est membre de l’Académie des technologies, délégué aux compétences et à la formation. Il préside le Campus des métiers et des qualifications industries de la mobilité en Normandie.
Alain Cadix est ingénieur de l’école de l’Air et docteur en sciences de gestion de l’Université Paris Dauphine. Il a été auditeur du Centre des hautes études de l’armement. |
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Patrice CAINE
diplômé de l’École polytechnique et de l’École des mines de Paris, est ingénieur en chef du corps des Mines. Il a débuté sa carrière en 1992 au sein du groupe pharmaceutique Fournier, avant de devenir conseiller en fusions et acquisitions et stratégie d’entreprise à Charterhouse Bank Limited à Londres.
De 1995 à 2002, il a occupé différents postes à responsabilité au sein de services de l’administration française. En 2002, il rejoint la direction de la Stratégie du Groupe Thales, avant d’occuper des postes de direction dans différentes unités : aéronautique et navale, communications, navigation et identification, systèmes aériens, produits de radiocommunications, réseaux et systèmes d’infrastructure et systèmes de protection. En février 2013, il rejoint la direction générale de Thales en qualité de directeur général Opérations et performance.
En décembre 2014, il est nommé président-directeur général du Groupe Thales.
Il est vice-président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), depuis 2015, et président de l’Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT), depuis 2019. En 2020, il devient vice-président de France Industrie, président du Cercle de l’industrie et membre du comité exécutif du Conseil national de l’industrie. En 2021, il est nommé au Comité de surveillance des investissements d’avenir.
Il est membre du conseil d’administration de Naval Group, depuis 2015, et membre du conseil d’administration du Groupe L’Oréal, depuis 2018.
Patrice Caine a reçu la médaille de la Défense nationale, échelon bronze. En 2014, il est nommé chevalier de l’ordre national du Mérite, puis, en 2017, chevalier de la Légion d’honneur. |
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Jean-Baptiste CALCOEN
est diplômé de l’IEP de Lille en 1996 et intègre l’École Nationale Supérieure de la Sécurité Sociale en 1999. À l’issue de sa formation, il rejoint la branche Assurance maladie et exerce des fonctions de manager stratégique puis d’agent de direction respectivement dans les CPAM de Côte d’Or et d’Ille-et-Vilaine, en charge notamment du pilotage de la relation clients et des services métiers (frais de santé, revenus de remplacement, risques professionnels). Le 1er juillet 2015, il prend la direction de la CPAM de la Mayenne et participe activement à la gestion de la première vague de Covid-19 qui frappe le département en juillet 2020. Le 7 septembre 2020, il rejoint la Caisse nationale d’Assurance maladie pour prendre la direction de la Mission nationale “Contact Tracing”, en charge du pilotage et de l’animation des 103 plateformes de contact-tracing mises en oeuvre en mai 2020. Le 1er juin 2022, il prend la direction de la CPAM d’Ille-et-Vilaine et la direction de la coordination régionale de la gestion du risque. |
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Fabien CANOLLE
Après une expérience en tant que consultant en management et organisation, puis praticien RH, a soutenu sa thèse en sciences de gestion fin 2019 sur la professionnalisation des jeunes diplômés de doctorat en investissant la théorie historico-culturelle de l’activité. Il est aujourd’hui enseignant-chercheur maître de conférences en sciences de gestion à l’Université Grenoble Alpes (Grenoble INP/IAE) au sein du laboratoire CERAG. Ses centres d’intérêts sont : les approches par l’activité, les dispositifs de professionnalisation au travail, et la coordination professionnelle dans les organisations de santé. |
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Emmanuel CAQUOT
est né le 5 août 1954.
Il est Ingénieur général des Mines honoraire.
CGE - Conseil général de l’Économie :
Membre associé
2019-2013 Chef de la mission de la tutelle des écoles
2013- 2012 Membre
Ambassades de France :
2012-2009 Chef du service économique d’Oslo (Norvège)
DGE - Direction Générale des Entreprises :
2009-2005 Chef du service des Industries Manufacturières et des Activités Postales
DIGITIP - Direction générale de l’industrie, des technologies de l’information et des postes :
2005-1999 Chef du service des technologies et de la société de l’information
France Télécom :
1999-1998 Chef du Service du pilotage de la cohérence du système d’information
1998-1997 Directeur de la Prospective et des Programmes, R&D
1997-1994 Directeur développement des Services et Réseaux – Nanterre
CNET - Centre National d’Études des Télécommunications :
1994-1991 Conseiller Spécial du Directeur
1991-1982 Chef de département de recherche - Bagneux
1982-1979 Ingénieur de Recherche microélectronique - Grenoble |
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Noémie CARON
est titulaire d’un master mention Droit parcours « Cyberjustice » effectué à la faculté de droit de Strasbourg.
Elle a effectué son stage de fin d’études concernant le master Cyberjustice au sein du Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace en tant que rédactrice juridique.
Elle est actuellement auditrice du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) au sein du master II Droit, économie et gestion mention criminologie, parcours expertise criminologique (sécurité, défense, renseignement). |
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Lucien CASTEX
est le représentant de l’AFNIC pour les affaires publiques et les partenariats. Il représente l’Afnic en France et à l’International dans le champ des politiques publiques liées au développement de l’internet et du numérique. À ce titre, il coordonne le Forum français sur la gouvernance de l’Internet (FGI France) et participe à l’organisation du Forum mondial organisé sous l’égide des Nations Unies (UN IGF). Depuis 2022, il est le point focal de l’Afnic au sein de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et au sein des groupes de travail interministériels dédiés.
Il siège également au sein de l’Observatoire de la haine en ligne de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) et est membre du Conseil d’administration du think tank Renaissance numérique.
Il est par ailleurs chercheur associé au sein de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 et a été nommé au sein de la CNCDH.
Dernières publications :
CASTEX L. (2023), « La gouvernance de l’internet et la construction d’un nouveau multilatéralisme », La souveraineté numérique (dir. Bertrand B.), Larcier, à paraître 2023.
CASTEX L. (2023), « Le chiffrement des communications électroniques, du droit au code. La construction d’un droit français du chiffrement en tension », Gouverner par les données ? (dir. Theviot A.), ENS Éditions.
CASTEX L. (2023), « La transition écologique face à la transition technologique », Le droit public économique du monde d’après, Mare & Martin.
ROSSI J., MUSIANI F. & CASTEX L. (2022), « La gouvernance d’Internet, entre infrastructures et espaces socio-politiques : apports de la recherche », Terminal, pp. 132-133.
CASTEX L. (2022), « Allers et retours de la neutralité d’internet », Droits fondamentaux et crise du pluralisme (dir. Bottini F.), Mare & Martin.
PERARNAUD C., ROSSI J., CASTEX L. & MUSIANI F. (2022), “‛Splinternets‚: Addressing the renewed debate on internet fragmentation [Research Report] Parlement Européen” ; Panel for the Future of Science and Technology (STOA).
CASTEX L., FAVRO K. & ZOLYNSKI C. (2021), « Lutter contre la haine en ligne : de l’appel du 18 juin au discours de la méthode », Recueil Dalloz 2021, pp. 246-25. |
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Serge CATOIRE
est ingénieur général des Mines. Il travaille depuis ses débuts professionnels sur des sujets industriels et internationaux : tout d’abord, au sein de l’administration, en particulier en tant que conseiller technique au sein du cabinet de Hubert Curien, ministre de la Recherche et de la Technologie, puis dans l’industrie aéronautique et spatiale. Entre autres fonctions, il a été directeur technique et industriel du groupe Aérospatiale, directeur général d’Aérospatiale Missiles, puis PDG de Reims Aerospace. En 2012, il rejoint le ministère chargé de l’Économie et des Finances pour exercer au sein du conseil général de l’Économie, dont il préside le comité de l’inspection. Il est également le référent Économie du conseil. À ce titre, il participe régulièrement à des missions portant notamment sur des sujets liés à l’économie d’entreprise. |
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Geneviève CAUSSE
est agrégée des universités en sciences de gestion, titulaire d’un master en droit public, diplômée de l’École du Trésor, expert-comptable. Elle est Professeur émérite de l’Université Paris-Est Créteil et de l’ESCP Business School. À l’Université Paris-Est, elle était responsable du DESS Contrôle de gestion et audit opérationnel. À l’ESCP, membre du département audit et comptabilité du campus de Paris, elle a enseigné la comptabilité, la finance d’entreprise, le contrôle de gestion, aux élèves et aux cadres d’organisations publiques et privées. Parallèlement à son activité d’enseignante, elle a été impliquée dans de nombreux projets pédagogiques : création de diplômes de 3e cycle en apprentissage (Université Paris-Est, UFHB à Abidjan, Université de Ouagadougou), création de centres de formation au management (Niger et Guinée), et d’établissements d’enseignement supérieur (Burkina), direction scientifique d’un programme franco-russe à l’Université Lomonosov de Moscou durant six ans (Projet de la CCI Paris IdF), audits d’établissements d’enseignement supérieur dans les pays du Maghreb et d’Afrique pour le ministère des Affaires étrangères et l’Union européenne. Actuellement, elle partage son temps en activités pédagogiques de recherche et de publication : interventions dans des séminaires spécialisés ou conférences, direction scientifique du comité de rédaction d’une revue, direction de projets doctoraux, membre de plusieurs comités de rédaction. Ses articles et ouvrages portent, notamment, sur la comptabilité, la gestion de trésorerie, les systèmes de financement particuliers, sur l’entrepreneuriat. Ses travaux mettent un accent particulier sur la nécessaire adéquation des méthodes et outils de gestion au regard des contextes économiques, sociaux et culturels dans lesquels ils sont implantés. |
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Frédéric CAVAZZA
consultant et conférencier, travaille dans les métiers de l’internet depuis plus de vingt-cinq ans. Spécialiste du marketing digital (commerce en ligne, médias sociaux, mobiles, plateformes numériques, Web3, intelligence artificielle…), il accompagne les grandes marques européennes dans leur compréhension des nouveaux usages et leur transformation numérique. En tant qu’entrepreneur, il a co-créé SYSK, cabinet conseil et formation. Il se présente en tant que marketing technologist, et est l’auteur de deux livres (Social Business et Internet mobile) ainsi que le rédacteur du blog FredCavazza.net depuis près de vingt ans. |
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Giovanni CELESTE
est le fondateur de la société Dodorassik Games, studio de jeu vidéo indépendant qui concentre ses projets sur l’impact du jeu vidéo sur les enjeux de société tels que l’éducation, le développement durable ou encore l’inclusion.
À titre bénévole, il s’implique aussi dans le développement du territoire réunionnais. Il est membre du conseil d’administration de Digital Réunion, association des entreprises du numérique à La Réunion, où il préside la commission Jeu Vidéo & ICC. Il est aussi membre du conseil d’administration du Collectif Bouftang, association régionale des professionnels du jeu vidéo ; du bureau de l’association Webcup, qui œuvre contre la fracture numérique et anime le territoire avec des actions en faveur de l’entrepreneuriat et du numérique ; et de l’International Game Developer Association : Climate Change.
Il intervient ponctuellement en tant que formateur sur les sujets du mindset entrepreneurial ; le jeu et l’impact sociétal ; l’accompagnement des personnes éloignées de l’emploi ; mais aussi parfois des sujets techniques comme le code ou le graphisme. |
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Yara CHAKHTOURA
est ingénieure diplômée de l’École centrale Paris et est titulaire d’un master en gestion du changement climatique de l’Université d’Oxford.
Elle a débuté sa carrière chez LEK Consulting, cabinet de conseil en stratégie, au sein duquel elle a mené des projets pour le compte de grandes entreprises et de fonds d’investissement, en particulier dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement.
En 2010, elle rejoint le département Stratégie du groupe Areva, notamment pour exercer au sein de sa division Renouvelables (éolien, solaire, biomasse, hydrogène). Elle est nommée, à la mi-2011, à la tête de la direction des Ventes éolien en mer France, laquelle a été en charge des premier et second appels d’offres lancés par le gouvernement français. Dans ce cadre, Areva Wind (devenu depuis Siemens-Gamesa) a été sélectionné, avec ses partenaires, pour la réalisation d´un total de 1,5 GW et s’est engagé à la création d’une base industrielle pour la fabrication de nacelles et de pales au Havre.
Fin 2014, elle intègre TechnicAtome (ex-AREVA TA), société spécialisée dans la propulsion nucléaire navale pour la Défense nationale et dans les réacteurs de recherche, notamment pour la production de radio-isotopes médicaux. Elle en devient la directrice du commerce et des coopérations industrielles. Elle est membre du comité exécutif et est l’un des directeurs d’établissement en charge de la sûreté et de la sécurité du personnel sur site et des instances représentatives du personnel.
En avril 2018, elle est nommée directrice générale de Vattenfall Éolien, filiale française des activités Énergies renouvelables du groupe suédois, lequel est présent en France depuis plus de vingt ans, dans la fourniture d’énergie. Vattenfall est notamment candidat aux appels d’offres éolien en mer pour des projets en Normandie, en Bretagne Sud et en Méditerranée.
Elle est également administratrice de l’École navale depuis 2017 et de France Énergie éolienne depuis fin 2018. Elle est également présidente de la commission Offshore.
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Pierre-André de CHALENDAR
est président du conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain. Diplômé de l’Essec et ancien élève de l’École nationale d’administration, ancien inspecteur des Finances, il a été adjoint du directeur général chargé de l’Énergie et des Matières premières au ministère de l’Industrie.
Il entre en 1989 à la Compagnie de Saint-Gobain comme directeur du Plan, puis occupe différents postes aux abrasifs. Délégué général pour le Royaume-Uni à partir de 2000, il est nommé en 2003 directeur général adjoint de la Compagnie de Saint-Gobain en charge du pôle Distribution Bâtiment. Nommé directeur général délégué de la Compagnie de Saint-Gobain en mai 2005, puis élu administrateur en juin 2006, il est nommé directeur général en juin 2007, puis président-directeur général en juin 2010, fonction qu’il a exercée jusqu’en juin 2021. Depuis juillet 2021, PierreAndré de Chalendar est président du conseil d’administration de la Compagnie de Saint-Gobain.
Il est également co-président de La Fabrique de l’industrie, depuis juillet 2017, et président du conseil de surveillance de l’Essec, depuis février 2019. |
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Claude CHAM
est président de la FIEV, Fédération des industries des équipements pour véhicules, et président de la SAS EQUIP’AUTO.
Il est également administrateur et directeur général du Fonds de dotation Keyros, créé en mars 2020.
Il a débuté sa carrière chez Chrysler et a été ensuite directeur général d’une entreprise d’assistance aéroportuaire (Samor/Sapser).
En 1984, recruté par le groupe japonais Sumitomo Rubber Industries, il entre chez Dunlop France, dont il sera le président-directeur général de 1987 à 2000.
De 1990 à 2000, il sera par ailleurs administrateur de Sumitomo Rubber Industries Europe.
De 2000 à 2007, il exercera la fonction de Vice Chairman de Goodyear Dunlop Tires Europe.
De 1997 à 2016, il est administrateur de la société Magneto Wheels France, qui est membre de la FIEV.
En parallèle de ses activités dans l’automobile, Claude Cham a été président-directeur général des sociétés Treca, Dunlopillo et Oniris, de 1987 à 2000.
Il a présidé le SFEPA et la FIEV de 2009 à 2015, puis de 2019 à 2021 et à nouveau depuis septembre 2022.
De 2000 à 2006, il a présidé la Société des ingénieurs de l’automobile (SIA) et en est, à ce jour, le président d’honneur.
De 2008 à 2018, il a présidé l’Union routière de France (URF). Il en est toujours le président d’honneur.
De 2011 à 2014, il a également été le président de l’Association France Qualité Performance (AFQP), aujourd’hui France Qualité.
Il a également assuré la présidence de la Plateforme de la filière automobile (PFA) de 2009 à 2012, du Salon EQUIP’AUTO de 2009 à 2015 et a été vice-président du Comité stratégique de la filière automobile de 2010 à 2014.
Il est également vice-président de l’AFNOR.
Claude Cham est officier de la Légion d’honneur. |
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Philippe CHARLEZ
est ingénieur des Mines de l’École Polytechnique de Mons (Belgique) et Docteur en Physique de l’Institut de Physique du Globe de Paris.
Expert internationalement reconnu en énergie, il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la transition énergétique dont « Croissance, énergie, climat. Dépasser la quadrature du cercle » (2017, Éd. De Boek supérieur), « L’utopie de la croissance verte. Les lois de la thermodynamique sociale » (2021, Éd. J.-M. Laffont), « Les dix commandements de la transition énergétique » (2023, Éd. VA) et « Les dessous d’une catastrophe énergétique » (2023, Kiwi).
Philippe Charlez enseigne à Dauphine, Mines Paris Tech, l’ISSEP et au Centre International de Formation Européenne. Il est éditorialiste régulier pour Valeurs Actuelles, Contrepoints et Atlantico.
Il est l’expert des questions énergétiques de l’Institut Sapiens.
Pour plus d’informations sur l’auteur consultez www. philippecharlez.com et https://www.youtube.com/ energychallenge. |
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Luc CHATEL
a commencé sa carrière en entreprise, au sein du groupe L’Oréal, à la direction du Marketing, puis comme directeur des Ressources humaines. Élu député en 2002, il a occupé, de 2007 à 2012, différentes fonctions gouvernementales, successivement à l’Industrie et à la Consommation. Il a également été Porte-parole du Gouvernement, puis a été nommé ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative.
En charge de l’Industrie au moment de la crise mondiale de 2008-2010, il a piloté les États généraux de l’automobile, préparé et porté, dans le contexte d’un secteur touché de plein fouet par la crise, le pacte « Automobile », signé le 9 février 2009 par le Président de la République.
Retiré de la vie politique depuis mai 2017, il a été nommé, le 4 décembre 2017, président de la Plateforme de la filière automobile (PFA), qui rassemble la filière automobile en France, et il assure la présidence du Comité stratégique de la filière automobile (CSF).
La Plateforme de la filière automobile (PFA) rassemble les acteurs de la filière automobile en France. Elle définit et met en œuvre, au nom de l’ensemble de ses partenaires, la stratégie de la filière en matière d’innovation, de compétitivité, d’emploi et de compétences. Elle porte la voix et l’expression des positions communes de la filière. Elle est, par ailleurs, le maître d’ouvrage du Mondial de l’Auto.
Sa gouvernance s’appuie sur un Conseil des présidents constitué d’un collège des constructeurs français (Stellantis, Renault) et d’un collège des équipementiers et sous-traitants (Forvia, Michelin, Plastic Omnium, Valeo, FIEV, Fédérations métiers : FFC, FIM, GPA, SNCP). Elle compte parmi ses membres associés : Toyota, Renault Trucks, Iveco et ACC.
La PFA fédère les 4 000 entreprises du secteur de l’automobile, lesquelles assurent un maillage de l’ensemble du territoire. Elle s’appuie notamment sur le réseau des Associations régionales de l’industrie automobile (ARIA) et sur des pôles de compétitivité. |
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Orianne CHENAIN
est sous-directrice des Matériels de transport, de la Mécanique et de l’Énergie au service de l’Industrie, à la direction générale des Entreprises (ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique). Dans ce cadre, elle est en charge des politiques publiques relatives à la filière automobile dans le contexte de la fin annoncée des véhicules thermiques, aux industries ferroviaire, navale et aéronautique civiles, et aux filières industrielles relatives aux énergies renouvelables, aux batteries et à l’hydrogène. En lien direct avec les industriels, les filières et les territoires, elle contribue à l’élaboration de la politique énergétique au titre de ses incidences en matière de compétitivité pour les industries les plus consommatrices d’énergie et coordonne, pour la direction générale, le déploiement des technologies de l’industrie du futur.
Avant de rejoindre la DGE, Orianne Chenain a travaillé à Moscou, où elle a mis en place et développé un fonds soutenant les innovations à même de disrupter le secteur du textile/habillement, secteur le plus polluant après le secteur de l’énergie : levée de fonds et investissement dans des start-ups innovantes développant des procédés inédits, par exemple des cuirs à partir de cellules animales ; création d’une marque dont tous les intrants de production sont respectueux de la transition énergétique. À Hong Kong, elle a, pendant sept ans, dirigé la chambre de commerce française et coordonné l’ensemble des chambres françaises d’Asie, mettant en place un dispositif efficace de soutien aux entreprises françaises voulant se développer à Hong Kong et en Chine, créant et gérant un incubateur de 500 m2 et assurant le promotion des savoir-faire français auprès des autorités, par exemple dans le domaine de la ville intelligence pensée au service de la sobriété énergétique.
Orianne Chenain est active dans le soutien des femmes (mentoring permanent ; implication dans le lancement de Forces Femmes, lancement à Hong Kong du Women Talent Pool pour soutenir les femmes de plus de 45 ans désireuses de retrouver un emploi). Elle a également créé à Hong Kong la French Chamber Foundation et mis en place des lunch clubs offrant des repas équilibrés à 1 € aux travailleurs pauvres, le temps de ce déjeuner étant utilisé pour accompagner ces travailleurs, analyser leurs besoins et trouver les outils pour répondre à leurs attentes. |
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Pierre-Franck CHEVET
est ingénieur général des Mines. Il a été nommé président d’IFP Énergies nouvelles, le 2 juin 2020.
Il a débuté sa carrière en 1986 à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), où il a occupé différents postes. Puis, il a été, de 1995 à 1999, directeur de la DRIRE (direction régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement) et de l’ANVAR (Agence nationale de la valorisation de la recherche) de la région Alsace. Il a ensuite rejoint la région Nord Pas-de-Calais en tant que directeur de la DRIRE de cette région et directeur de l’École des mines de Douai.
En 2005, il est nommé au cabinet du Premier ministre en tant que responsable du pôle « Industrie, énergie, environnement et innovation ». De 2007 à 2012, il est directeur général de l’Énergie et du Climat au sein du ministère chargé de l’Énergie. De 2012 à 2018, il est président de l’Autorité de sûreté nucléaire. De 2019 à mai 2020, il est membre du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies et a été chargé de plusieurs missions interministérielles. |
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Sergio CILIBERTO
est directeur de recherche émérite au Laboratoire de physique de l’École normale supérieure de Lyon. Il a étudié à l’Université de Florence en Italie et il a été directeur de recherche au CNRS de 1991 à 2020. Il a travaillé comme chercheur invité dans plusieurs laboratoires en France et l’étranger. Il est un expérimentateur qui s’est intéressé à plusieurs sujets de recherche, comme l’hydrodynamique, la science des matériaux, la dynamique chaotique et, dernièrement, à la thermodynamique stochastique et à la connexion entre thermodynamique et information. Il a obtenu en 2010 un ERC Advanced Grant, en 2018 un prix Académie des sciences et en 2019 le prix de physique statistique et de physique non linéaire de l’European Physical society. Il est l’auteur de 180 articles scientifiques. Il a été directeur de laboratoire et vice-président en charge de la recherche à l’ENS de Lyon. Il a été membre de plusieurs comités nationaux (CNRS, AERES) et internationaux (ERC, Minerva Foundation). |
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Cheick Sidi Tahara CISSÉ
est responsable de la géologie à Petroma SA, filiale d’Hydroma Inc., chargé de l’exploration du Bloc 25 au Mali. Il est le géologue sénior d’Hydroma sur le terrain. Il accompagne les travaux d’exploration et d’analyse géologique en lien avec l’hydrogène naturel. |
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Marie-Anne CLAIR
a entièrement consacré son parcours professionnel à l’espace au sein du CNES depuis 1983, en touchant à de nombreuses thématiques, depuis les bureaux d’études jusqu’à des postes de direction en passant par des responsabilités de cheffe de projets.
Elle a été très impliquée dans de nombreuses missions scientifiques, notamment l’observatoire de rayonnement gamma Integral, a assumé la responsabilité de la filière Myriade, un des premiers partenariat public-privé dans le domaine du spatial français et première filière française de micro-satellites qui a vu la réalisation de près de 20 exemplaires. Elle a été en charge des activités ballons stratosphériques, et a participé à la construction du dossier Ariane 6 en 2014.
Elle a créé et dirigé la direction des systèmes orbitaux du CNES de 2017 à 2019. Pendant ces années se sont concrétisées, en collaboration avec l’industrie et les laboratoires scientifiques, les missions phare d’exploration martienne, SEIS sismomètre ultra-sensible et Supercam, instrument principal du rover Persévérance qui s’est posé sur Mars le 18 février 2021. Sous sa direction, deux initiatives majeures de partenariat public-privé ont vu le jour : avec Airbus Defense and Space, la constellation CO3D, qui a pour mission une modélisation globale de la surface de la Terre en trois dimensions ; et avec Hemeria, le nano-satellite Angels, brique de base de la constellation d’IOT Kineis qui portera la mission Argos.
Elle est depuis novembre 2019 directrice du Centre Spatial Guyanais.
Distinctions :
Elle a été nommée en 2022 membre de l’International Academy of Astronautics et correspondante de l’Académie de l’Air et de l’Espace ; en 2020, officier de la Légion d’honneur ; en 2007, Chevalier de la légion d’honneur, en 2005, Médaille d’argent de l’Académie de l’Air et de l’Espace et en 2002, Chevalier de l’ordre national du Mérite. |
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Nicolas CLUZEL
est ingénieur de recherche en apprentissage statistique à la Maison des Modélisations Ingénieries et Technologies (Sorbonne Université). Ingénieur diplômé de Télécom Bretagne-IMT Atlantique, il est également titulaire d’un Mastère spécialisé Big Data - Data Science de Télécom Paris. Il a travaillé en tant qu’ingénieur pour Thales Alenia Space, Continental Automotive Trading France SAS, NEXIO electromagnetism, Airbus Defence and Space - Intelligence, et l’Institut Carnot SMILES (Sorbonne Université). |
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Bertrand COCHI
est ingénieur civil des Mines de Paris, PhD en Computer Sciences de l’Université de Stanford USA. Il a été chercheur et enseignant en Computer Sciences à Stanford, à l’INRIA et aux Mines de Paris. Il a rejoint le monde de l’industrie, où il a géré des projets complexes et innovants d’automatisation dans les domaines ferroviaire, industriel et aéroportuaire. Il a notamment été responsable de l’automatisation des machines et ateliers des 52 usines du groupe Michelin et mis en place le Lean Manufacturing et le contrôle qualité automatique. Il a exercé pendant dix ans au sein du groupe Dynaction et a transformé une société de biens d’équipements proche du dépôt de bilan en un leader mondial. Depuis, il accompagne des grands groupes dans des projets de transformation Lean. Très actif dans le domaine de associations d’Alumni, il est président du Stanford Club of France et vice-président de Mines ParisTech Alumni, et est membre de ses clubs Énergie et Environnement et Développement durable. |
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Ophélie COELHO
est une chercheuse indépendante, spécialiste en géopolitique du numérique. Elle est membre du Conseil scientifique de l’Institut Rousseau et de l’Observatoire de l’éthique publique. Ses travaux abordent les enjeux géopolitiques relatifs aux infrastructures et aux technologies numériques. À ce titre, elle étudie également les phénomènes de dépendances techniques et industrielles, leurs conséquences sur la formation du droit du numérique et leurs externalités négatives sur l’environnement. En parallèle, elle travaille depuis 2009 dans le secteur du numérique en tant que développeuse front-end, cheffe de produit et chargée de recherche utilisateur. |
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Jean COINTAULT
Ingénieur polytechnicien spécialisé en management de l’innovation, appliqué aux défis énergétiques et environnementaux du XXIe siècle. Il complète sa formation à la faculté de sciences et ingénierie de Sorbonne Université par un master 2 en Mécanique : énergétique et environnement. |
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Le cabinet EIGHT ADVISORY, dont
Cédric COLAERT, Shafik HOSNI, Édouard DUTHEIL et Antoine LEBOUCHER sont associés et Senior Manager, est un cabinet de conseil indépendant, spécialisé en conseil financier, opérationnel et stratégique et disposant d’une expérience de vingt ans en restructuring en moyenne. Le pôle Restructuring dédié aux entreprises en difficulté est leader sur son marché, avec une équipe dédiée de près de 100 collaborateurs en France (à Paris, Lyon, Nantes et Marseille) et également en Europe. |
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Hervé COLAS
est professeur associé de théories des organisations au CNAM. Expert-comptable, il a repris récemment la présidence de CHD, un groupe d’expertise-comptable et de services aux entreprises d’environ 600 personnes. Son parcours professionnel est marqué par des allers-retours entre la pratique de divers « terrains organisationnels » et des temps plus académiques, qu’il ponctue de périodes de réflexivité, le transformant en « témoin organisationnel ». Auditeur au Canada, contrôleur de gestion industriel en Allemagne, consultant en finances locales, il a rejoint
ensuite l’enseignement supérieur pour remplir diverses fonctions d’enseignant-chercheur et de direction de grandes écoles de management. Il est diplômé d’HEC, d’un master d’économie mathématique et d’un doctorat en management. Ses recherches portent sur le statut textuel de l’action et du personnage managérial, les rites organisationnels, l’auto-ethnographie et les entreprises familiales.
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Thierry COLIN
est maître de conférences HDR en sciences de gestion à l’IAE de Nancy (Université de Lorraine), où il est co-responsable du master Développement stratégique des ressources humaines. Il est chercheur au CEREFIGE, et ses travaux portent sur les routines organisationnelles, la gestion des compétences et les relations professionnelles. Il est l’auteur de nombreux articles dans des revues scientifiques et de chapitres dans des ouvrages collectifs sur ces thématiques, ainsi que d’un manuel de théorie des organisations. |
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Mathieu CORTEEL
est Arthur Sachs Fellow à Harvard University, Teaching Fellow à Harvard College et chercheur postdoctoral à Sciences Po Paris. Il a récemment publié son premier livre Le Hasard et le Pathologique (2020, Presses de Sciences Po) – rédigé à partir de sa thèse de doctorat de philosophie soutenue à Sorbonne Université. Le livre retrace l’histoire des statistiques et des probabilités en médecine du XVIIe à la fin du XIXe siècle. Il aborde à la fois des questions historiques, épistémologiques et politiques telles que l’émergence des statistiques dans les politiques de santé et l’impact des probabilités dans la pratique clinique. Dans le prolongement de ses recherches, Mathieu Corteel examine actuellement à Harvard les vastes collections d’archives des médecins américains qui se sont rendus à Paris au début du XIXe siècle pour apprendre la méthode numérique. Il participe de même aux recherches sociologiques sur la crise de Covid-19 au Laboratoire d’évaluation interdisciplinaire des politiques publiques (LIEPP) et au Centre de sociologie des organisations (CSO) de Sciences Po Paris.
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Thomas COURBE
est ingénieur général de l’Armement. Il débute sa carrière en 1995 au ministère de la Défense en tant que responsable de programmes d’avions de combat en service, puis il est nommé chef de cabinet du directeur des Programmes aéronautiques.
Il rejoint la direction générale du Trésor en 2002, où il occupe successivement les fonctions d’adjoint au chef du bureau Asie, de chef du bureau Afrique-Maghreb, de chef du bureau Affaires aéronautiques, militaires et navales, de Secrétaire général du Club de Paris et de sous-directeur des Relations économiques bilatérales.
En 2010, il est nommé directeur de cabinet du Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur (Pierre Lellouche) et directeur adjoint de cabinet des ministres de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (Christine Lagarde, puis François Baroin).
En 2012, il revient à la direction générale du Trésor, où il occupe les fonctions de Secrétaire général, puis de directeur général adjoint à partir de 2015.
Depuis juillet 2018, Thomas Courbe est directeur général des Entreprises.
Thomas Courbe est Chevalier de la Légion d’honneur et Officier de l’ordre national du Mérite |
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Victor COURT
a rejoint le Centre Économie et Management de l’Énergie d’IFP School en tant que Professeur assistant en mars 2020. Il participe à l’enseignement et à l’organisation de trois programmes du Centre : les programmes d’ingénieur spécialisé « Énergie et marchés » et “Energy technology economics and management”, ainsi que le master en « Économie de l’environnement, de l’énergie et des transports ». Victor Court est également chercheur associé à la Chaire Énergie et Prospérité (hébergée par la Fondation du Risque), et chercheur associé au Laboratoire Interdisciplinaire des Énergies de Demain (Université Paris Cité). Ses principaux centres d’intérêt concernent les interactions entre changement technique, transition énergétique et prospérité économique dans le temps long.
Après ses études d’ingénieur en sciences de l’environnement (AgroParisTech) et son master en économie de l’énergie (IFP School), Victor Court a réalisé un doctorat d’économie (Université Paris Nanterre) dont la thèse portait sur le rôle de l’énergie dans le processus de croissance économique. Cette analyse se focalisait notamment sur le concept de retour énergétique sur énergie investie (EROI en anglais, pour “Energy Return On Investment”), qui est une mesure de l’accessibilité de l’énergie. Durant les trois années qui suivirent ce doctorat, Victor Court a mené des recherches dans différentes institutions. D’abord au sein de la Chaire Énergie et Prospérité et du Centre de formation sur l’Environnement et la Société de l’ENS Ulm. Ensuite en Angleterre, dans la Science Policy Research Unit de l’Université du Sussex à Brighton, où son travail s’est concentré sur l’impact énergétique des technologies numériques.
En plus de ses cours et de ses publications dans différents journaux académiques, Victor Court s’attèle désormais à la rédaction de livres dédiés à une audience plus large. Le premier d’entre eux, L’emballement du monde, est paru en novembre 2022 aux éditions Écosociété. Par le prisme de l’énergie, cet essai propose une histoire mondiale des sociétés humaines, du paléolithique à nos jours. |
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Pierre COUVEINHES
est diplômé de l’École polytechnique et est ingénieur général des Mines honoraire. Il est depuis août 2016 membre associé du Conseil général de l’Économie (CGE) au ministère chargé de l’Économie. Il a exercé des responsabilités variées en entreprise et dans l’administration, dans des secteurs tels que l’énergie, la sidérurgie, l’audiovisuel et l’édition. Il a été notamment rédacteur en chef des Annales des Mines de septembre 2008 à août 2016. Président de la SABIX (Société des amis du musée, de la bibliothèque et de l’histoire de l’École polytechnique) depuis juin 2014, il est membre du comité éditorial de La Jaune et la Rouge depuis juin 2013 et président du comité de rédaction de la série Responsabilité & Environnement des Annales des Mines depuis 2016. |
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Vincent D’HERBEMONT
est économiste prospectiviste à IFP Énergies nouvelles. Il est diplômé de l’école des Mines de Paris avec une spécialisation dans le domaine de l’énergie. Il travaille sur les questions de prospective énergie-matière et sur leur intégration dans des modèles technico-économiques. Il est également expert à l’Observatoire des ressources minérales pour les filières industrielles (OFREMI). |
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Jean-Pierre DARDAYROL
Ingénieur général des mines honoraire, a travaillé sur des sujets variés dans les domaines des télécommunications, des systèmes d’informations, de la transformation des organisations, de la sécurité et de l’Internet depuis 1976.
Il préside le comité de rédaction d’Enjeux numériques depuis sa création en 2017 |
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Philippe DARMAYAN
a effectué toute sa carrière dans la métallurgie au sein des groupes Pechiney, Framatome, Aperam et ArcelorMittal. Il a été, notamment, directeur général de FBFC (groupe franco-belge de fabrication de combustible), directeur de la division Aéronautique de Pechiney, directeur général d’Aperam et président d’ArcelorMittal France.
Par ailleurs, il a mené des actions d’intérêt général, notamment en tant que président de l’alliance Industrie du Futur et comme président de l’UIMM.
En octobre 2021, il a été chargé, par la ministre de la Transition écologique et par la ministre déléguée chargée de l’Industrie, d’une mission portant sur les contrats à long terme d’électricité. |
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@C.Morel CEA-Leti |
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Sébastien DAUVÉ
est diplômé de l’École polytechnique et de l’ENSAE (SUPAERO). Il débute sa carrière à la DGA en 1997, à Bruz dans le domaine des radars. En 2003, il rejoint l’institut Leti du CEA et travaille en tant que manager sur différents projets d’innovation et de transfert à l’industrie pour les domaines de l’automobile, la sécurité ou encore la Défense. Le 1er juillet 2021, il est nommé directeur du CEA-Leti. |
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Pierre DE RAPHÉLIS-SOISSAN
est directeur du Dévelopment d’Hynamics.
Après avoir réalisé des études d’ingénieur à l’École centrale Paris et de lettres modernes à l’Université Paris-Sorbonne, il rejoint Air Liquide en 2011, où il développe une expertise dans l’hydrogène industriel, en Russie, puis en France et en Allemagne. À partir de 2017, pressentant le rôle majeur que la molécule H2 pourrait jouer à terme dans la transition énergétique, il développe l’activité Mobilité hydrogène d’Air Liquide en Europe. En février 2021, il rejoint Hynamics, filiale du groupe EDF spécialisée dans l’hydrogène, pour y diriger le business developpement, aussi bien dans la mobilité que pour de grands projets industriels. Il est en effet convaincu du rôle central qu’EDF peut jouer dans la révolution énergétique que peut représenter l’hydrogène, et ce grâce à ses capacités de production d’électricité bas-carbone et renouvelable. |
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Thierry DÉAU
est président-directeur général de Meridiam. Il a fondé Meridiam, une société d’investissement à mission (B Corp), spécialisée dans le développement, le financement à long terme et la gestion de projets d’infrastructures durables, en 2005, avec la conviction que l’alignement des intérêts des secteurs public et privé peut apporter des solutions aux besoins essentiels de la collectivité. Avec plus de 20 milliards de dollars d’actifs sous gestion, l’entreprise compte à ce jour plus de 120 projets en développement, en construction ou en exploitation.
Avant de rejoindre Meridiam, il a travaillé à la Caisse des Dépôts et Consignations, où il a occupé plusieurs postes au sein de sa filiale d’ingénierie et de développement Egis Projects : chef de projet, puis directeur des projets de concession, jusqu’à sa nomination au poste de directeur général en 2001.
Il est actuellement membre du conseil d’administration de la Fondation des Ponts ; membre du comité d’investissement du Fonds Européen d’Investissement Stratégique (FEIS) ; président de Archery for Inclusive Leadership ; fondateur de la fondation Africa Infrastructure Fellowship Program Foundation (AIFP Foundation) ; membre fondateur du Partenariat pour l’investissement et le développement durable (SDIP) du World Economic Forum ; membre du Sustainable Markets Council pour le Commonwealth du Prince de Galles ; président d’honneur de la Long Term Infrastructure Association (LTIIA) ; et président de la Fondation Archery, qui soutient les jeunes talents issus de milieux défavorisés en France dans leur développement personnel et professionnel.
Thierry Déau est diplômé de l’École Nationale des Ponts et Chaussées. |
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Bruno DEBRAY
est ingénieur civil des mines (E87) et docteur-ingénieur. Il a d’abord exercé comme enseignant-chercheur à l’École des mines de Saint-Étienne avant de rejoindre l’Ineris en 2004. Il a coordonné les activités de recherche au sein de la direction des Risques accidentels de l’Ineris, puis a pris la direction de l’unité Évaluation et maîtrise des risques d’incendie et d’explosion dans les procédés. Depuis 2019, il est chargé du développement de nouvelles activités de normalisation et de certification, en particulier sur les technologies de l’hydrogène. Il est expert au sein de la commission de normalisation Afnor E29D « Technologies de l’hydrogène » et des comités miroirs français de l’ISO TC 197 et de CEN J06. |
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Les Décodeurs du Monde
existent depuis 2009. Au départ, il s’agissait d’un simple blog qui avait pour vocation d’héberger, de temps à autres, des articles de fact-checking de la parole publique. Petit à petit, l’idée a émergé de rassembler sous ce même nom d’autres formats novateurs dans un journalisme en pleine mutation. En 2014, Les Décodeurs devenaient un service à part entière du journal Le Monde. Outre les fact-checking, ils rédigent des articles d’explication, des infographies, des enquêtes rendues possibles par l’exploitation de bases de données, notamment, lors de collaborations internationales. Quelle que soit la forme, ils essaient de nouvelles manières d’écrire des articles et de raconter l’actualité.
Aujourd’hui, une vingtaine de personnes y travaillent : tous sont journalistes, et la plupart ont également des compétences ou une formation technique dans le développement informatique, les bases de données, la cartographie, etc.
L’article a été rédigé par Anne-Aël DURAND, Maxime FERRER, Léa SANCHEZ, Gary DAGORN, Pierre BRETEAU et Jonathan PARIENTÉ. |
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Professeur en gestion des ressources humaines à Grenoble INP-Université Grenoble Alpes,
Christian DEFÉLIX a travaillé sur les systèmes de gestion des compétences et l’évolution de la fonction ressources humaines. Il co-anime au sein de Grenoble IAE la chaire « Capital humain et innovation », avec les partenaires de haute technologie de l’éco-système isérois. Ses dernières publications portent sur la gestion territoriale des ressources humaines et l’innovation managériale. |
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Bruno DEFFAINS
est professeur à l’Université Paris II Panthéon Assas et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Il dirige le Centre de Recherches en économie et droit ainsi que le master « Droit des affaires et économie » et le DU « Transformation numérique du Droit et LegalTech ». Ancien président de l’European Association of Law and Economics et de l’Association française d’Économie du Droit, ses travaux portent notamment sur l’évaluation économique des systèmes juridiques et la transformation numérique du droit. Il a enseigné à l’étranger (Lausanne, Liverpool, Luxembourg, Montréal, Yale..). Il est membre de la Commission d’examen des Pratiques commerciales et de la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme.
Il a contribué au n°3 (septembre 2018) intitulé « Les métiers du droit au défi du numérique », avec l’article « L’impact économique des legaltechs sur le marché du droit ». |
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Louis DELANNOY
est doctorant en mathématiques appliquées au sein de l’équipe de recherche STEEP (laboratoire Jean Kuntzmann, INRIA Grenoble). Ses recherches portent sur les risques systémiques découlant des interactions entre l’économie, la finance et l’énergie dans un contexte d’accélération de changements socio-écologiques globaux. Il est titulaire d’un Master of Science en gestion de l’énergie et durabilité de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). |
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Christophe DELFELD
est actuellement directeur RSE et parties prenantes chez GRTgaz, leader français du transport de gaz. Dans le cadre de ses responsabilités, il a eu l’opportunité de conduire des projets structurants pour la transformation de l’entreprise et de ses relations avec son écosystème, notamment à travers la définition d’une « raison d’être », reliant la finalité de l’entreprise à l’enjeu du changement climatique et à ses relations avec ses parties prenantes, ainsi qu’à la traduction de celle-ci au sein d’un nouveau plan stratégique d’entreprise et d’une nouvelle politique RSE. Passionné par la transition énergétique, les enjeux de transformation et les relations avec les parties prenantes, il a occupé différents postes au sein du groupe (RH et organisation, Marketing et direction commerciale, stratégie, RSE et relations parties prenantes), en France et en Europe. |
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Carole DELGA
après des études universitaires à Toulouse et à Montpellier, intègre la fonction publique territoriale.
En 1994, elle est attachée territoriale chargée du patrimoine historique et archéologique de la ville de Limoges. En 1998, elle devient directrice générale des services du Syndicat des eaux Barousse, Comminges-Save. Puis, en 2005, elle est nommée directrice adjointe de l’aménagement du territoire de la région Midi-Pyrénées et, en 2007, elle est chargée de mission auprès du directeur général adjoint chargé du pôle Aménagement du territoire, développement économique et développement durable de la région Midi-Pyrénées.
En 2008 et 2014, elle est élue maire de Martres-Tolosane, dont elle est toujours conseillère municipale.
En 2010, elle devient vice-présidente de la région Midi-Pyrénées, en charge de la ruralité, des services au public et des technologies de l’information et de la communication.
En 2012, elle est élue députée du Comminges-Savès (8e circonscription de Haute-Garonne).
De juin 2014 à juin 2015, elle intègre le gouvernement comme secrétaire d’État déléguée au Commerce, à l’Artisanat, à la Consommation et à l’Économie sociale et solidaire.
Le 4 janvier 2016, elle est élue présidente de la région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée. Elle est réélue le 2 juillet 2021.
Elle exerce la présidence de Régions de France depuis le 9 juillet 2021. |
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Antoine DEREUDDRE
est chef économiste à la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Il est diplômé de l’ENSAE et de Sciences Po. Après avoir débuté en cabinet de conseil, il a rejoint la CRE pour réguler les investissements dans le réseau d’électricité. Il y a ensuite occupé la fonction de tarificateur. À ce titre, il a développé plusieurs méthodes innovantes, dont la rémunération du capital d’un opérateur concessionnaire, ainsi que la tarification au coût marginal de développement du réseau. Il contribue actuellement aux réflexions sur la réforme du marché de l’énergie européen. |
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Stéphane DESCHAINTRE
est Professeur assistant à ISG International Business School, et y enseigne le contrôle de gestion et le pilotage de la performance. Docteur en sciences de gestion de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/ESCP, il porte ses recherches sur les mesures et représentations du travail en tant qu’objet de performance dans les organisations. Ses recherches s’inscrivent dans une perspective interdisciplinaire en articulant ergonomie et contrôle de gestion. |
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Léa DI CIOCCIO
est Fellow et directeur de recherche au CEA-Leti. Elle est actuellement directrice du programme CEA-Leti Éco-innovation. Depuis 1990, date où elle a intégré l’organisme précité, elle a mené des activités de recherche et de développement en matériaux, en épitaxie, en collage direct…, dans les domaines de l’intégration 3D et des composants de puissance. Elle est l’auteure de plus de 180 publications et 40 brevets. Concernée par les transitions socio-écologiques en cours, elle oeuvre à introduire les nouveaux paradigmes en la matière dans la stratégie de l’organisme précité et ses innovations. |
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Asma DIALLO
est responsable de la Stratégie et du développement des activités Hydrogène vert et Hydrogène naturel d’Hydroma Inc. au Mali et à l’international. |
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Anne DIETRICH
est Professeure émérite en sciences de gestion à l’Université de Lille (IAE Lille). Elle est membre du LUMEN (Lille University School of Management, ULR 4999). |
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Dr. Hen DOTAN
Ph.D., is CTO (2019) at H2Pro and Co-Founder. He holds a Ph.D. (α-Fe2O3 electrodes for photoelectrochemical water splitting) and a B.Sc. in Material Engineering (summa cum laude), and a B.A. in Physics (summa cum laude), all from the Technion. Hen Dotan acted as the research manager in the materials science department in the Technion, and a research assistant at LPI in EPFL, Switzerland. He is working for over 12 years in material science and engineering, water splitting, and electrolysis. His works received awards and honors: Award winner for Outstanding Research in Nanotechnology, EMRS Best Graduate Student Award, Jacobs Outstanding Publication Award, the Horizon RSC prize (2022), and more. |
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Valérie DREZET-HUMEZ
est cheffe de la Représentation de la Commission européenne en France à partir de 2021. Justifiant de vingt-sept années d’exercice à la Commission, elle s’appuie sur sa solide expérience politique, ses compétences en matière de communication stratégique et de gestion et son expertise juridique dans les affaires européennes. A partir de 2010, elle a occupé plusieurs postes au Secrétariat général, dont celui de cheffe d’unité chargée des Briefings à l’intention du président et des vice-présidents, touchant ainsi aux priorités stratégiques et à l’actualité politique.
Auparavant, elle dirigeait l’équipe chargée des procédures écrites, des procédures d’habilitation et de délégation au sein du Secrétariat général, où elle a acquis une connaissance approfondie du fonctionnement de la Commission, notamment de tout le processus de la prise de décision. Précédemment, elle a été assistante politique du Secrétaire général adjoint, puis du Secrétaire général, et ce après avoir quitté la direction générale de la Traduction, où elle était assistante politique du directeur général. Autant de postes qui l’ont amenée à traiter des dossiers à portée politique.
Elle a rejoint la Commission européenne en 1995, pour travailler au sein de la direction générale de l’Environnement, où elle s’est occupée des secteurs de l’Industrie et de l’Environnement, ainsi que de la Coordination stratégique, domaine essentiel dans l’agenda politique actuel.
Elle est juriste diplômée de la faculté de droit de l’Université de Lyon III, où elle a acquis une spécialisation en droit de l’Union européenne. |
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Dominique DRON
est ingénieure générale des Mines et agrégée de sciences naturelles. Précédemment directrice générale déléguée de l’Ifremer, puis commissaire générale au Développement durable (service relevant du ministère chargé de la Transition écologique), elle a été membre du conseil général de l'économie jusqu'en juillet 2022. |
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Philippe DRUON
est à la tête de l’équipe Restructurations et procédures collectives de Hogan Lovells.
Ce cabinet est un des leaders du marché français du restructuring. Fort de plus de vingt-cinq ans d’expérience, il est classé par Chambers en Band 1 depuis plus de quinze ans.
L’équipe de Paris qu’il dirige est classée Tier 1 par Legal 500 EMEA 2020. Il conseille des clients français et étrangers en matière de gestion de crise et de restructuration financière ou opérationnelle, et ce tant dans un cadre amiable que judiciaire.
Au nombre des dossiers qu’il a eu à traiter, peuvent notamment être cités : Air Liberté, Swiss Air, Eurotunnel, Cœur Défense, Mory Team, Banque Lehman Brothers, General Motors France, SNCM, Autodistribution, SGD, Vivarte, Bourbon ou encore AccorInvest. Il intervient dans des secteurs très variés, tels que les transports, la logistique, l’énergie, la chimie, les technologies de l’information, les services financiers ou la distribution. Il accompagne des sociétés qu’elles soient cotées ou non cotées dans le cadre de l’acquisition ou de la cession de sociétés en situation de distressed. |
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Charles DUBOIS
est directeur technique, stratégie et excellence opérationnelle de Société Le Nickel (SLN). |
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Patrice DUCEAU
a fait toute sa carrière au sein de l’entreprise familiale qu’il a gérée pendant plus de trente-cinq ans avec son épouse. Il s’agit d’une PME de 15 salariés spécialisée dans la réparation et le commerce automobile pour PSA.
Il s’est engagé très tôt dans la vie militante de sa branche professionnelle et a pris la responsabilité du réseau régional des agents de marques. Il a ensuite assumé pendant onze ans la présidence de la commission des marchés et des appels d’offres de la CCI du Loir-et-Cher. En 2005, il devient président de la CPME 41, avant de prendre la présidence régionale de cette confédération pendant douze ans. Il a également été élu dans sa commune pendant onze ans, en qualité de maire adjoint en charge du développement économique. Au CESER de la région Centre-Val de Loire, il exerce depuis 2011 la fonction de rapporteur général de la conjoncture.
Il a occupé la fonction de juge consulaire au tribunal de commerce de Blois de 2004 à 2008, période au cours de laquelle il a nourri sa réflexion portant sur la mise en place des futurs GPA. Avec le soutien d’Emmanuel Lemaux, alors CRP de la région Centre-Val de Loire, il a assuré le déploiement du réseau des GPA dans cette région, de 2016 à 2020, et a contribué à l’essaimage de cette initiative à l’échelle du territoire national. Il est président régional du réseau des GPA pour le Centre-Val de Loire et se consacre désormais à achever le développement du réseau au niveau national.
En 2014, il a été nommé chevalier de l’ordre national du Mérite. |
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Laurent DUFOUR
justifie de plus de vingt-cinq ans d’expérience dans différents postes en stratégie, développement commercial, fusions & acquisitions et finance, relevant de plusieurs secteurs industriels existant au sein de diverses entreprises françaises comme Nexans, Alcatel, Areva T&D, Safran et, plus récemment, Technip, où il était membre du comité exécutif en charge de la stratégie de la division Onshore-Offshore. Il a rejoint Alstom en 2020 pour coordonner l’intégration des activités de signalisation d’Alstom et de Bombardier et occupe depuis un an le poste de directeur de la Stratégie Corporate d’Alstom, une fonction qui recouvre notamment des sujets liés à la transition énergétique et aux mobilités décarbonées. |
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Thierry DUFRÊNE
est professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université Paris Nanterre, directeur du master d’histoire de l’art, co-fondateur et directeur de 2007 à 2014, en 2022-2023 de nouveau directeur de HAR (Centre de recherches histoire de l’art représentations), et membre du Conseil scientifique de l’EUR ArTec (Paris 8-Paris Nanterre) (2020-).
Adjoint au Directeur général de l’INHA chargé des relations internationales entre 2007 et 2013, membre du Conseil scientifique du musée du Luxembourg, responsable avec Myoung-Jin Cho de la programmation Art et caméra au sein du Festival d’histoire de l’art de Fontainebleau de 2011 à 2018, il a occupé de 2004 à 2016 la charge de secrétaire scientifique du Comité international d’histoire de l’art (CIHA).
Il est membre du Comité français d’histoire de l’art et de l’AICA.
Ses derniers livres sont L’Invention de Morel : la machine à images, Paris, Xavier Barral, 2018 ; Les Années Cinquante. Les chemins de la liberté, Paris, Canopé, 2019 ; Modigliani, Paris, Citadelles Mazenod, 2020 ; Maillol Héritage, Paris, Dina Vierny Galerie, 2022. Il a dirigé la publication des Actes du colloque État de l’art urbain. Oxymores 3, DGCA, ministère de la Culture (avec Dominique Aris), 2017 ; L’Art à ciel ouvert. La commande publique au pluriel (2007-2019), Paris, Flammarion, 2019 ; Voir le Chef d’oeuvre inconnu. D’après Balzac, Paris-Musées, 2021, et coordonné les numéros thématiques de la revue Sculptures dont il est co-rédacteur en chef : « La sculpture et le vivant », Sculptures, n°4, 2017 ; et « Revoir la commande. L’art et l’espace public », Sculptures, n°7, 2019. Il prépare un ouvrage sur la sculpture contemporaine et est co-commissaire des expositions Surréalismes (MNAM- Centre Pompidou, 2024) et Zadkine-Modigliani, une amitié interrompue (Musée Zadkine, printemps 2024). |
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Hervé DUMEZ
est directeur d’i3 (UMR 9217) et du Centre de recherche en gestion de l’École polytechnique. Directeur de recherche au CNRS, il a été visiting professor au MIT et à la Stockholm School of Economics (SCORE), et il est associate editor de la European Management Review. Ses recherches portent sur les interactions entre stratégies, structures de marché et organisation. Il est l’auteur ou co-auteur de plus d’une soixantaine d’articles dans des revues à comité de lecture (dont Academy of Management Review, Journal of Business Ethics, European Management Review, M@n@gement) et d’une dizaine de livres, dont Méthodologie de la recherche qualitative (prix FNEGE 2015) aux éditions Vuibert, paru en version anglaise en 2016, Comprehensive Research. A methodological and epistemological introduction to qualitative research, Copenhagen Business School Press. |
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Jean-Pierre DUPUY
est philosophe, professeur émérite à l’École polytechnique et professeur à l’Université Stanford, en Californie. Parmi ses derniers ouvrages, peuvent être cités : La Marque du sacré (Flammarion, coll. « Champs », 2010) ; L’Avenir de l’économie (Flammarion, 2012) ; La Guerre qui ne peut pas avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire (Desclée de Brouwer, 2019) ; La catastrophe ou la vie. Pensées par temps de pandémie (Seuil, 2021). |
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Pr Mohammed EL GANAOUI
est professeur des universités en Lorraine, affecté au site frontalier de Longwy depuis 2010, où il a créé une antenne de recherche en matériaux (Eco) et énergie.
Ses recherches visent à la compréhension des transferts de chaleur et de masse, notamment par la voie de la modélisation et la simulation numérique, avec une activité spécifique dans le domaine du changement de phase solide/liquide/vapeur.
Les applications concernent les matériaux et l’énergieet bénéficient de l’analyse des phénomènes fins dans les systèmes énergétiques, le bâtiment durable, la mobilité et la recherche spatiale en microgravité.Mohammed El Ganaoui enseigne la mécanique de milieux continus, la mécanique des fluides, les transferts thermiques et les méthodes numériques dans les différents cycles de formation de l’Université de Lorraine et à l’international.
Mohammed El Ganaoui a publié plus de 200 articles de premier rang, participé à plus de 150 conférences internationales dont une quinzaine qu’il a coorganisées. Il a également coencadré plus de quarante thèses de Doctorat et HDRs et participé à plus de 80 jurys de Doctorat et HDRs. Élu ou nommé dans différentes instances universitaires, il anime et pilote également des activités internationales en forte interaction formation/recherche/valorisation.
Mohammed El Ganaoui anime également des conférences grand public autour des thèmes de l’énergie, du dialogue docteur/ingénieur et du dialogue sociétal ; il intervient notamment en sa qualité de président ou membre d’associations savantes visant la promotion de l’efficacité énergétique pour une ville de demain durable et responsable. |
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Alexandra ÉTIENNE
X-Mines, elle a suivi le parcours d’approfondissement Innovation Technologique avec une spécialisation en énergies du XXIe siècle à l’École polytechnique. Intéressée par l’accompagnement de projets innovants à impact fort, elle est actuellement en master Innovation et Entrepreneuriat à l’École des Mines de Paris. |
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© Franck Disegni |
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Olivier EZRATTY
est consultant et auteur spécialisé dans les technologies quantiques. Il a notamment produit des ouvrages de référence, comme « Comprendre l’informatique quantique » (septembre 2020) et sa version anglaise ‟Understanding Quantum Technologies” (septembre 2021), diffusés gratuitement au format PDF. Il anime deux séries de podcasts (Quantum et Decode Quantum) avec Fanny Bouton. Il est aussi enseignant et formateur sur les technologies quantiques à l’EPITA, au CEA INSTN, ainsi que pour Capgemini Institut. Il est expert pour BpiFrance et est personnalité qualifiée du plan « France 2030 ». Enfin, il est cofondateur de la Quantum Energy Initiative avec Alexia Auffèves, Robert Whitney et Janine Spettstoesser. |
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Ivan FAUCHEUX
est ingénieur général des Mines, ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé de mathématiques. Il est depuis 2019 membre du collège de la Commission de régulation de l’énergie.
En 2000, il débute sa carrière à la préfecture de la région Île-de-France en tant que chargé de mission : il y assurait notamment le suivi budgétaire du contrat de plan État-Région et le soutien à l’investissement. En 2002, il rejoint le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie en tant que chef du bureau de la microélectronique, où il est également responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique des pôles de compétitivité pour le compte du ministère, avec la DATAR.
En 2006, il est nommé sous-directeur des filières des matériels de transport, de l’énergie et des écoindustries à la direction générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services du ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi. Il prend en charge l’animation des secteurs industriels et du soutien public à des projets de recherche et de développement, ce qui aura pour résultat la mise en place du premier fonds démonstrateur de recherche de l’Ademe en 2008.
En 2010, il rejoint les services du Premier ministre pour exercer au Commissariat général de l’investissement, où il occupe le poste de directeur de programme Énergie et économie circulaire. En 2018, il intègre le Conseil général de l’économie, où il assure des missions d’expertise et de conseil en appui aux politiques publiques portant notamment sur le verdissement des transports ferroviaires ou encore sur les solutions de stockage pour le système électrique national. |
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Ambroise FAYOLLE
Ambroise Fayolle a été nommé vice-président de la Banque européenne d’investissement en février 2015. Il est actuellement chargé des activités opérationnelles de la Banque en France, Allemagne, Afrique du Sud et, pour les mandats dans les pays ACP et les PTOM, en Afrique de l’Ouest et dans le Pacifique. Il est également responsable du FEIS (Fonds européen d’investissements stratégiques) et siège à son Comité de direction, de l’innovation, des études économiques, de la politique de développement ; il siège également au conseil d’administration du Fonds européen d’investissement (FEI, filiale de la BEI).
Auparavant, Ambroise Fayolle a représenté la France aux conseils d’administration du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à Washington DC, de septembre 2007 jusqu’à sa nomination, en mars 2013, en tant que directeur général de l’Agence France Trésor (AFT), laquelle, rattachée au ministère français des Finances, est chargée de gérer la dette de l’État. Il a également travaillé dans des services du FMI, entre 2003 et 2005.
Ambroise Fayolle a occupé plusieurs postes à la direction du Trésor, qu’il a intégrée en 1991, à sa sortie de l’ENA. Entre 2005 et 2007, il a été chef de la direction du bureau du Financement public et des affaires monétaires – le prédécesseur de l’AFT –, puis chef de service, chargé des Affaires multilatérales et du développement, responsabilité qui l’a amené à être sous-sherpa au G8 et coprésident du Club de Paris. |
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Jean-Marc FENET
est, depuis 2019, ministre-conseiller pour les Affaires économiques et financières couvrant la Chine continentale, Hong Kong, Taiwan et la Mongolie auprès de l’Ambassade de France à Pékin. Agrégé de sciences sociales (1981) et ancien élève de l’École nationale d’administration (promotion Fernand Braudel, 1987), il a exercé diverses fonctions auprès de la direction générale des Impôts entre 1993 et 2007, avant d’en prendre la direction de 2007 à 2008. Il a ensuite été nommé directeur général adjoint des Finances publiques entre 2008 et 2012, puis ministre-conseiller pour les Affaires économiques et financières auprès des Ambassades de France à Varsovie (2012-2016) et à New Delhi (2016-2019). |
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Denis FERRAND
docteur en économie internationale de l’Université Pierre Mendès-France de Grenoble, est directeur général de Rexecode depuis décembre 2008. Il est également vice-président de la Société d’économie politique et membre du Conseil national de l’industrie et du Conseil d’orientation pour l’emploi au titre de personnalité qualifiée.
Après avoir été enseignant-chercheur à l’Université de Grenoble et avoir conduit des études de terrain en Asie dans le cadre de sa thèse de doctorat, il rejoint Rexecode en 2000 en tant qu’économiste. Il y est notamment en charge de l’analyse de la conjoncture et des prévisions de l’économie française. Il a également développé des travaux sur la compétitivité du système productif en France. Chroniqueur pour Les Échos, il est chargé du cours d’analyse de la conjoncture à l’Institut de gestion de patrimoine de l’Université Paris-Dauphine et intervient régulièrement dans les médias (tv, radio, print, web...), ainsi qu’à l’occasion de conférences d’entreprises. |
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Julie FIGONI
au nom du groupe Surveillance de la Covid-19 de la direction des Maladies infectieuses de Santé publique France.
Établissement public administratif sous tutelle du ministère chargé de la Santé et de la Prévention, Santé publique France a été créé en mai 2016 par le regroupement de quatre organismes (l’Institut de veille sanitaire - InVS, l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé - INPES, l’Établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires - EPRUS, et le groupement d’intérêt public Adalis - addiction, drogue, alcool info service). Santé publique France est une agence d’expertise scientifique, fondée sur le continuum entre la connaissance et l’intervention à tous les échelons territoriaux. Santé publique France a pour mission d’améliorer et de protéger la santé des populations. Cette mission s’articule autour de trois axes majeurs : anticiper, comprendre et agir. Ces missions impliquent la mise en oeuvre d’un système de veille et de surveillance afin de détecter et d’anticiper les risques sanitaires sur l’ensemble du territoire. Les métiers de pilotage et de maintenance du système d’alerte, de veille et d’analyse des signaux, d’investigation, permettent à l’agence de réaliser une analyse des données au plus proche de la réalité, d’analyser les risques et ainsi d’émettre dans les meilleurs délais les recommandations nécessaires à la prise de décision des pouvoirs publics pour protéger les populations. En relation avec les acteurs de terrain, l’agence produit une expertise scientifique en santé publique, indépendante pour la protection et l’amélioration de la santé des populations. Elle intervient également en préparation et réponse aux crises sanitaires, notamment par la mobilisation d’une réserve sanitaire pour renforcer le système de soins et, pour le compte de l’État, par l’acquisition, le stockage et la distribution des stocks stratégiques de produits de santé. |
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Dominique FINON
est directeur de recherche émérite au CNRS, médaillé de bronze du CNRS. Il a été le directeur de l’Institut d’économie et de politique de l’énergie (CNRS et Grenoble II) de 1991 à 2002, puis directeur du Laboratoire d’analyse économique des systèmes énergétiques (LARSEN), un institut commun CNRS-EDF R&D et Université Paris Saclay (2006-2012). Il a été chercheur au CIRED (2003-2018) et directeur adjoint du programme « Énergie » du CNRS (2003-2008). Il est actuellement chercheur associé à la chaire « European Electricity Markets » (Paris Dauphine), dont il a été le coordinateur scientifique de 2012 à 2018. Il a été consultant de la Banque mondiale sur la combinaison des politiques climatiques et énergétiques dans les pays en voie de développement (2016-2018). Il a été président de l’Association des économistes de l’énergie et conseiller scientifique du Conseil français de l’énergie.
Il a publié de nombreux articles académiques et des ouvrages codirigés sur les politiques publiques dans le domaine de l’énergie et du climat (innovation, nucléaire, promotion des EnR, efficacité énergétique) et sur l’organisation et la régulation des industries énergétiques libéralisées (électricité, gaz). |
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Florian FIZAINE
est diplômé d’un master en économie de l’environnement, de l’énergie et des transports de l’IFP school et l’INSTN. Il a commencé à s’intéresser aux relations existantes entre les matières premières et l’énergie lors de son mémoire de fin d’étude portant sur la disponibilité de long terme de l’uranium non conventionnel pour les réacteurs nucléaires à neutrons rapides. À l’issue de ces travaux, il engage une thèse à l’Université de Bourgogne cherchant à étudier comment les contraintes économiques, financières et énergétiques caractérisant les métaux rares pourraient affecter le développement des énergies bas-carbone. Depuis son doctorat obtenu en 2014, il poursuit ses recherches en cherchant à déterminer les conditions de réalisation de la croissance verte, du découplage PIB-matière-énergie-environnement ou de l’économie circulaire. Empiriste de formation, ses terrains d’application sont nombreux : disponibilité de l’énergie pour la croissance économique, effet des labels verts sur la valorisation des bâtiments, étude des déterminants du recyclage des métaux, effet du PIB sur l’empreinte matière. Convaincu de la force de l’interdisciplinarité, il a été coordinateur de deux volumes sur l’économie des ressources minérales intégrant une quinzaine de chercheurs de plusieurs disciplines. Il participe actuellement à deux projets ANR mêlant sciences humaines et sciences naturelles. Il enseigne en tant que Maître de conférences à l’Université de Savoie Mont-Blanc et dirige également deux thésards travaillant au sein de l’axe économie circulaire de la chaire CLEE. |
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Nicolas FRANÇOIS
débute sa carrière dans le secteur de l’événementiel en 2006 ou il gère à 360 degrés des événements d’envergure nationale et internationale. En 2018, il est appelé par le cabinet du maire de Nice, et refondera l’équipe organisationnelle du célèbre Carnaval, enregistrant dès la première année les meilleurs chiffres en 135 éditions. En 2020, il est appelé par le Groupe Presse Antilles Guyane et découvrira le monde du média papier. Il deviendra le directeur de production et des sites un an après, et réussira le pari d’installer deux lignes de production numériques qui permettront au quotidien d’être le premier journal au monde à être imprimé entièrement sur cette technologie. Il devient maître d’œuvre des projets, construit et réhabilite les bâtiments spécifiques à l’accueil des machines industrielles. Le projet en Martinique remportera en 2022 le prix de l’innovation technique de la presse, décerné par le salon de la Presse au Futur de Paris ; le projet Guadeloupe sortira à peine sept mois plus tard. |
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Pierre-Louis FRANÇOIS
est président du directoire du groupe Atlantic, un groupe français à capitaux familiaux comptant 10 500 salariés. Fondé en 1968, ce groupe est aujourd’hui un des leaders européens du « confort thermique ». Après une première partie de carrière dans l’administration, Pierre-Louis François rejoint ce groupe en 1988, où il exerce des fonctions de direction depuis bientôt vingt-cinq ans. |
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Éric FREYSSINET
est officier général de gendarmerie, directeur scientifique auprès du cabinet du directeur général de la Gendarmerie nationale, ancien commandant en second de la gendarmerie dans le cyberespace, poste qu’il occupe après vingt-quatre ans de carrière dans différents postes à responsabilité dans le champ de la lutte contre la cybercriminalité. Ingénieur de formation (École polytechnique, X92), il complète sa formation en 2000 par un mastère spécialisé en sécurité des systèmes d’information et des réseaux (Télécom Paris), et en 2015 par une thèse de doctorat en informatique sur la lutte contre les botnets (Université Paris 6). |
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Vincent FRIGANT
est professeur des universités en économie au laboratoire Bordeaux Sciences économiques (BxSE, CNRS, UMR 6060) de l’Université de Bordeaux. Ses recherches portent sur l’analyse des interrelations entre changements technologiques et structuration des industries et des firmes. Ses domaines d’application privilégiés sont les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique-spatial. Il est membre du réseau international Gerpisa, qui regroupe des chercheurs en sciences sociales étudiant l’industrie automobile. |
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Laurent FULCHERI
PhD, HDR, est directeur de recherche au Centre PERSEE au sein de l’équipe Thermochimie et plasma, qu’il a créée en 1993.
Ses activités de recherche portent sur le développement de procédés plasma pour des applications énergétiques et environnementales, avec un intérêt particulier pour la décarbonation des procédés.
Il a encadré vingt doctorants et est l’auteur de 92 articles publiés dans des revues scientifiques internationales de rang A et de douze brevets, dont sept ont été étendus à l’échelle internationale.
Laurent Fulcheri est un spécialiste de la pyrolyse du méthane, sujet sur lequel il travaille depuis plus de vingt-cinq ans et qui est en phase de développement industriel aux États-Unis par la société MONOLITH Materials qu’il accompagne depuis sa création en 2012. |
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Florence G’SELL
est professeure de droit privé à l’Université de Lorraine et titulaire de la Chaire Digital, Gouvernance et Souveraineté de Sciences Po. Agrégée de droit privé et sciences criminelles, elle a commencé sa carrière académique en travaillant principalement sur le droit de la responsabilité civile, les systèmes judiciaires et le droit comparé. Elle se consacre depuis plusieurs années au droit du numérique et notamment aux problématiques liées à la régulation des plateformes, à la manière dont le droit peut appréhender des technologies et des environnements inédits (Blockchain, Metaverse), à la notion de souveraineté numérique et plus généralement aux politiques publiques relatives au numérique. Au cours de l’année universitaire 2023-2024, Florence G’sell est professeure invitée au Cyber Policy Center de l’Université de Stanford. |
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Benoît GALAUP
est titulaire du diplôme d’ingénieur de l’École d’ingénieur de Purpan et du double diplôme de master de sciences en agro-écologie délivré par l’Institut supérieur d’agriculture Rhône-Alpes (ISARA) et l’Université norvégienne des sciences de la vie (NMBU). Il justifie d’une expérience en recherche agronomique (INRA), en gestion de projets de restauration écologique et en conseil en développement durable, ainsi qu’en finance durable et en agriculture ; il intervient en France et à l’international.
A partir de 2021, il est responsable Biodiversité, finance et numérique de l’association Entreprises pour l’Environnement (EpE), le partenaire français du WBCSD. |
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Rémi GALIN
est diplômé de l’École des mines d’Alès (1981).
Après une première expérience dans une entreprise de travaux routiers, il rejoint le ministère chargé de l’Industrie en 1983, en qualité de Secrétaire du comité de gestion de la taxe parafiscale sur les granulats. En 1987, il est nommé chef de la division d’exploitation du système d’oléoduc militaire franco-américain Donges-Melun-Metz au sein de la direction des Hydrocarbures du ministère chargé de l’Industrie. En 1994, il est nommé à la direction régionale de l’Industrie et de l’Environnement d’Île-de-France et est en charge du développement économique des petites et moyennes industries en Essonne. En 1996, il est nommé adjoint du chef de la division Sous-sol de la DRIRE Île-de-France et anime le contrôle des exploitations de carrières, d’hydrocarbures, de géothermie profonde et de stockages souterrains de gaz. En 2002, il est nommé chef de l’unité territoriale en Essonne pour diriger le contrôle des installations classées pour la protection de l’environnement. Entre 2012 et 2021, il est nommé chef du bureau de la politique des ressources minérales non énergétiques. |
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Jean-Noël de GALZAIN
est PDG et fondateur de WALLIX Group, leader européen de la cybersécurité des accès et des identités. La société a été créée en 2003 et est aujourd’hui cotée sur Euronext Growth depuis juin 2015 (ALLIX).
Impliqué dans l’écosystème de l’innovation, du numérique et investisseur, il est fondateur et président du groupement HEXATRUST, créé en 2014 qui regroupe aujourd’hui 80 entreprises championnes françaises et européennes de la cybersécurité et du cloud de confiance.
Il est directeur du projet « Cybersécurité & Sécurité de l’IOT » du comité stratégique de filière « Industrie de sécurité » à l’origine de la stratégie nationale de cybersécurité, et fondateur en 2021 du fonds d’investissement « Cyber Impact Ventures » dédié aux start-up de la cybersécurité. |
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Clément GAMBIER
X-Mines, ingénieur du corps de l’Armement. Il a suivi le parcours d’approfondissement en Sciences pour les Défis de l’Environnement à l’École polytechnique et s’intéresse plus particulièrement aux questions énergétiques (actuellement en master Procédés et Énergie à l’École des Mines de Paris) sous différents aspects (économiques, managériaux et scientifiques). |
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Cédric GARCIN
a débuté sa carrière au ministère chargé des Finances en 2011. Après quatre années à l’Inspection générale des Finances, où il a réalisé des missions d’audit et de conseil dans le secteur public, il rejoint l’Agence des participations de l’État. Tout d’abord chargé de participations Énergie et santé, il est ensuite nommé directeur de participations adjoint en charge des transports. Entre 2020 et 2021, il occupe les fonctions de conseiller Entreprises, espace et participations de l’État au sein du cabinet du ministre de l’Économie et des Finances, puis est nommé Secrétaire général du CIRI. Depuis septembre 2022, il est chef du Service économique de New York.
Il est inspecteur des Finances. Ancien élève de l’ENA, il est diplômé de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence et est titulaire d’un master 2 de droit public de la Sorbonne Paris 1. |
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Alain GARNIER
innovateur en série et entrepreneur dans l’âme, fonde sa première société, Arisem, à seulement 26 ans. La société est revendue 10 ans plus tard, en 2003, à Thalès, permettant à Alain Garnier de se lancer dans de nouvelles aventures entrepreneuriales.
Il cofonde alors Evalimage en 2004, puis Jamespot en 2005. Il est depuis cette date président-fondateur de cette entreprise éditrice de logiciels collaboratrices en pleine croissance (+ 20 % en 2022) qui compte aujourd’hui une quarantaine de collaborateurs et dont la solution éponyme est utilisée par plus de 400 000 utilisateurs à travers le monde.
Convaincu que la réussite passe avant tout par le collectif et la collaboration, Alain Garnier est impliqué depuis des années dans l’écosystème numérique français : président de l’association EFEL Power (Entreprendre en France pour l’Édition Logicielle) qui oeuvre pour la reconnaissance du savoir-faire des éditeurs de logiciels français, Alain Garnier est également membre des associations Numeum, Cap Digital et d’Hexatrust, et co-pilote du groupe de travail collaboratif du comité stratégique de Filière Numérique. Enfin, il accompagne, coache et partage ses conseils aux professionnels souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat. |
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Florian GAUTHIER
démarre sa carrière en tant que data scientist à Etalab, où il conçoit Predvol, un outil basé sur des algorithmes pour orienter les patrouilles de police et de gendarmes afin de lutter contre les vols de voitures.
Après deux ans à entreprendre dans le numérique, il rejoint Bayes Impact en 2020 pour mener les travaux sur BriserLaChaine.org.
Il est aujourd’hui directeur de LaReserve.tech, un programme de mobilisation citoyenne lancé par Bayes Impact, pour créer des réponses rapides en temps de crises. |
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Patrice GEOFFRON
est Docteur en économie industrielle. Il est professeur à l’Université Paris-Dauphine, dont il a été le président intérimaire et le vice-président international. Il en a également dirigé le laboratoire d’Économie (LEDa) de 2007 à 2015. Il est, depuis plusieurs années, professeur invité à l’Université Bocconi de Milan, ainsi que membre du Cercle des économistes. Actuellement, il dirige l’équipe Énergie-Climat du LEDa, qui anime plusieurs chaires de recherche (Économie du climat, Économie du gaz, Marchés européens de l’électricité) et un master (Énergie-Finance-Carbone). Il est membre du conseil scientifique du CEA. Auparavant, il a notamment siégé au conseil mondial de l’International Association of International Association for Energy Economics et est intervenu en tant qu’expert auprès de la Convention citoyenne pour le climat. Il est coéditeur de la revue Economics and Policy of Energy and the Environment et membre du comité de rédaction de l’International Journal of Management and Network Economics. |
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Nicolas de GERMAY
est associé fondateur d’Alandia Industries.
Il justifie de plus de vingt-cinq ans d’expérience en matière de restructuration financière et opérationnelle, d’abord en tant que conseil et, depuis 2010, en tant qu’investisseur. En 1995, il a fondé la boutique de conseil en restructuration Arnis Gestion, qu’il a revendue successivement à KPMG et à Kroll. Il a ensuite fondé, en 2010, Alandia Industries, un acteur majeur de l’investissement en retournement.
Au cours de sa carrière, il a participé à plus de 150 redressements financiers et/ou opérationnels, en France, mais aussi en Europe et au Moyen-Orient. Il a occupé plusieurs postes de direction opérationnelle et a été membre de nombreux conseils d’administration, notamment pour British Telecom (Global Services Senior Advisory Board ‒ Royaume-Uni) ou l’OCP, l’Office chérifien des phosphates (International Senior Advisory Board ‒ Maroc).
Il est le fondateur et le président d’honneur de l’ARE, l’association française des professionnels du retournement, et a participé à travers elle aux récentes réformes du droit des procédures collectives. Il est également le fondateur et le président de l’AIR, l’association française des investisseurs en retournement.
Il est diplômé de Sciences Po Paris et est titulaire d’un DESS de finance de l’Université Dauphine.
Il est chevalier de l’ordre national du Mérite et de la Légion d’honneur. |
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Matthieu GLACHANT
est directeur de i3-CERNA (centre d’économie industrielle) et professeur à Mines Paris ‒ PSL. Il est économiste de l’environnement et de l’énergie. Il travaille notamment sur l’efficacité énergétique, l’innovation verte, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, les politiques de lutte contre l’effet de serre et sur l’adaptation au changement climatique. Il intervient en tant qu’expert auprès de diverses institutions internationales comme l’OCDE ou la Banque mondiale. Il est membre du Conseil national de l’économie circulaire et de la Commission de l’économie du développement durable. Il est également Visiting Professor à la London School of Economics
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Serge Alain GODONG
est docteur en sciences de gestion de l’Université de Paris Nanterre (2011). Il a enseigné l’économie du travail au sein de la même université, avant de faire siège dans son pays natal, à l’Université de Yaoundé II. Ses enseignements et travaux portent sur le journalisme et la communication (qu’il a longuement pratiqués), l’économie institutionnelle et plus encore les problématiques de gouvernance (deux ans d’ancrage au Centre de développement de l’OCDE à Paris), et, bien sûr, sur la gestion des organisations publiques et privées – en particulier sur tout ce qui porte aux rencontres conflictuelles entre cultures africaines et standards de « bonne gouvernance » internationaux. Chercheur associé au laboratoire « Gestion & Société » en France, il est l’auteur d’un ouvrage grand public (Implanter le capitalisme en Afrique, Khartala, 2011) et de publications scientifiques dans des revues internationales. |
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Gideon GRADER
PhD, is a Professor in the Department of Chemical Engineering, at Technion-Israel Institute of Technology. His research includes the synthesis and processing of ceramics and hydrogen generation by water splitting. Recent work involves under-standing the formation mechanism of ceramic nanofibers with special architecture, including porous, hollow and ribbon morphologies. In the hydrogen space, he works on efficient, decoupled membrane-free electrochemical water splitting using auxiliary ceramic electrodes that allow separation of H2 and O2 evolution in time and space. He looks at ways to increase process performance by using large surface area, nanofiber electrodes. His work has been published in key journals including Nature Materials, Nature Energy and Advanced Functional materials. The new water splitting process has received the Horizon RSC prize (2022), the Israel Prime Minister Samson prize (2021) and the Shell New Energy Challenge prize (2020). Prof Gideon Grader founded and headed the Grand Technion Energy program (GTEP) 2007-2015, was a dean of the Chemical Engineering Department (2016-2019), and is a Co-Founder of H2Pro (2018). |
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Benoît GRASSER
est professeur des universités en ressources humaines au sein de l’Université de Lorraine où il dispense, entre autres, les cours suivants : Théorie des organisations et Gestion des ressources humaines. Titulaire d’un master de l’Université Grenoble Alpes et d’un doctorat obtenu à l’Université de Nancy 2, il focalise son travail principalement sur les thématiques suivantes : gestion des compétences et apprentissage organisationnel. Il a occupé également des responsabilités administratives en tant que directeur adjoint du CEREFIGE. Il est actuellement vice-président adjoint à la politique scientifique à l’Université de Lorraine. |
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Xavier GUCHET
est professeur de philosophie des techniques à l’Université de technologie de Compiègne et directeur de l’unité de recherche « Connaissance, organisation et systèmes techniques » (UR 2223). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont La Médecine personnalisée. Un essai philosophique (Les Belles Lettres, 2016) et Du soin dans la technique. Question philosophique (ISTE/ Wiley, 2021). |
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Gilles GUÉRASSIMOFF
est professeur à l’École des mines de Paris au Centre de mathématiques appliquées (CMA), dont il assure la codirection. Il dirige le mastère spécialisé en optimisation des systèmes énergétiques, ainsi que la formation spécialisée en finance et changement climatique. Il justifie de plus de vingt-cinq années d’expérience dans la formation et la gestion de programmes éducatifs en relation étroite avec des universitaires et des industriels. Il assure des cours et des conférences sur les systèmes énergétiques pour plusieurs institutions. Son expertise en modélisation, contrôle et prospective des systèmes énergétiques l’a amené à conduire plusieurs projets de modélisation des systèmes énergétiques afin de réaliser des études prospectives pour la prise de décision ou la conception d’algorithmes pour l’optimisation dans les villes intelligentes. |
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Valérie GUERN
est titulaire d’un DEA en économie. Elle a intégré les services du ministère du Travail en 1991. Elle a occupé différentes fonctions relatives à la mise en œuvre et au pilotage des politiques publiques d’emploi et d’insertion professionnelle au sein des services déconcentrés d’Île-de-France. En 2015, elle a rejoint les services de la délégation générale à l’Emploi et à la Formation professionnelle (DGEFP), au sein de laquelle elle travaille sur le champ des mutations économiques et des restructurations d’entreprises. Elle est, depuis août 2019, cheffe de la mission Anticipation et accompagnement des plans de sauvegarde de l’emploi. |
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Jean-Baptiste GUEUSQUIN
est directeur national du programme « Territoires d’industrie » depuis novembre 2022, après avoir été durant deux ans adjoint au directeur. Diplômé de l’École polytechnique et de l’École des Mines, il a débuté sa carrière en tant que chef du service Économie et entreprise de la direction régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS) de Normandie, de 2017 à 2020.
En tant que délégué aux territoires d’industrie, il conçoit et coordonne le déploiement du deuxième temps (2023-2026) de la mise en œuvre de ce programme interministériel visant à soutenir la réindustrialisation des territoires en apportant des réponses concrètes aux enjeux notamment de développement des compétences, d’accélération de l’innovation, de transition écologique et de disponibilité du foncier productif. |
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Marion GUILLOU
est administratrice indépendante, membre du Haut conseil pour le climat. Elle est aussi impliquée dans des centres de recherche agricole internationaux Bioversity et CIAT, et le programme mondial sur le changement climatique et l’alimentation (CCAFS). Auparavant, son parcours professionnel d’ingénieure et de chercheuse l’a conduite à être présidente-directrice générale de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) entre 2004 et 2012, présidente du conseil d’administration de l’École polytechnique entre 2008 et 2013, directrice générale de l’Inra entre 2000 et 2004 et directrice générale de l’Alimentation (ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation) entre 1996 et 2000.
Elle est ingénieure générale des Ponts, des Eaux et des Forêts et docteure en physico-chimie des biotransformations. |
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Aurélien GUILLOU
est économiste-statisticien à l’IEDOM et à l’IEOM, à Paris, depuis septembre 2018. Il participe notamment au suivi de la conjoncture économique de l’ensemble des territoires d’outre-mer, et à la rédaction de notes et rapports économiques. Titulaire d’un master en économie du développement, il a occupé un poste de chargé d’études au sein de l’agence IEOM de Wallis-et-Futuna, avant de rejoindre en 2016 le service économique régional de l’Ambassade de France à New Delhi, où il était chargé du suivi de la situation économique et financière en Inde et dans l’ensemble de la région d’Asie du Sud. |
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Yann GUNZBURGER
est diplômé de l’École des mines de Nancy (2001). Après une thèse de doctorat en géomécanique sur les risques naturels (2004), puis un post-doctorat en tectonophysique concernant le projet de stockage souterrain de déchets radioactifs en Meuse/Haute-Marne, il rejoint en 2006 l’Institut national polytechnique de Lorraine en tant que maître de conférences. Il est, depuis 2020, professeur en géosciences appliquées à l’Université de Lorraine (UMR GeoRessources et Mines Nancy). Dans une démarche pluridisciplinaire, il s’intéresse aux impacts géotechniques, environnementaux et socio-économiques des activités d’aménagement et d’exploitation du sol et du sous-sol, et aux liens entre ces activités et leur territoire d’implantation. |
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Virginie HACHARD
est professeur associé en finance, doyenne déléguée de la Faculté à l’EM Normandie depuis 2016. Titulaire du DESCF, elle a obtenu son doctorat en sciences de gestion en 2009 à l’Université de Caen Normandie sur le processus de création du néo-entrepreneur. Elle a exercé pendant vingt ans des responsabilités de coordination pédagogique en cycle Undergraduate puis en cycle Master au sein de l’EM Normandie, après une expérience professionnelle en cabinet d’audit. Elle coordonne actuellement les parcours de formations individuelle et collective pour la faculté, et développe les offres de formations pédagogiques et digitales ainsi que les certifications liées. Elle travaille enfin sur le développement de modules en e-learning. Ses domaines de recherche sont l’intrapreneuriat, les business models et la relation manager-managé. |
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Emmanuel HACHE
est économiste prospectiviste à IFP Énergies nouvelles. Il est Docteur en Sciences économiques (Université Paris I) et habilité à diriger des recherches (Université Paris- Nanterre). Il est également diplômé en géopolitique et prospective de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Il travaille sur les questions de prospective énergétique et plus précisément sur les ressources naturelles nécessaires à la réalisation de la transition écologique. Il enseigne la prospective, l’économie et la géopolitique des ressources naturelles dans de nombreux établissements. Il est chercheur associé à Economix (EconomiX-CNRS, Université Paris Nanterre) et directeur de recherche à l’IRIS. Il est également expert à l’Observatoire des ressources minérales pour les filières industrielles (OFREMI). Il est l’auteur du livre Géopolitique des énergies, tensions d’un monde en mutation paru aux Éditions Eyrolles en septembre 2022 et de plus de cinquante articles dans des revues académiques françaises et internationales. |
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Jean-Pierre HAUET
est ancien élève de l’École polytechnique et est ingénieur du corps des Mines. Il a commencé sa carrière dans l’administration en tant que chargé de mission auprès du délégué général à l’Énergie et rapporteur général de la Commission de l’énergie du Plan. Il est ensuite entré à la Compagnie générale d’électricité (CGE), où il a occupé différentes fonctions : tout d’abord, comme président-directeur général des Laboratoires de Marcoussis, du centre de recherches d’Alcatel-Alsthom, puis comme directeur général Produits et techniques de Cegelec et, enfin, en tant que Senior Vice-President & Chief Technology Officer du groupe Alstom.
A partir de 2002, il est Associate Partner de KB Intelligence et directeur général de KB Crawl SAS. Il exerce des activités de conseil dans les domaines de l’énergie, des automatismes, des radiocommunications et de la cybersécurité.
Il est également président du Conseil scientifique, économique, environnemental et social de l’association Équilibre des énergies (EdEn), président de la section française de l’ISA (International Society of Automation) et éditorialiste à Passages.
Il est l’auteur de nombreuses publications, dont un ouvrage, « Comprendre l’énergie – Pour une transition énergétique responsable », paru aux Éditions L’Harmattan, en 2014.
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Roland HÉQUET
est vice-président Stratégie, partenariats & mobilité de John Cockerill Hydrogen.
Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur Arts & Métiers ParisTech, il a occupé plusieurs postes de direction dans de grandes entreprises multinationales.
Il a débuté sa carrière comme ingénieur automaticien et a, à ce titre, développé, puis mis en route plusieurs lignes de production pour de grands groupes sidérurgiques aux États-Unis.
Il évolue ensuite vers le management de projets, puis comme ingénieur d’affaires. C’est ainsi qu’il est amené à concrétiser de gros contrats d’équipements et de process en Asie, en Russie et aux Amériques.
Le groupe Kvaerner lui confie ensuite la responsabilité du développement du laminage à froid en Amérique du Nord. Basé à Pittsburgh (aux États-Unis) pendant six ans, il contribue alors à l’essor de la « nouvelle » sidérurgie américaine à travers le dépôt de brevets et le développement des laminoirs réversibles. De retour en Europe, il prend la direction d’une business unit de Siemens en France, puis à l’échelle mondiale.
En 2011, il rejoint John Cockerill qui lui confie le redressement et le développement d’une filiale en France ; il y développe de nouvelles activités pour le groupe, puis devient CEO de plusieurs filiales aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Russie et en Inde.
Depuis 2018, il développe l’activité Hydrogène de John Cockerill dans le monde entier. |
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Alexandre HEYTE
est diplômé de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Avocat au barreau de Paris, il est membre depuis 2019 de l’équipe de Philippe Druon, au sein du cabinet Hogan Lovells.
Il conseille les entreprises dans le cadre de procédures amiables et collectives et de restructurations financières. Il assiste les débiteurs, les investisseurs et les actionnaires à tous les stades des procédures amiables ou judiciaires, mais aussi les repreneurs d’entreprises dans le cadre de plans de cession.
Il a traité, aux côtés de Philippe Druon, de nombreux dossiers complexes de restructuration financière, comme celui du groupe hôtelier AccorInvest, ainsi que plusieurs dossiers de reprise d’entreprises en difficulté dans le cadre de plans de cession ou en distressed M&A, comme Minelli ou encore Hamon. |
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Aymeril HOANG
normalien, agrégé d’économie et gestion, et diplômé d’études approfondies en droit public de l’économie, est expert en innovation et numérique, et exerce depuis 2019, à titre indépendant, comme coach professionnel de dirigeants.
Il débute en 1999 dans la régulation des télécoms et du numérique à l’Arcep puis à la DGCCRF du ministère de l’Économie et des Finances. Il rejoint la direction du Trésor en 2005 et est affecté au service économique de l’Ambassade de France aux États-Unis, à San Francisco puis à Washington, sur les questions de numérique et d’innovation. En 2010, il co-fonde à Paris une start-up tech dans l’immobilier, puis devient en 2012 conseiller au cabinet de la ministre des PME, de l’Innovation et du Numérique, où il pilote la création de l’initiative French Tech.
En 2014, il devient directeur de l’innovation du Groupe Société Générale, où il lance un programme de 70 start-up internes. En 2018, il est nommé directeur de cabinet du secrétaire d’État au numérique. En mars 2020, lors de la crise du Covid-19, il co-pilote la task force numérique, lance l’appli StopCovid, puis devient membre du Conseil scientifique sur le Covid-19 d’avril 2020 à juillet 2022. Depuis octobre 2021, il est membre du comité éthique et scientifique de l’agence Viginum auprès du secrétaire général de la Défense de la Sécurité nationale. |
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Jean-François HOARAU
est professeur de sciences économiques à l’Université de La Réunion, et membre du Centre d’Économie et de Management de l’Océan Indien (CEMOI). Il est spécialisé en macroéconomie internationale et du développement. Ses travaux, tournés vers l’empirisme et l’économétrie appliquée, accordent un intérêt particulier aux petites économies insulaires, dont les territoires ultramarins français. Son expertise s’est notamment portée sur les aspects du tourisme, de vulnérabilité, de résilience, de convergence, et plus généralement de développement soutenable en contexte insulaire. Il participe régulièrement à des conférences internationales, et publie de manière significative dans les revues académiques à comité de lecture reconnues dans ses domaines d’expertise. Il est occasionnellement sollicité par des organismes, tels que le CESE (Conseil économique, social et environnemental), l’IRT (Île de la Réunion Tourisme), le CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale), ou encore la CNEPEOM (Commission nationale d’évaluation des politiques publiques outre-mer), pour offrir son éclairage sur les économies ultramarines françaises. |
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Lionel HONORÉ
est professeur agrégé des universités à l’IAE de Brest depuis septembre 2019. Il est membre du Laboratoire d’Économie et de Gestion de l’Ouest. Il dirige l’Observatoire du Fait Religieux en Entreprise depuis 2012. L’observatoire publie une étude annuelle sur le fait religieux au travail et ses effets sur l’organisation et le management ainsi que sur les rapports interindividuels au travail. Lionel Honoré a rédigé le rapport de l’Institut Montaigne sur la religion au travail publié en 2019 ainsi que de nombreux articles de recherches, chapitres d’ouvrage et tribunes de presse sur ce thème. De manière plus générale, ses recherches portent sur les comportements individuels et collectifs au travail et notamment sur les comportements atypiques, déviants, transgressifs. Il a été précédemment, en tant que professeur des universités, en poste à l’Université de la Polynésie Française de 2014 à 2019, ainsi qu’à Sciences Po Rennes de 2007 à 2014. Il est actuellement directeur adjoint de l’IAE de l’Université de Bretagne Occidentale, du laboratoire LEGO et de l’École Doctorale Bretagne-Loire (EDGE). |
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Matthieu HUBERT
est diplômé de l’IEP de Lille. Il a poursuivi son cursus par un DEA de sciences politiques, avant de débuter sa carrière comme directeur de cabinet de Nicole Notat, Secrétaire générale de la Confédération française démocratique du travail.
Il rejoint Renault en 2003, d’abord en tant que Porte-parole de l’entreprise, chargé notamment de la communication de crise, puis en tant que responsable de la communication de la direction de la Qualité.
Les dix années suivantes, il s’est consacré à la direction de la Fabrication, où il a partagé son expertise entre plusieurs usines Renault implantées en France et l’usine de Tanger au Maroc.
Il a accepté le poste de Secrétaire général d’ACC (Automotive Cells Co) au début de l’année 2021, assumant un large portefeuille de responsabilités, y compris la communication interne et externe, les affaires publiques, le juridique et la RSE. |
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Jérôme ISAUTIER
Fils de Yves Isautier, commerçant, et de Maryvonne Boyer de la Giroday, pharmacienne, est né le 14 août 1966 à Chatou (78). Marié à Christine Rosely et père de trois enfants, Val, Romane et Eloïse, il fait partie de la 7e génération de la famille Isautier arrivée à La Réunion en 1842.
Après des études secondaires à La Réunion, il s’oriente vers un cursus commercial et obtient son diplôme d’études supérieures commerciales et administratives (DESCAF) à Kedge Marseille en 1990.
Fidèle à la tradition familiale, il poursuit une carrière dans l’industrie, en tant que Volontaire à l’aide technique (VAT) au sein de l’Association pour le développement industriel de la Réunion (ADIR), puis rejoint le groupe familial dont il gravira les échelons jusqu’au poste de PDG qu’il occupe aujourd’hui.
Jérôme Isautier est également très impliqué dans le développement économique de La Réunion. Il est vice-président de l’ADIR dont il a été président de 2011 à 2016, président de la commission économie de la Fédération des entreprises d’outre-mer (FEDOM), donateur et administrateur du Comité Alizé, qui attribue des prêts d’honneur aux porteurs de projets, et actionnaire et administrateur du fonds d’investissement Entrepreneurs 974, dédié à la croissance des entreprises réunionnaises.
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Paul JOLIE
est ingénieur général des Mines, diplômé de l’École polytechnique et de l’École nationale supérieure des télécommunications. Il est également titulaire du MBA Edhec.
Après une carrière passée au centre de recherche de France Télécom et dans différents services opérationnels de l’opérateur, il rejoint l’administration en 2008 pour occuper un poste de DSI adjoint au ministère des Affaires étrangères. Après un passage à l’INRIA, il occupe le poste de sous-directeur de l’informatique centrale au ministère de l’Économie et des Finances. Après deux ans en tant que conseiller pour le numérique auprès du ministre d’État de Monaco, il revient à Bercy pour occuper un poste de conseiller au SISSE. Il rejoint le Conseil général de l’Économie en 2020, en tant que référent Intelligence artificielle. |
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Chantal JOUANNO
est sous-préfète, directrice de cabinet du préfet de la région Poitou-Charentes et conseillère auprès du directeur central de la Sécurité publique. Elle a exercé des fonctions très diverses au sein de l’État, avant d’intégrer en 2003 le cabinet du ministre de l’Intérieur. Elle a ensuite, entre mai 2007 et février 2008, occupé le poste de conseillère pour le développement durable à l’Élysée, chargée notamment de suivre le Grenelle de l’environnement.
Nommée présidente de l’Ademe en février 2008, elle est devenue secrétaire d’État à l’Écologie en mai 2009, puis ministre des Sports en 2010. Elle est élue sénatrice de Paris en 2011 et a occupé à partir de 2015 la fonction de vice-présidente en charge de l’environnement et de l’aménagement du territoire de la région Île-de-France. Le 22 mars 2018, elle a été nommée présidente de la Commission nationale du débat public sur proposition de Nicolas Hulot.
Sur le plan sportif, Chantal Jouanno a été membre de l’équipe de France de karaté et compte 25 titres nationaux. |
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Hugues de JOUVENEL
a été pendant 40 ans délégué général de Futuribles International dont il est aujourd’hui président d’honneur. Fondateur et rédacteur en chef de la revue Futuribles. Il est expert en prospective et stratégie, notamment sur les relations science, technologie et société. |
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Matthias de JOUVENEL
ancien élève de l’École normale supérieure de Cachan (Département d’économie et de gestion 1997-2000) et ancien élève de l’École nationale supérieure des postes et télécommunications (2001-2002), est administrateur de l’État hors classe, chargé de mission au Conseil général de l’Économie (CGE), où il pilote le baromètre du numérique depuis plusieurs années. Il est l’auteur de rapports publics dans des domaines variés (tourisme, devoir de vigilance, économie circulaire, contrefaçon, filières REP…), et il a appuyé plusieurs missions parlementaires dont celle confiée au député Éric Bothorel, « Pour une politique publique de la donnée ». |
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Bernard JULLIEN
est maître de conférences en économie à l’Université de Bordeaux depuis 1996. Il appartient au laboratoire Bordeaux Sciences économiques (BSE - UMR CNRS 6060). Il a été auparavant directeur de la recherche du groupe ESSCA et a continué de collaborer avec cette école qui propose à ses étudiants un programme dédié à la distribution et aux services automobile.
Il a dirigé de 2007 à 2015 le Gerpisa, réseau international de recherche en sciences sociales sur l’industrie automobile, devenu GIS en 2009 et hébergé par l’ENS Paris-Saclay. Il a, depuis 2015, créé un cabinet appelé FERIA (Formations, études et recherche sur l’industrie automobile). Il intervient régulièrement sur ces questions dans les médias et publie chaque semaine une chronique consacrée à l’actualité automobile que publie Autoactu.com et que reprend le Gerpisa sur son blog
(https://www.gerpisa.org/frontpage_blog).
Intéressé par les questions se situant aux frontières de l’analyse économique et de l’analyse politique, il a conduit des travaux interdisciplinaires portant sur les politiques européennes ayant un impact sur la vie des industries. Partageant ses recherches sur l’automobile entre les questions industrielles et technologiques et celles qui concernent les consommations, les usages et les services, il est l'auteur de nombreux rapports, ouvrages et articles académiques sur ces questions, dont :
JULLIEN B. & LUNG Y. (2011), L’automobile à la croisée des chemins, La Documentation française.
JULLIEN B. & LUNG Y. (2012), Midler C., L’épopée Logan, Dunod.
JULLIEN B. & SMITH A. (2014), The EU’s Government of Industries, Routledge.
JULLIEN B. & RIVOLLET B (2016), « Usages novateurs de la voiture et nouvelles mobilités », rapport T2M/GERPISA remis au PIPAME, janvier,
https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/directions_services/etudes-et- statistiques/prospective/automobile/2016-01-Usages-novateurs-voiture-Rapport.pdf
DUTERTRE E. & JULLIEN B. (2019), « De la transformation numérique rêvée d’une industrie à sa transformation numérique réelle : le cas de l’entretien et de la réparation automobile », Revue d’économie industrielle 168, pp. 103-129.
FRIGANT V. & JULLIEN B. (2018), « L’automobile en France : vers la fin d’une vieille industrie ? », Revue d’économie industrielle 162, pp. 127-162. |
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Sébastien JUMEL
a eu différentes expériences professionnelles dans le conseil, avant d’intégrer EDF afin d’y créer un incubateur de start-ups, puis une entité de corporate venture. Il a ensuite exercé différentes responsabilités au sein du groupe EDF, que ce soit dans des fonctions commerciales au sein de la direction de la région Île-de-France, dans des fonctions d’appui à la direction générale du groupe, puis en tant que directeur marketing du marché des particuliers et professionnels. Il a ensuite rejoint, en tant que directeur général, EDELIA, une filiale d’EDF qui travaille sur les services digitaux et les objets connectés. En 2018, il est nommé Deputy Senior Vice President d’Europe Business Solutions à la direction internationale d’EDF. En 2020, il rejoint le COMEX d’Enedis pour y créer la direction Développement, innovation et numérique. Il est par ailleurs intervenant à l’Université Panthéon-Assas, à l’Université Paris Dauphine et à Sciences Po Executive Education. |
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Francis JUTAND
a été enseignant, chercheur, chef du département électronique et fondateur du laboratoire sur les VLSI à Télécom Paris de 1975 à 1992. Il a dirigé l’école Télécom Bretagne de 1992 à 1996 puis il a été nommé Directeur scientifique du CNET, le centre de R&D d’Orange. En 2000, il est nommé Directeur scientifique du département STIC du CNRS à sa création. Il a été le concepteur du pôle Cap Digital créé en 2004, dont il a été le vice-président académique jusqu’en 2012. En 2005, il rejoint l’Institut Télécom pour prendre la direction scientifique, il obtient le label Carnot Télécom et Société Numérique en 2006, fait entrer l’Institut Télécom dans l’Alliance nationale Allistene. En 2012, il prend la direction scientifique de l’Institut Mines-Télécom. L’IMT devient membre fondateur de l’Alliance pour l’industrie du futur et créateur de l’Académie franco-allemande pour l’industrie du futur avec la TUM. Il devient le Directeur Général Adjoint de l’IMT en 2015 jusqu’à son départ en 2023. Il a travaillé à la création de la chaire « Valeur et politique des informations personnelles » en 2013 et de la chaire « Économie des Communs de Données » en 2023.
Il a été membre créateur du RNRT, a présidé le CCSSTIC de l’ANR, membre du Conseil National du Numérique de 2013 à 2016 et auteur en 2014 du rapport sur la neutralité des plateformes numériques. Il a présidé le comité national du débat sur l’ouverture des données de transport en 2015 qui a introduit la notion de donnée d’intérêt général. Il a été nommé en 2022 au conseil scientifique de One Point. À son départ à la retraite le 1er avril il est nommé membre associé du CGE.
Prospectiviste, il travaille sur l’impact du numérique sur l’économie et la société. Il a édité un ouvrage collectif en 2013 « La métamorphose numérique, pour une société de la connaissance et de la coopération », et participé à de nombreux ouvrages de prospective. Il est membre de l’Association française de prospective. |
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Stéphane KABA
a débuté sa carrière professionnelle dans les domaines de la finance et de l’industrie cimentière, avant de rejoindre Alstom en 1998 en tant que directeur des ventes internationales de composants (bogies/traction), assurant par la suite le développement commercial des métros de Shanghai, puis les programmes Euroduplex en 2006 et du TGV Maroc en 2010. Nommé directeur du développement de l’activité TGV en 2011, il assure notamment la promotion du programme « TGV du futur » auprès des différents acteurs et partenaires nationaux (différents ministères français concernés, Ademe, BPI, SGPI et FIF). Depuis 2015, il est président de SpeedInnov, joint-venture créée entre l’Ademe et Alstom et laquelle est dédiée au développement de cette nouvelle génération de trains à grande vitesse pour la France et à l’international. Fin 2019, il élargit son périmètre et prend la tête de programmes de financement externe, comme IPCEI H2, pour renforcer la stratégie d’Alstom dans le développement de nouvelles mobilités « Zéro émission ». |
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Emmanuel KAMDEM
est titulaire de l’habilitation à diriger des recherches (HDR) en sociologie. Professeur des Universités, il a été directeur de l’ESSEC de l’Université de Douala, de décembre 1999 à juin 2017. Il est actuellement co-fondateur et président du conseil scientifique et pédagogique de l’Institut supérieur de management et de l’entrepreneuriat (IME) Business and Engineering School. Professeur invité et conférencier dans plusieurs institutions universitaires africaines, européennes et canadiennes, il a contribué à la publication de huit ouvrages sur le management et la sociologie en Afrique, dont les plus récents sont : avec Annie CORNET, Pascal SEM MBIMBI, Alexis HAKIZUMUKAMA et Manal EL ABBOUBI, La gestion des ressources humaines en Afrique subsaharienne et en Afrique du Nord (Québec/Dakar, Presses de l’Université du Québec/Les Éditions du Commerce, 2021) ; avec Françoise CHEVALIER et Marielle Audrey PAYAUD, La recherche enracinée en management : contextes nouveaux et perspectives nouvelles en Afrique (Caen, Éditions Management et Société, collection Business Science Institute, 2020). Le 10 mars 2022, 24 contributeurs (collègues universitaires et dirigeants d’entreprises) lui ont rendu hommage dans un ouvrage collectif dirigé par Henri TEDONGMO TEKO et Gabriel ETOGO, pour sa contribution considérable à la recherche sur le management en Afrique depuis quatre décennies, Le pluralisme managérial en Afrique : hommage au professeur Emmanuel Kamdem (Caen, Éditions Management et Société, Collection Business Science Institute, 2022). Il est auteur ou co-auteur de 51 publications d’articles dans des ouvrages collectifs et dans des revues à comité de lecture. Il est membre du bureau de l’Association francophone de gestion des ressources humaines (AGRH), du comité scientifique de l’Association francophone de management international (ATLAS-AFMI) et du conseil des professeurs du Business science institute (BSI), Luxembourg.
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Raphaël KELLER
est ingénieur de formation. Polytechnicien et diplômé de Paris Télécom, MSc en sciences cognitives, il est titulaire d’un Doctorat du CREA ‒ Centre de recherche en épistémologie de l’École polytechnique et a également été chercheur invité à l’Université de Tokyo.
Ayant la double nationalité française et allemande, il a occupé plusieurs postes en qualité de conseiller auprès de membres du gouvernement français (ministères de l’Économie et de l’Industrie, du Numérique, de l’Éducation et de la Culture).
Plus récemment, il a été le Secrétaire général de la direction générale de l’Industrie et des Entreprises au ministère chargé de l’Économie, où il a planifié et exécuté une importante réorganisation.
Le 1er septembre 2022, il a été nommé ministre-conseiller en charge des Affaires économiques et chef du Service économique régional (Japon-Corée) à Tokyo. |
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Aloïs KIRCHNER
est polytechnicien et ingénieur des Mines. Il a été conseiller industriel du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno le Maire, et directeur de cabinet de la ministre déléguée chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher. Il est aujourd’hui senior fellow de l’Institut Montaigne pour les questions de politique industrielle et cadre dirigeant au sein de Keolis, l’un des leaders mondiaux des services de mobilité. |
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Tariq KRIM
est un entrepreneur et pionnier de l’Internet. Il a été l’un des principaux défenseurs d’une souveraineté numérique de la France. Il est également l’initiateur du mouvement Slow Web, qui prône un usage apaisé du numérique et de l’intelligence artificielle.
Il a fondé plusieurs start-up, dont Netvibes et Jolicloud. Il a été conseiller du gouvernement français (eG8 et vice-président du Conseil national du numérique). Il vient de lancer Cybernetica.fr, une maison d’édition, et un think tank qui étudie les interdépendances entre le numérique, l’intelligence artificielle, la géopolitique, la culture et le monde de la défense.
En 2007, il a été le premier Français à recevoir le prix TR35 du MIT pour le numérique. Il a également été nommé Young Global Leader du Forum économique de Davos.
Il est diplômé de l’Université Paris 7, de l’ENST et de la Harvard Kennedy School. En 2019 il est promu officier des Arts et des Lettres. |
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Stéphane LA BRANCHE
est climatologue de la société et coordonateur scientifique du GIECO/ IPBC. Ses recherches en sciences sociales du climat et de l’énergie lui ont valu d’être ‟expert reviewer” dans le cadre de l’élaboration des 5e et 6e rapports du GIEC. Il explore les freins, mais aussi les moteurs (habitudes, représentations sociales, contraintes quotidiennes, fonctionnement institutionnel…) des changements dans les pratiques et le fonctionnement des institutions (entreprises, associations et pouvoirs publics) en matière de climat, d’énergie et de qualité de l’air, afin de proposer des réponses adaptées et efficaces. Les résultats opérationnels de ses recherches ont été intégrés à des scénarios de prospective à horizon 2050, à des politiques environnementales (adaptation, mobilité, énergie, urbanisme, campagnes d’information et d’accompagnement dans le changement des comportements), à des projets menés par des opérateurs privés (énergéticiens et techniciens), publics (ministères et collectivités territoriales) et associatifs (EIEs, ALEC...) portant sur la qualité de l’air (mobilité, ZAPA, nouvelles technologies, chauffage au bois…) et le stockage d’énergie. |
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Xavier LACHAUME
est chef de projet à la direction générale des Entreprises au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Il est chargé de l’innovation de rupture et du soutien en fonds propres aux entreprises innovantes. Ancien élève de l’École normale supérieure de Paris, professeur agrégé de mathématiques et Docteur de l’Université de Tours en mathématiques appliquées à la physique théorique, il est titulaire du MBA du Collège des ingénieurs. |
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Servan LACIRE
est diplômé de l’École supérieure d’électricité(Centrale Supelec), un diplôme obtenu en 1982. Il a débuté sa carrière dans les technologies de l’information au sein du groupe Bull, dans les télécommunications.
Début 1992, il rejoint le groupe Bouygues à Londres pour être détaché chez RAM Mobile Data, l’opérateur au Royaume-Uni d’un réseau cellulaire de données ouvert au public.
Fin 1993, il devient directeur technique d’Infomobile, opérateur de radiomessagerie et de centres d’appels, filiale de Bouygues en France, dont il prend ensuite la direction générale.
En 2005, il devient directeur Grands projets chez Bouygues Énergies & Services, avant de prendre la direction du département R&D et Innovation en 2010.
Depuis 2015, il est aussi le coordinateur pour Bouygues Construction du pôle de R&D sur les villes intelligentes et les quartiers durables.
Il est aussi membre du bureau de l’AFIREV (Association française pour l’itinérance et la recharge des véhicules électriques) et participe activement aux travaux d’Équilibre des énergies. |
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Arnaud de LA FORTELLE
est cofondateur et CTO de Heex Technologies, une start-up spécialisée dans le traitement des données pour l’intelligence artificielle (Smart Data). Après des études à l’École polytechnique et aux Ponts et Chaussées (incluant un Doctorat sur les systèmes stochastiques), il travaille à l’Inria avant de rejoindre Mines Paris en 2006, où il prend la direction du Centre de robotique. Il est visiting professor en 2017-2018 à UC Berkeley. Il est spécialiste des systèmes coopératifs incluant les données, la communication, la perception, le contrôle et la certification mathématique.
Il a présidé la commission scientifique ANR Mobilité et systèmes urbains durables et est expert auprès de la Commission européenne. Il a dirigé les chaires « Drive for All » sur le véhicule autonome (PSA, Valeo et Safran, avec EPFL, Shanghai Jiao Tong et Berkeley) et logistique urbaine (Renault, La Poste, POMONA, ville de Paris et Ademe). Il est membre du Board of Governors de IEEE Intelligent Transportation System Society et organise des conférences et des écoles d’été internationales.
En 2021, Arnaud de La Fortelle a pris les fonctions de CTO chez Heex Technologies, où il supervise la stratégie et les développements techniques des outils de Smart Data, qui permettent de surmonter les problèmes liés au Big Data, en particulier dans le domaine de l’intelligence artificielle. Heex Technologies a bénéficié du support d’accélérateurs comme WILCO, PlugAndPlay et TechStars, de fonds émanant de Google et d’autres investisseurs (d’un total aujourd’hui de 3,2 M€). Heex Technologies a déjà déployé sa solution en Europe, en Amérique et en Asie |
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Sophie LAFON
est Directrice adjoint à la Direction Statistiques et Valorisation des Données au RTE (Réseau de Transport d’Électricité). Elle est titulaire d’un Master 2 professionnel en Gestion / Export et d’un Master 1 en Langues étrangères appliquées. Elle a exercé auparavant des fonctions de contrôle de gestion, de pilotage de projet d’infrastructure et d’accompagnement de la transformation digitale des fonctions corporate. |
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Arnaud LAGUZET
après avoir suivi un cursus en école d’ingénieur et avoir acquis une expérience au sein du groupe Legrand, a débuté sa carrière dans la fonction publique, en DRIRE, où il a successivement occupé des postes dans les domaines du contrôle technique, du développement industriel et de l’inspection des installations classées.
Il rejoint le réseau des DIRECCTE (devenues DREETS (direction régionale des Entreprises, du Travail et l’Emploi et des Solidarités)) à leur création en 2010, en tant qu’adjoint, puis en tant que chef du service Entreprises et territoires. Il exerce en parallèle, de 2014 à 2016, les fonctions de commissaire au redressement productif dans la région Poitou-Charentes.
Nommé chef du service Industrie lors de la fusion des DIRECCTE des régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, il suit les filières industrielles stratégiques dans la nouvelle région Nouvelle-Aquitaine.
Fort de sa connaissance de l’entreprise, il est nommé commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés (CRP) auprès de la préfète de la région Nouvelle-Aquitaine en 2020. |
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Félix LALLEMAND
est docteur en écologie. Il travaille depuis 2018 sur la vulnérabilité des systèmes alimentaires face aux limites planétaires (dérèglement du climat et de la biosphère, épuisement des ressources énergétiques et minières, etc.). Il a cofondé l’association Les Greniers d’Abondance et contribue aux activités de recherche et de sensibilisation portées par celle-ci. Il a coordonné le projet de recherche-action ORSAT (Organiser la Résilience des Systèmes Alimentaires Territoriaux) financé par l’ADEME et l’École Urbaine de Lyon ainsi que l’écriture des rapports « Vers la résilience alimentaire, faire face aux menaces globales à l’échelle des territoires » (2020) et « Qui veille au grain ? Sécurité alimentaire : une affaire d’État » (2022), tous deux publiés aux éditions Yves Michel. |
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Franz LAHAIE
est titulaire d’un Doctorat en géophysique. Il dispose d’une expérience de dix-neuf années au sein de l’Ineris.Après avoir exercé les fonctions d’ingénieur d’étudeet de recherche, puis de responsable d’une unité se composant d’une dizaine d’ingénieurs et de chercheurs, il est aujourd’hui chargé de mission Hydrogène au sein de la direction de la Stratégie de l’Ineris. Son domaine d’expertise initial est la sécurité des stockages souterrains (gaz naturel, hydrogène, CO2, air comprimé, chaleur) et des forages profonds (hydrocarbures, géothermie, puits d’exploitation de sel). Son champ d’expertise inclut aujourd’hui la maîtrise des risques sur l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène. |
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Maeva LAMAND
est titulaire d’un master « Administration et action publique » de l’Institutd’études politiques de Grenoble, en 2017. Elle a, dans le cadre de son mémoire de fin d’études, commencé à s’intéresser aux liens entre politiques publiques et territoire à travers la question du zonage de l’éducation prioritaire et le glissement des objectifs de cet outil de réduction des inégalités vers une recherche de performance dans une éducation devenue territorialisée. Les questions territoriales sont restées prégnantes dans son parcours. Ayant rejoint le ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, elle participe aux travaux d’évaluation de l’expérimentation des emplois francs (aide à l’embauche d’un résident d’un quartier prioritaire de la ville), dont le rapport est paru en 2019. Depuis 2020, elle travaille sur le dispositif de revitalisation des bassins d’emploi, une obligation territoriale qui incombe aux grandes entreprises dont les restructurations affectent, par leur ampleur, l’équilibre du ou des bassins d’emploi sur lesquels elles sont implantées. |
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Docteur en sciences de gestion,
Lambert LANOË
a travaillé au sein du Groupe EDF pendant quatre ans dans le cadre de sa thèse portant sur « le rôle de régulation de manager de proximité et ses empêchements ». Il est chercheur à l’IMT Atlantique, et ses sujets de recherche portent aujourd’hui sur le travail du manager et de l’ingénieur, les espaces de discussion, et plus largement sur les questions de santé au travail. En ce sens, il fait partie de la chaire ReSOH (Recherche en Sûreté Organisation Hommes), qui réunit des acteurs du nucléaire (Orano, Naval Group, Andra, IRSN) autour d’une volonté commune de réfléchir et d’agir au service d’une performance industrielle « sûre » |
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Hugo LAPEYRONIE
est chargé de recherche au sein du département Diagnostics économiques et politiques publiques de l’Agence française de développement qu’il a rejoint en 2020. Diplômé d’un master 2 en économie internationale, il prépare un doctorat en économie du développement durable au sein du Centre d’économie de la Sorbonne (CES) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur les nouveaux enjeux de développement durable associés à la demande croissante des minerais nécessaires à la transition énergétique. |
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Jean-Luc LAURENT
est ingénieur général des Mines honoraire.
Il est ancien élève de l’École des mines de Paris. Il a commencé sa carrière d’ingénieur des mines en 1977 dans le secteur de l’environnement : il a été chef du service Environnement du service des Mines Bourgogne France-Comté, chef de bureau au service de l’Environnement industriel, directeur de l’agence de l’eau Rhin Meuse, directeur de l’Eau au ministère de l’Environnement, directeur général de l’Administration et du Développement, puis chef du service de l’inspection générale au sein de ce même ministère.
En 2006, il prend la direction du Laboratoire national de métrologie et d’essais, un établissement public de recherche (notamment en métrologie, science de la mesure), et de services de l’Industrie (étalonnage, essais, certification et formation) placés sous la tutelle du ministère de l’Économie. Il quitte ses fonctions en 2016, avant de prendre sa retraite en juin 2022. Il est aujourd’hui président honoraire d’Eurolab France (groupement professionnel de laboratoires d’essais et d’étalonnage accrédités) et est toujours administrateur de la fédération européenne Eurolab aisbl.
Membre du comité de rédaction de la série Responsabilité & Environnement des Annales des Mines depuis près de vingt ans, il a coordonné plusieurs numéros publiés par cette revue. |
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Jean-Michel LAVALLARD
est un expert en nouvelles technologies et en conseil sur la transformation numérique au service de l’enseignement et de la formation, avec plus de quinze ans d’expérience dans ce domaine. Né pédagogue, il est titulaire d’un DEA en sciences de l’éducation et est agrégé d’histoire. Il a évolué dans différents métiers tels que directeur d’école, maître formateur, conseiller pédagogique, conseiller numérique et conseiller en technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement.
Son expérience et son expertise lui ont valu de travailler pour de grandes entreprises high tech. Il a également fondé une première start-up, où il a développé des formations pour aider les enseignants et les élèves à prendre en main les usages numériques. Fort de ses succès, il a ensuite fondé deux EdTechs, DIGICOURS et Éducation Digitale, qui sont aujourd’hui des références dans le monde de l’éducation et de la technologie.
Au-delà de ses activités professionnelles, il est également impliqué dans des projets humanitaires. Il a notamment travaillé en tant que consultant à la Banque Mondiale Afrique de l’ouest de l’Unesco, où il a contribué à la mise en place de programmes de formation numérique dans des zones rurales et isolées.
Grâce à sa passion pour l’enseignement, son expertise en nouvelles technologies et sa capacité à innover, Jean-Michel Lavallard a réussi à créer des solutions éducatives novatrices qui ont changé la vie de nombreux enseignants et élèves. Son travail a contribué à façonner le paysage éducatif actuel, et a ouvert de nouvelles perspectives pour les générations futures. |
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Richard LAVERGNE
est ingénieur général honoraire du corps des Mines, diplômé de l’École polytechnique (promotion 1975), de l’École supérieure de métrologie et de Télécom Paris.
Il a été membre permanent du Conseil général de l’Économie (ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance) de janvier 2017 à janvier 2021, où il était notamment référent « Énergie et climat ». Il a été également chef de projet du jumelage UE-Maroc « Appui au renforcement du secteur de l’énergie » de 2018 à 2020.
De 2008 à 2016, il a été conseiller à la fois auprès du directeur général de l’Énergie et du Climat (DGEC) et de la Commissaire générale au Développement durable (CGDD), au sein du ministère chargé de l’Environnement et de l’Énergie. À ce titre, il a assuré notamment les missions de vice-président du Comité permanent pour la coopération à long terme de l’Agence internationale de l’énergie, de président pour l’UE du groupe thématique sur les marchés et les stratégies énergétiques dans le cadre du Dialogue énergétique UE-Russie, de Secrétaire général du Comité pour l’économie verte et de Secrétaire général du Comité d’experts pour la transition énergétique.
En 2011 et 2012, il a été rapporteur général de la Commission Énergies 2050 créée par Éric Besson, le ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, et, en 2012 et 2013, il a été fortement impliqué à différents titres dans l’organisation du Débat national pour la transition énergétique. De 2008 à 2017, il a été membre du comité directeur de l’Association française des économistes de l’énergie.
De 1995 à 2008, il a été directeur de l’Observatoire de l’énergie et des matières premières au sein du ministère chargé de l’Énergie et, de 1990 à 1995, il a été directeur du Réseau national d’essais (RNE, actuellement COFRAC).
Richard Lavergne est aussi l’auteur de nombreuses publications. Il est chevalier de la Légion d’honneur et officier dans l’ordre du Ouissam Alaouite (Maroc). |
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Le Docteur Clément LAZARUS
ancien chef de clinique – assistant universitaire à la faculté de médecine Paris Descartes et enseignant à Sciences Po Paris, est actuellement sous-directeur adjoint de la veille et de la sécurité sanitaire à la direction générale de la Santé du ministère des Solidarités et de la Santé. Dans le cadre de ses fonctions, il assure depuis janvier 2020 le pilotage du Centre de crise sanitaire Covid-19 de ce ministère. Il est également conseiller-expert auprès du directeur général de la Santé pour la sécurité sanitaire internationale. |
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Hervé LE CROSNIER
après avoir été conservateur de bibliothèques, enseignant-chercheur en informatique et sciences de l’information, est actuellement éditeur multimédias chez C&F éditions. Ses travaux portent sur la culture numérique et l’impact des technologies sur la société. |
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Hanna LE DERRIEN
est élève-avocate et effectue son stage final au sein des départements Droit des technologies et du Numérique / Propriété intellectuelle, dirigés par Corinne Thiérache, du cabinet Alerion Avocats.
Diplômée d’un master 1 Propriété intellectuelle effectué à Nantes et d’un LLM Droit international et européen effectué à Bergen, complétés par un diplôme universitaire Droit de l’Art et de la Culture de l’Université de Nantes, Hanna Le Derrien est titulaire du master 2 Droit de la création et du numérique de Paris I Panthéon-Sorbonne (2021). Ayant obtenu le CRFPA en 2021, elle a intégré, à ce titre, l’École de Formation des Barreaux de Paris en 2022 en vue de devenir avocate. |
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Jacques LE PAPE
est associé fondateur de CERES Partners. Il est également président du conseil d’administration de CCR depuis mai 2021 et est président du conseil de surveillance du fonds grec des participations depuis 2016.
Auparavant, il a été directeur financier du Fonds mondial à Genève, de 2018 à 2020.
Il a également exercé par le passé les fonctions de Secrétaire général du groupe Air France-KLM.
De 2007 à 2011, il a été directeur-adjoint du cabinet et conseiller auprès de Christine Lagarde, ministre chargée des Finances. Il a ensuite été nommé à l’Inspection générale des Finances. Auparavant, il avait été membre des cabinets de Thierry Breton au ministère chargé des Finances et de Dominique Perben successivement au ministère de la Justice, puis à celui des Transports. De 2000 à 2002, il a été chef du bureau de l’Aide publique au développement à la direction du Trésor, après avoir été rapporteur général adjoint du Conseil de la concurrence (devenu Autorité de la concurrence). Il a occupé auparavant des fonctions à la direction du Trésor et à l’Autorité de contrôle prudentiel.
Il est membre du conseil d’administration de l’Institutd’études avancées de Paris et est vice-président trésorier de la section française de la Chambre internationale de commerce.
Il est ancien élève de l’École normale supérieure. Il est inspecteur général des Finances, actuaire et a obtenu un DEA à l’École d’économie de Paris. |
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Marie-Pia LEBRUN
est diplômée de HEC Paris et de Sciences Po Paris (2022). Elle occupe la fonction d’attachée sectorielle en charge de l’industrie au Service économique de l’Ambassade de France à Pékin. |
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Christophe LECOURTIER
est directeur général de Business France depuis le 14 septembre 2017. Il est engagé de longue date au service du développement international de l’économie française. Il a été reconduit dans ses fonctions par décret du Président de la République, le 14 septembre 2021, après avoir mis en place la Team France Export unifiant les agences des régions, les chambres de commerce et d’industrie et BpiFrance, ainsi que la Team France Invest, créée sur le même modèle, avec l’ensemble des partenaires publics de l’attractivité : régions, agences régionales de développement et services centraux et déconcentrés de l’État. Business France a également contribué au plan de relance Export mis en place en réponse à la crise sanitaire.
Ambassadeur de France en Australie de juillet 2014 à juin 2017, il a contribué au choix de la France comme partenaire du programme de sous-marins (avril 2016), ainsi qu’au renforcement des relations bilatérales grâce à la signature de plusieurs traités franco-australiens et d’un partenariat stratégique.
De février 2008 à mars 2014, il a exercé les fonctions de directeur général d’Ubifrance, l’agence publique de développement international des entreprises, devenue Business France après sa fusion avec l’Agence française pour les investissements internationaux, le 1er janvier 2015. Au cours de son mandat, il a organisé le transfert des moyens de l’État vers l’agence afin d’ouvrir 80 bureaux dans 60 pays, consacrés exclusivement à l’accompagnement Export des PME/ETI françaises. L’activité de l’agence s’est en outre développée fortement, tant dans sa programmation événementielle (création du programme France Export) que dans le nombre de clients servis et de jeunes en Volontariat international en entreprise. À partir de 2012, il a engagé Ubifrance dans une logique qualitative à travers la mesure de l’impact de ses actions sur l’activité des entreprises clientes. Il a également renforcé les liens de celle-ci avec BpiFrance en déployant des collaborateurs au sein des directions régionales de cette dernière.
Auparavant, il a été membre de plusieurs cabinets ministériels : conseiller technique pour les Affaires européennes et internationales auprès de Simone Veil, puis chef du secteur des relations extérieures de l’Union européenne (élargissement, politique commerciale) dans les services du Premier ministre, Alain Juppé (1995-1997) ; conseiller technique en charge des relations internationales auprès des ministres de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Francis Mer, puis Nicolas Sarkozy et, dans le même temps, directeur adjoint du cabinet du ministre délégué au Commerce extérieur (2002-2004) ; enfin, directeur de cabinet (Agriculture), puis conseiller spécial en charge de l’international et de la modernisation de Christine Lagarde, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Emploi (2007-2008).
Il a commencé sa carrière au bureau Amérique latine (1991-1993) de la direction des Relatons économiques extérieures, avant d’exercer les fonctions de chef du bureau Asie continentale (1997-2000), puis de conseiller économique et commercial à la Mission économique de Buenos Aires (2000-2002). En tant que Secrétaire général, il a contribué à la mise en place de la nouvelle direction générale du Trésor et de la Politique économique (2004-2007), dont la direction a été confiée à Xavier Musca.
Il est diplômé de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École nationale d’administration.
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Jan Willem Storm van LEEUWEN
est consultant en chimie et en systèmes énergétiques. Storm van Leeuwen est titulaire d’un Master of Science en physique chimie de l’Université technique d’Eindhoven.
Ses deux domaines d’expertise sont l’évaluation des technologies et l’analyse du cycle de vie des systèmes énergétiques, avec un accent particulier sur les aspects liés à la durabilité. Il a publié de nombreux rapports et articles sur divers sujets liés à l’énergie et à l’environnement, y compris dans des revues scientifiques à comité de lecture. Sa première publication internationale sur les perspectives de l’énergie nucléaire s’intitule “Nuclear uncertainties: Energy loans for fission power” dans la revue Energy Policy.
Storm van Leeuwen a également présenté ses travaux antérieurs dans le cadre d’un autre document controversé non évalué par des pairs, intitulé “Secure energy? Civil nuclear power, security and global warming”, publié par un groupe de réflexion, l’Oxford Research Group, un institut non affilié à l’université d’Oxford, dans lequel il affirme que l’énergie nucléaire ne réduit pas à long terme les émissions de gaz à effet de serre.
Ses résultats originaux ont été utilisés dans une étude intitulée “Life cycle energy and greenhouse gas emissions of nuclear energy: A review. Energy conversion and management” – avec plusieurs modifications.
Storm van Leeuwen a donné des conférences et des présentations sur l’énergie nucléaire lors d’une quinzaine de congrès internationaux.
Storm van Leeuwen est reconnu par Open Democracy comme l’un de ses auteurs notables. Il est membre du Nuclear Consulting Group.
Les résultats de ses études sont compilés sur le site web www.stormsmith.nl. |
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Benoît LEGAIT
est ancien élève de l’École polytechnique (1973), titulaire d’un DEA en mathématiques appliquées de Paris VI, ingénieur au corps des Mines (1978), docteur ingénieur en hydrogéologie de l’Université Paris VI (1979) et docteur d’État ès sciences physiques de l’Université de Bordeaux I en 1983. Il commence sa carrière à l’IFPEN, dont il dirige la direction Gisements, avant de rejoindre Beicip-Franlab en 1991, dont il est nommé directeur général en 1993. De 1995 à 2001, il est directeur de la recherche de Mines ParisTech, dont il devient le directeur en octobre 2001. Il quitte la direction de Mines ParisTech en février 2012 et rejoint le Conseil général de l’économie, où il est nommé en 2013 président de la section « Technologies et société ».
Il a pris sa retraite à la mi-2021, et continue de présider la Fondation Mines ParisTech depuis 2012. |
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Jacques LEMAY
est directeur des Opérations d’exploration à Hydroma Inc. Il est responsable de la préparation, de la coordination, de la gestion et du suivi des opérations d’exploration et d’exploitation de l’hydrogène naturel au Mali. |
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Philippe LEMOINE
66 ans, est ingénieur des travaux publics de l’État de formation. Il a exercé en tant que fonctionnaire dans l’administration des Transports, tant à des postes de terrain (en Corse, en métropole et en outre-mer) qu’à des postes d’administration centrale. Puis il a occupé les fonctions de directeur d’un département portuaire à l’étranger dans une société d’ingénierie française. Il est aujourd’hui président du directoire et directeur général du Grand Port Maritime de la Guyane.
Il a ainsi une expérience professionnelle de plus de quarante ans, au travers d’un parcours qui lui a permis d’appréhender la gestion de projets à la fois au sein de l’administration française tant à des niveaux régionaux, y compris en outre-mer, qu’à des niveaux ministériels, et d’un bureau d’études dédié à l’international.
Son expérience est principalement orientée vers la planification et les études d’infrastructures de transport et de support d’activités économiques, tout en maitrisant l’ensemble des volets institutionnels, socio-économiques, techniques et environnementaux. Il a mené de nombreuses missions concernant le développement d’infrastructures et de services de transports maritimes, fluviaux et portuaires, tant en France qu’à l’étranger.
Son intervention dans le domaine du conseil tant auprès d’opérateurs privés que d’autorités publiques de gestion lui confère une vision globale des partenariats public-privé. La prise en compte des enjeux liés à la préservation de l’environnement et au développement socio-économique, dans le cadre de la transition énergétique et écologique, est un défi quotidien pour ce gestionnaire d’infrastructures. |
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Jean-Marc LEONHARDT
est diplômé (1983) de l’INSCIR (Institut national de chimie industrielle de Rouen). Ancien directeur général de H2V, il conseille désormais le président du groupe, Alain Samson. Expert reconnu du secteur de l’hydrogène, il possède également une solide expérience de dirigeant d’entreprise, dont plus de dix ans dans le domaine des équipements électriques haute tension. Il a dirigé huit sociétés en France, en Allemagne et en Hongrie pour le compte de groupes internationaux, comme Schlumberger, UPM, Saint-Gobain, Areva ou Alstom. |
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Michel LEPETIT
est diplômé de l’École Polytechnique, il a fait toute sa carrière dans le secteur financier, et est un spécialiste de la régulation financière appliquée à la transition énergétique et climatique. Il a créé une banque spécialisée dans l’économie locale, et a été dirigeant de banques, de sociétés de gestion d’actif dans les groupes Paribas, Crédit local de France, Caisse d’épargne et AXA, de 1987 à 2009. Il est vice-président co-fondateur en 2010 de The Shift Project, think tank leader en France de la transition bas-carbone ; créateur et porte-parole du projet RISKERGY (2012-2016) de modélisation macroéconomique ayant débouché sur la création de la société Beyond Rating d’analyse du risque énergétique et climatique souverain qu’il a co-fondée (2015) ; créateur et porte-parole du programme SFTE (2013-2014), programme de financement massif de rénovation bas-carbone des bâtiments publics en Europe.
Concepteur et porte-parole du projet de réforme macroéconomique de l’épargne IN GLOBO (2018-). Il est administrateur (2004-) d’une Cie d’assurance vie (Neuflize Vie, filiale des groupes ABN AMRO et AXA ; dont il préside le Comité risque et stratégie), d’un opérateur télécom. Il est chercheur associé au LIED (Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain ; Université Paris Cité) en histoire globale de l’énergie, expert de la chaire académique d’économie Énergie et prospérité, et membre d’ASPO France (association pour l’étude des pics pétrolier et gazier). Il publie des prises de position et des travaux historiques dans des revues professionnelles, et sur son site LinkedIn.
Depuis 2015, il propose occasionnellement des contributions en réponse aux sollicitations des régulateurs de la finance (BRI ; ESAs ; Trésor…), et participe au débat sur la crise macro-prudentielle de la (ré)assurance des risques climatiques et ses conséquences.
Il est trésorier du groupe associatif Vivre & Devenir – Villepinte St Michel et Président de l’association Hôpital Saint-Michel et Saint-Vincent. |
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Me Caroline LEROY-BLANVILLAIN
est Avocate au Barreau de Paris depuis 2020 et exerce son activité au sein des départements Droit des technologies et du Numérique / Propriété intellectuelle du cabinet Alerion Avocats.
Elle est diplômée d’une double-licence en droit et en langues étrangères appliquées, complétée par un master 2 en Propriétés intellectuelles et un magistère en droit des TIC. Son parcours lui a permis de développer une grande appétence pour les nouvelles technologies et la data, domaines dans lesquels elle assiste et conseille une clientèle française et internationale, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la distribution et des médias. Elle intervient également en contentieux de la propriété intellectuelle, du pénal numérique et en droit de la presse. Elle a ainsi développé une compétence spécifique qui lui permet d’accompagner de manière pertinente les acteurs économiques dans leur mise en conformité au RGPD, et peut assister ces derniers pour mener des actions tant en amont qu’en aval à la suite de cyberattaques. À ce titre, elle est membre de l’AFCDP.
Membre du Comité de pilotage de la force juridique de la Fondation des Femmes, Caroline Leroy-Blanvillain participe régulièrement à des projets pro bono en matière de cyberharcèlement et de discrimination. Elle est également chargée d’enseignement et publie régulièrement des articles sur les thèmes entrant dans son champ d’expertise. |
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Jérémy LÉVÊQUE
est docteur en sciences de gestion et post-doctorant au centre de gestion scientifique (Mines Paris, Université PSL). Ses recherches portent en particulier sur les entreprises qui organisent leur gouvernance autour d’une « mission ». Il étudie notamment la question du contrôle de l’engagement en situation d’innovation et s’intéresse à la question de la formulation des missions, tant sur le plan théorique que pratique. En mars 2022, sous la direction de Blanche Segrestin et de Kevin Levillain, il a soutenu une thèse intitulée « Concevoir la mission comme un engagement génératif : enjeux, écueils et principes de formulation pour les sociétés à mission ». |
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Kevin LEVILLAIN
est professeur associé en sciences de gestion à Mines Paris, Université PSL. Il est cotitulaire de la chaire « Théorie de l’entreprise », avec Blanche Segrestin. Ses recherches portent sur les nouveaux cadres de gouvernance des entreprises en matière de responsabilité sociale et d’innovation. Il a publié en 2017 un ouvrage intitulé « L’entreprise à mission ». Il est désormais directeur scientifique de l’Observatoire des sociétés à mission, une qualité juridique nouvelle créée par le droit français des sociétés. |
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Colette LEWINER
Dr Colette Lewiner has graduated from École Normale Supérieure (Sèvres) and has a PhD in physics
In November 1979, after around 10 years spent as a physics researcher, she joined Électricité de France (EDF), and became in 1989 EDF’s first woman Executive Vice President.
Colette Lewiner was appointed Chairman of the Board, Chief Executive Officer, of SGN on March 1992. She expanded this 10 000 persons top class engineering and services Company internationally.
In 1998, Colette Lewiner joined Capgemini and in May 2000, she was nominated Executive Vice President and Global Leader of the Energy, Utilities and Chemicals Sector. In 2011, with 1bn€ revenue this global Unit represented 11% of Capgemini’s revenue (compared to 4% in 1998) had more than 10 000 collaborators.
On July 1st 2012, Colette became Energy advisor to Capgemini Chairman.
In addition, in September 2010, Colette was nominated TDF non executive chairwoman (until April 2015).
She is presently independent Board Director at EDF, Bouygues Group (including Colas), Nexans, Eurotunnel, Ingenico.
Publications:
- l publication of the “Que sais-je” collection book on Nuclear Power;
- l 60 publications and conferences on nuclear energy;
- l 70 articles and conferences on the Utilities and Oil and Gas markets;
- l publications on research and education and women’s roles.
Colette Lewiner is Member of the French Academy of Technology.
She is “Commandeur” in the Legion of Honour and “Grand Officier” in the Order of Merit. |
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Fabrizio LI VIGNI
est sociologue du numérique. Après une licence et trois masters en philosophie, histoire des sciences et sociologie générale obtenus à Palerme, Barcelone et Paris, il a soutenu une thèse en sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales en 2018. Inscrite dans la sociologie des sciences et dans les Science & Technology Studies, elle a pour titre Les systèmes complexes et la digitalisation des sciences. Histoire des instituts de la complexité en France et aux États-Unis. C’est dans ce cadre qu’il a pu mener des recherches sur l’une des communautés les plus actives des sciences de la complexité : l’épidémiologie computationnelle. Ses recherches portent aujourd’hui sur la démocratie digitale, c’est-à-dire l’implémentation de la codécision (administrative, législative, budgétaire) via des dispositifs numériques dans un contexte politique partisan et / ou institutionnel. |
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Alain LIGER
dispose d’une expérience de haut niveau sur la mise en valeur des ressources minérales.
Ancien élève de Mines ParisTech, il a tenu des positions opérationnelles et de responsabilité stratégique d’exploration-développement dans l’industrie minière, dans le groupe minier français BRGM pendant 17 ans puis dans le groupe minier et métallurgique britannique Billiton Plc (maintenant incorporé à BHP) pendant 4 ans. Il a assuré la négociation de nouvelles zones d’exploration et l’encadrement de projets dans de nombreux pays.
De 2002 à 2013, il a représenté en tant que directeur régional le ministère de l’Industrie en Alsace puis le ministère du développement durable en Lorraine. De 2013 à 2016, il a été membre du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies aux ministères économiques et financiers ; il y a entre autres été secrétaire général du COMES – Comité pour les métaux stratégiques – et président du Comité de pilotage de l’initiative « Mine responsable » lancée en 2015.
Alain Liger est actuellement membre du Conseil d’administration de La Française de l’Énergie, producteur de gaz à impact carbone négatif, et bénévole de la Société de l’industrie minérale. |
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Yves Frédéric LIVIAN
est Professeur honoraire de sciences de gestion à IAE Lyon business school. Il a enseigné en Europe Centrale, Chine et Pérou dans le domaine de la GRH et du management international, et intervient depuis dix ans dans des écoles doctorales en Afrique de l’Ouest. Il est l’auteur, seul ou en collaboration, d’une trentaine d’ouvrages. Son dernier ouvrage, à paraître en juin 2022, est codirigé avec M. BIDAN, Les grands auteurs à la frontière du management, Éditions EMS. |
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Henri LOCQUEVILLE
est collaborateur au sein de l’étude FHBX : il est stagiaire dans le but d’intégrer la profession d’administrateur judiciaire. Diplômé de l’ESCP et titulaire du master 2 « Administration et liquidation des entreprises en difficulté » de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il intervient dans les mandats de procédures amiables et collectives. |
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Pierre-Yves LONGARETTI
est chercheur au CNRS et à l’INRIA. Depuis le milieu des années 2000, il a progressivement abandonné son activité d’astrophysicien théoricien pour s’intéresser à différentes problématiques socio-environnementales. Dans ce cadre, son activité de recherche principale porte depuis quelques années sur les risques systémiques globaux. Il a co-fondé l’équipe STEEP avec Emmanuel Prados. |
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Franck LUCAS
est maître de conférences à l’Université de la Polynésie française. |
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François LUREAU
Après une carrière dans l’aéronautique et l’armement, qui l’a conduit à occuper différents postes à responsabilité, dont notamment à la direction générale des pôles Aéronautique (2000-2002) et Défense (2002-2004) de Thales, François Lureau a été, de 2004 à 2008, Délégué général pour l’Armement au ministère de la Défense, responsable de la politique industrielle et de recherche, de la conduite des programmes d’armement et du soutien aux exportations.
François Lureau est diplômé de l’École polytechnique (promotion 1963) et de l’École nationale supérieure de l’aéronautique. Il complète sa formation par l’obtention d’une maîtrise de sciences économiques et d’un Ph.D de l’Université de Stanford, Californie.
Entré en 1968 à la Délégation générale pour l’Armement en tant qu’ingénieur, il est le premier directeur du programme d’hélicoptère franco-allemand Tigre, de 1975 à 1981.
De 1983 à 1996, il occupe successivement des postes de direction générale dans les unités du groupe Philips, puis de Thomson-CSF (devenu depuis Thales). De 2001 à 2004, il est président du groupe des équipements du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) et de son équivalent européen.
Aujourd’hui, il est président de la société de conseil EuroFLConsult, qu’il a créée en 2008.
Au plan associatif, il a été président de la Confédération amicale des ingénieurs de l’Armement de 1994 à 2000, administrateur de l’Association des anciens élèves de l’École polytechnique, de 1995 à 2002 et de 2008 à 2013, administrateur de l’École polytechnique de 2004 à 2013 et président de la Société des ingénieurs et scientifiques de France (IESF) de 2014 à 2017.
François Lureau est commandeur de la Légion d’honneur. |
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Hélène MACELA-GOUIN
est, depuis novembre 2022, vice-présidente des activités Secure Power et est membre du comité de direction de Schneider Electric France. Ces activités regroupent les solutions assurant la sécurité d’approvisionnement énergétique et de gestion de l’énergie des infrastructures numériques. Elle a rejoint Schneider Electric en avril 2018, en tant que vice-présidente de la stratégie de Schneider Electric France.
Elle a débuté sa carrière dans l’industrie des télécommunications, chez Orange et Alcatel-Lucent, puis a rejoint le secteur de l’énergie en 2013, exerçant chez Total Énergies renouvelables, avant de travailler chez Schneider Electric. Durant sa carrière, elle a occupé différents postes de direction en matière commerciale, de stratégie, de finance et de marketing.
Elle est diplômée de Télécom Paris (1997) et est titulaire d’un master 2 en mathématiques. |
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Yvon MADAY
est professeur de mathématiques appliquées à Sorbonne Université et à l’Institut Universitaire de France. Il a été directeur de l’UFR de Mathématiques de l’UPMC et du laboratoire Jacques-Louis Lions, président de la Société de Mathématiques Appliquées et Industrielles (SMAI) ainsi que fondateur et directeur de l’Institut Carnot Smiles. Parallèlement, il a développé un important programme de recherche sur une grande variété de sujets où il a encadré plus de 40 doctorants et a écrit plus de 200 articles dans des revues de haut niveau, ainsi que 6 livres. Il a été invité à l’ICM 2006, il a été élu à l’Académie Européenne des Sciences en 2003. Il a reçu le prix Jacques-Louis Lions de l’Académie des sciences en 2009, et en 2019, il a reçu le prix ICIAM Pioneer. Il co-dirige l’ERC Synergy EMC2 en chimie computationnelle. Il est co-fondateur de plusieurs initiatives de recherche sur le Covid-19 dont l’initiative Covid-IA et le GIS Obepine. |
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Gaël De MAISONNEUVE
est délégué aux Affaires francophones au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères depuis septembre 2017. Il est passionné depuis toujours de Francophonie, qu’il a pratiquée tout au long de sa carrière. Il était auparavant numéro deux de l’ambassade de France à Brasilia. De 2009 à 2013, il a servi comme consul général de France à Miami. Gaël de Maisonneuve a été pendant deux ans conseiller au cabinet du ministre Bernard Kouchner. Passionné de linguistique, il a servi à plusieurs reprises en Asie. Gaël de Maisonneuve est diplômé de Sciences Po et de l’ESSEC, et a étudié à l’INALCO
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Louis-Marie MALBEC
est économiste prospectiviste à IFP Énergies nouvelles. Il est Docteur en Énergétique et Environnement (Université d’Orléans). Il travaille sur les questions de prospective énergétique, avec une spécialisation sur le déploiement d’une économie de l’hydrogène et sur les besoins en ressources minérales de la transition énergétique. Il est également expert à l’Observatoire des res-sources minérales pour les filières industrielles (OFREMI). |
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Pierre MALLET
est directeur R&D d’Enedis. Après un début de carrière consacré aux études des réseaux de transport et de distribution d’électricité à EDF R&D, il a rejoint la Commission européenne, où il a contribué à la préparation de l’ouverture des marchés dans le secteur électrique. Il a ensuite dirigé des unités opérationnelles pour EDF et Gaz de France. Il est par ailleurs président de CIRED (Conférence internationale des réseaux électriques de distribution). Il est ingénieur, diplômé de l’École polytechnique et de l’École des mines de Paris. |
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Claude MANDIL
est ancien élève de l’École polytechnique et ingénieur général des Mines (en retraite). À partir de 1967, il travaille d’abord dans l’administration dans les régions Bretagne et Lorraine, puis à la DATAR, et, de nouveau, en région, comme directeur interdépartemental de l’Industrie à Nantes (1978-1981). En 1981, il devient conseiller technique chargé de l’industrie, de l’énergie et de la recherche au cabinet du Premier ministre, Pierre Mauroy. En 1983, il devient PDG de l’Institut de développement industriel (IDI), une banque publique d’investissement, qu’il quitte en 1988 à la suite de la reprise, qu’il avait préparée, de l’entreprise par ses salariés. En 1988, il est nommé directeur général du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). À partir de 1990, il est directeur général de l’Énergie et des Matières premières au ministère de l’Industrie. Dans cette fonction, il représente la France au sein du groupe de travail du G7 sur la sûreté nucléaire, dont il devient le président. Il est nommé directeur général délégué de Gaz de France en octobre 1998, puis président de l’Institut français du pétrole en avril 2000. De février 2003 à septembre 2007, Claude Mandil est directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Depuis son départ de l’AIE, Claude Mandil conseille des gouvernements, des entreprises et des organisations internationales. Il a été administrateur de Total (2008-2014), membre (depuis 2007) puis président (2017-2020) du conseil d’administration du Global CCS Institute (Melbourne). Il est actuelle ment administrateur du Kearney Energy Transition Institute. |
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David MARCHAL
est, depuis 2019, directeur exécutif adjoint de l’expertise et des programmes à l’Ademe. Il coordonne notamment les problématiques liées à l’énergie. Ingénieur des Mines, il a occupé, entre 2016 et 2019, le poste de directeur adjoint Productions et énergies durables à l’Ademe, sa direction pilotant le programme d’actions sur les énergies renouvelables (dont le fonds Chaleur) et sur la production de biens et de services durables au sein des entreprises et du monde agricole. |
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Vincent MARÉCHAL
est professeur de virologie à Sorbonne Université, où il a dirigé l’UFR de Sciences de la Vie de 2015 à 2020. Ingénieur INA-PG de formation, il a partagé sa carrière d’enseignant-chercheur entre l’animation de formations en virologie et la recherche sur les virus oncogènes humains. Il a participé à de nombreux comités et conseils, et dirige depuis 2007 le conseil scientifique de l’Institut Louis Malardé (Polynésie française). Il a publié 124 articles scientifiques et chapitres d’ouvrage, et a assuré la coordination de 9 ouvrages scientifiques. Il est co-fondateur de plusieurs initiatives de recherche sur le Covid-19 dont l’initiative Covid-IA et le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) OBEPINE, dont il est l’actuel directeur. |
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Olivier MARFAING
est ingénieur en chef des mines. Il travaille depuis onze ans dans le secteur de l’énergie, le management de projets à fort enjeu et l’innovation.
Il a débuté au Commissariat à l’énergie atomique comme ingénieur en simulation numérique. Il a exercé ensuite des responsabilités opérationnelles en tant que chef d’un projet de démantèlement à la direction du Démantèlement des centres civils.
En 2019, il rejoint le ministère chargé de l’Économie comme directeur de projet. Il pilote l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques pour soutenir l’innovation et les investissements industriels dans le secteur de l’énergie. Il est notamment en charge de la mise en œuvre des projets importants d’intérêt européen commun (PIIEC) sur les batteries et l’hydrogène. |
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Victoire de MARGERIE
est fondatrice du World Materials Forum, dont elle est la vice-présidente depuis 2014. Elle est aussi le principal actionnaire et préside la PME de micromécanique Rondol Industrie depuis 2012. Elle est administrateur d’Arkema depuis 2012 et d’Ivanhoe Electric (USA) depuis juin 2022.
Elle a auparavant occupé des fonctions industrielles opérationnelles en Allemagne, en France et aux États- Unis, chez Arkema, Carnaud MetalBox et Péchiney.
Elle a aussi enseigné la stratégie et le management technologique à Grenoble École de management.
Victoire de Margerie occupe des fonctions d’administrateur de sociétés cotées depuis 1999, notamment chez Baccarat, Bourbon, Outokumpu, Ciments français/Italcementi, Norsk Hydro et Morgan Advanced Materials.
Victoire de Margerie est diplômée de l’École des hautes études commerciales (HEC, 1983) et de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris (1986). Elle est titulaire d’un DESS de droit privé de Paris I Panthéon- Sorbonne (1988) et d’un Doctorat de sciences de gestion de l’Université de Paris II Panthéon-Assas (2007). |
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Hervé MARITON
est président de la Fédération des entreprises des outre-mer (Fedom). Ingénieur général honoraire du corps des Mines, il est membre associé du Conseil général de l’économie (CGE).
Ancien élève de l’École polytechnique, diplômé de l’IEP de Paris et titulaire d’un DEA de gestion de Paris-Dauphine, Hervé Mariton a été ministre de l’Outre-mer en 2007, député de la Drôme entre 1993 et 2017 (auteur de plusieurs rapports pour la commission des finances sur les transports et l’énergie) et est, depuis 1995, maire de Crest.
Hervé Mariton est membre du comité de rédaction de la revue Commentaire et de la série Réalités industrielles des Annales des Mines. |
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François MARTIN
(Mines – Master Gas management (2005), après avoir travaillé dans l’exploitation des réseaux de distribution de gaz et le dispatching de transport national, a rejoint la nouvelle direction Hydrogène de GRTgaz en 2022, où il est en charge du projet MosaHYc. |
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Jean-Baptiste MASSON
est un physicien théorique et le directeur du laboratoire Decision and Bayesian Computation (DBC) de l’Institut Pasteur. Ce laboratoire est également membre du CNRS, et de l’Université de Paris. Il est soutenu dans la gestion du laboratoire par ses deux adjoints (titulaires) Christian Vestergaard (CLV) et François Laurent (FL). Il a également une chaire en intelligence artificielle à l’Institut Prairie et suit le CSO d’avatar medical, une spin-off de Pasteur et Curie qui développe des logiciels exploitant la réalité virtuelle pour la planification des opérations chirurgicales. Ses recherches portent sur les principes d’organisation du traitement de l’information biologique. Plus précisément, il cherche ces principes d’organisation dans la physique qui sous-tend leurs calculs et dans celle de leurs environnements sensoriels. Il cherche actuellement à comprendre comment l’évolution façonne de petits réseaux neuronaux biologiques efficaces chez les insectes, leur permettant de traiter des signaux sensoriels complexes dans leur environnement et de générer des comportements complexes. Il aborde ces questions en combinant modélisation physique, inférence bayésienne, simulations numériques, théorie de l’information et expériences biologiques. |
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Léna MASSON
est maître de conférences en sciences de gestion à l’Université de Lille (IAE Lille). Elle est membre du LUMEN (Lille University School of Management, ULR 4999). |
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Vincent MAZAURIC
rejoint Schneider Electric en 1995, après avoir été successivement chercheur associé à l’Office national d’études et de recherches aéro-spatiales (ONERA) et au Center for Extreme Materials d’Osaka (Japon). Il est Docteur en physique du solide de l’Université Paris-Sud (Orsay) et est diplômé en génie électrique (Grenoble), physique théorique et mathématiques pures (Paris).
Il est fortement impliqué dans les questions relatives au développement durable et aux politiques climatiques et énergétiques, notamment comme expert-reviewer auprès du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et observateur de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques à partir de 2006. Il reçoit en 2013 l’Applied Electromagnetics and Mechanics Award pour une interprétation thermodynamique des phénomènes électromagnétiques basse fréquence. |
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Nelly MENSAH
est vice-présidente de l’innovation numérique et des solutions émergentes chez LMVH, où elle dirige les développements en matière de Web3 et de métavers à l’échelle mondiale. Dans son rôle précédent chez Sephora, elle a dirigé l’innovation et l’expérience numérique en magasin. En parallèle, Nelly Mensah est très impliquée dans la blockchain depuis plus de cinq ans. Elle a co-dirigé une communauté de développeurs blockchain et a été consultante pour plusieurs projets dans l’espace crypto. Avant Sephora, Nelly Mensah a passé cinq ans chez Deloitte Digital où elle s’est concentrée sur la transformation digitale et le design d’expérience. Elle a travaillé avec plusieurs entreprises du Fortune 100 dans plusieurs industries, et a dirigé des ateliers internationaux sur des sujets tels que l’optimisation des processus d’affaires, la formation aux compétences d’innovation et la pensée future. Elle est titulaire d’un BS en ingénierie industrielle de l’Université de Stanford et d’un MBA du MIT Sloan où elle s’est consacrée à la gestion des technologies, l’innovation dans le retail, ainsi que sur le leadership conscient. |
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Christophe MIDLER
ancien élève de l’École polytechnique et docteur en gestion, est directeur de recherche émérite CNRS au Centre de recherche en gestion – I3 polytechnique Institut Polytechnique de Paris. Il mène des recherches dans le domaine des stratégies d’innovation, de l’organisation des projets, de la R&D et des coopérations inter-entreprises en conception. Il est professeur de management de l’innovation à l’École polytechnique dans le master « Projet innovation conception », qu’il a créé en 2002. Il est membre de l’Académie des Technologies, docteur honoris causa de l’Université D’Umea (Suède), et a reçu le Research Achievement Award du Project Management Institute américain en 2013.
Il a publié de nombreux ouvrages et articles sur le domaine. Notamment : Innover à l’envers ; repenser l’innovation et la conception dans un monde frugal, avec B. Jullien et Y. Lung (2017), Dunod Prix de l’Académie des sciences Commerciales. Et L’odyssée de Spring ; histoire et leçons d’un projet impossible (2022), tous deux chez Dunod ; sa version anglaise, The innovation odyssey; lessons from an impossible project, est parue aux éditions CRC Press (2023). |
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Antoine MILLET
a suivi une formation d’ingénieur généraliste à l’École des mines de Nancy (ENSMN). Après quatre années d’exercice aux Pays-Bas en tant qu’assistant chef de projet dans la micro-électronique, il travaille depuis plus de douze ans dans le transport public urbain pour Transdev en Normandie. Ses postes successifs lui ont permis de concilier son goût pour la gestion de projets techniques et d’innovation (nouvelles lignes tramway, accompagnement de la transition énergétique de flottes de bus) avec sa passion pour les relations humaines (management de services techniques ou d’exploitation). Il est directeur du service Exploitation du réseau urbain Transdev Le Havre. |
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Antoine MOISSON
est conseiller pour l’industrie et le numérique au Service économique de l’Ambassade de France à Pékin. Au cours de ses études en économie internationale à Sciences Po Paris, il a enchaîné plusieurs expériences en Asie : à Taiwan, en Mongolie et au Cambodge. Il a rejoint Pékin en juin 2019, d’abord comme attaché sectoriel, puis comme conseiller depuis 2020. |
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Laurence MONNOYER-SMITH
est directrice du développement durable au CNES. Elle pilote le programme d’Observatoire Spatial du Climat, lancé par le président de la République Emmanuel Macron au Salon du Bourget en juin 2019, qui rassemble 36 agences spatiales et organisations internationales. Elle est également en charge de la politique RSE du CNES, dont elle vient d’élaborer la stratégie.
Titulaire d’un doctorat en sciences de l’information et de la communication et d’une habilitation à diriger des recherches, elle a dirigé le laboratoire de sciences humaines et sociales de l’Université de Technologie de Compiègne où elle a été Professeure, et a dirigé des thèses sur la démocratie électronique, les dispositifs électroniques de médiation citoyenne, les données publiques, et le développement de la culture numérique et des nouvelles formes de citoyenneté.
En 2013, elle devient vice-présidente de la Commission nationale du débat public, et contribue activement à développer des outils de démocratie représentative et participative. Première femme et première universitaire à ce poste, elle consacre deux ans à la modernisation des méthodologies employées par la CNDP, conçoit le dispositif de conférence de citoyens sur les déchets radioactifs à Bure, et préside le débat public sur les éoliennes offshores du Tréport.
Laurence Monnoyer-Smith est nommée en mai 2015 en Conseil des ministres, déléguée interministérielle et commissaire générale au Développement durable au Commissariat général au Développement durable, au sein du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer. À ce titre, elle porte notamment la réforme de l’évaluation environnementale et de la participation citoyenne après le drame de Sivens, et contribue au lancement de la première obligation verte française. Au titre de déléguée interministérielle, elle conduit l’élaboration de la feuille de route française pour la mise en œuvre de l’agenda 2030 du développement durable.
Laurence Monnoyer-Smith est chevalier de la Légion d’honneur. |
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Mathieu MONVILLE
est chef de projet Hydrogène au Pôle de plasturgie de l’Est (PPE). Ingénieur de l’INP Grenoble (Phelma 2004), il est titulaire d’un Doctorat en sciences des matériaux de l’Université d’Orléans, délivré suite à la réalisation d’une thèse CIFRE auprès de Solarforce, une start-up française qui développait une technologie nouvelle de fabrication de cellules solaires en silicium polycristallin. Il poursuit sa carrière aux États-Unis durant cinq ans, où il intègre, puis dirige le laboratoire d’application de l’entreprise CVD Equipment Corporation (Central Islip (New York)), où se conjuguent développement d’équipements industriels, mise au point de procédés et mise en œuvre de nanomatériaux (films minces, nanotubes de carbone, graphène, etc.) à destination d’acteurs publics (laboratoires universitaires, agences gouvernementales) comme privés (de la start-up à la multinationale). Il complète sa formation par un MBA (HEC Paris, 2017) avant de rejoindre l’Institut de soudure, où il accompagne la restructuration d’équipes opérationnelles auprès de la direction Stratégie, puis coordonne la cellule Projets à la direction de l’Expertise et de la recherche. Il rejoint le PPE en 2020 pour se consacrer au développement de l’hydrogène décarboné et animer la filière territoriale Hydrogène du PTWN. |
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Pascal MORAND
est président exécutif de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode, Professeur émérite àESCP Business School et membre de l’Académie des Technologies. Il est diplômé d’HEC Paris (1978), titulaire d’un DEA en science des organisations (Université Paris Dauphine-PSL, 1979) et d’un doctorat d’État en sciences économiques (Université de Rouen, 1988). Il a été directeur général de l’Institut Français de la Mode (1987-2006), directeur général d’ESCP Business School (2006-2012), directeur général adjoint de la Chambre de commerce et d’industrie Paris Île-de-France (2013-2015). Ses travaux portent notamment sur l’économie de l’innovation et du design, ainsi que sur les relations entre l’économie et la culture. Son dernier ouvrage, Le Moment Viennois ; Chroniques de la modernité àl’époque de la Sécession Viennoise (2021), met en lumière la façon dont les grands acteurs de la Sécession viennoise ont annoncé notre modernité. |
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Yann-Éric MORET
est actuellement élève ingénieur à l’École polytechnique.Il a réalisé son stage de deuxième année au sein du département Stratégie & Développement de Storengy. Fortement motivé par les travaux de recherche et les projets novateurs dans le domaine des énergies nouvelles, il a été séduit par les problématiques scientifiques et économiques soulevées par le stockage de l’hydrogène renouvelable en cavité saline, et plus particulièrement par le déploiement du projet HyPSTER. Après sa troisième année réalisée dans le cadre du parcours d’approfondissement « Énergies du XXIe siècle », il envisage de poursuivre dans le domaine porteur et nécessaire des énergies nouvelles. |
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Paul MOROT
est diplômé d’un master Énergie et du CMI Hydrogène-énergie et efficacité énergétique de l’Université de Franche-Comté. Il a rejoint l’équipe de l’ISTHY en septembre 2020 et officie en tant qu’ingénieur Métrologie et essais. Il participe à la maîtrise d’ouvrage du projet et à sa gestion financière. |
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Christophe MOUSSU
est professeur au département Finance d’ESCP Europe, où il enseigne la finance d’entreprise et la théorie financière. Il a toujours promu le développement d'une finance de long terme, au service de l'économie réelle. Ses recherches actuelles portent sur les effets de la gouvernance financière sur l’investissement des entreprises et sur la prise de risque des institutions financières. Il dirrige l’axe Finance et Société du LabEx ReFi, dont il est co-directeur académique depuis 2017. Il est responsable des séminaires Law and Finance et du séminaire de Finance ReFi et a organisé de très nombreuses conférences et ateliers de recherche et de transfert. Christophe Moussu est également professeur visitant au Collège d’Europe. Il a effectué des missions ponctuelles de conseil pour des directions de grandes entreprises. |
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Laurent MUZART
(Mines – Master gas management, 2001), après avoir travaillé dans l’exploitation des réseaux de transport de gaz et à la direction de projets d’infrastructures, a rejoint la nouvelle direction Hydrogène de GRTgaz en 2021, où il occupe un rôle de référent technique. |
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Nouhaïla NABIL
est responsable du système de production d’hydrogène vert à l’Institut de recherche sur l’énergie solaire et les énergies nouvelles (IRESEN). Elle est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie thermique industriel et énergies renouvelables (obtenu en 2017) de l’École nationale supérieure d’Arts et Métiers de Meknès (ENSAM) de l’Université Moulay Ismaïl. Elle a commencé sa carrière en travaillant comme ingénieur de conception mécanique chez Altran pour les véhicules PSA au sein de l’équipe de conception des modules thermiques d’habitacle. En 2018, elle rejoint l’IRESEN en tant qu’ingénieur R&D au sein du département Hydrogène, bioénergie et stockage d’énergie. En parallèle, elle suit une thèse doctorale à l’ENSAM. Nouhaïla Nabil est impliquée dans la promotion de l’industrie de l’hydrogène vert et du Power-to-X au Maroc à travers sa contribution à des projets pilotes de R&D et sa participation à l’organisation d’ateliers et d’études de faisabilité. Elle travaille actuellement à la mise en place d’un projet micro-pilote de production d’hydrogène vert et aux applications de celui-ci à petite échelle dans le Green Energy Park, à Benguerir. |
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Les recherches de Éline NICOLAS s’inscrivent dans le champ de la GRH. Initialement ancrées sur les questions de développement durable et de RSE, elles ont évolué de la dimension environnementale autour des questions d’adoption de la norme AB vers la dimension sociale au travers des questions relatives aux conditions de travail. Ces questions prennent aujourd’hui deux directions. Tout d’abord, une série de travaux concerne le management des risques sociaux le long de la supply chain en contexte international. Et d’autre part, la question des conditions de travail est abordée sous l’angle de la qualité de vie au travail (QVT) au travers de la pratique de la méditation en entreprise |
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Claire NJOO
Également ingénieure polytechnicienne, spécialisée en innovation biomédicale et en développement durable, elle est actuellement engagée dans une expédition de sensibilisation environnementale aux côtés de l’écrivain aventurier Patrice Franceschi à bord du trois-mâts goélette « La Boudeuse », avant de poursuivre sa formation dans la recherche en biologie cellulaire. Elle est scoute marin et bénévole auprès de nombreuses associations de voile ; c’est son amour pour la mer et la voile qui l’a très tôt sensibilisée aux problématiques de la pollution plastique des océans, et menée à s’intéresser à l’écosystème des ONG dans ce domaine. |
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Julien NOCETTI
est chercheur, spécialiste des questions numériques et cyber internationales. Il est actuellement chercheur associé à l’IFRI et au centre GEODE (Géopolitique de la datasphère – Université Paris 8), ainsi que responsable de la chaire Gouvernance du risque cyber à Rennes School of Business. Entre 2019 et 2023, il a été enseignant-chercheur en relations internationales et études stratégiques à l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan. Docteur en sciences politiques, il a été chercheur à l’IFRI entre 2009 et 2019. Il est par ailleurs membre du conseil d’orientation stratégique du CIGREF et membre du comité de rédaction de la revue Études françaises de renseignement et de cyber. Ses recherches portent sur la conflictualité et la gouvernance internationale du numérique, la diplomatie de l’intelligence artificielle et des données, ainsi que sur les stratégies cyber et informationnelles de la Russie. Il publiera prochainement Géopolitique du numérique aux Éditions La Découverte (coll. Repères). |
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Pascal NOIR
est diplômé de l’INSA Lyon option génie mécanique construction, promotion 1987.
Il est rentré à la direction des lanceurs du CNES fin 1987 en tant qu’ingénieur études et développement au sein du département propulsion liquide.
Il était alors responsable du développement des équipements propulsifs de l’EPC de Ariane 5 puis du système de commande et de pressurisation de cet étage, incluant notamment le développement du Sous-Système Hélium Liquide.
De 1994 à 1996, il a participé en tant qu’autorité de conception aux essais d’étage EPC en Guyane. Fin 1997, il a été en charge du Système Correcteur de Roulis permettant de corriger l’anomalie rencontrée sur le vol 502.
En 1998, il a pris la responsabilité technique de l’ingénierie fonctionnelle de l’EPC pour les évolutions de Ariane 5 soit essentiellement le lanceur A5ECA. Après l’échec du vol A5ECA 517 le 11 décembre 2002, il a été impliqué dans le processus de qualification qui a permis le retour en vol d’A5ECA le 12 février 2005.
En 2005, il est devenu chef de projet de l’EPC, puis chef de projet lanceur à partir de 2006 pour plusieurs missions stratégiques ou institutionnelles. Il s’agissait notamment du lanceur Ariane 5GS, qui a permis de valider la faisabilité du rallumage du deuxième étage en vol au profit de l’ATV, et de lancer le satellite institutionnel Hélios en 2009. Cette fonction couvrait également la qualification du lanceur A5ES qui a lancé les cinq missions ATV et une partie de la constellation Galileo en alternance avec Soyouz.
À ce titre il a été en charge du dossier démontrant la faisabilité technique et programmatique du lancement de Galileo sur Ariane 5.
En 2012, il a poursuivi ses activités dans le cadre de l’équipe intégrée ESA / CNES jusqu’à la qualification du lanceur Ariane 5ES Galileo en 2015.
En 2016, il a rejoint la sous-direction projets futurs du CNES, avec la responsabilité de chef de projet R&T Système Lanceur et Environnement. Dans ce cadre, il a notamment été en charge de la définition de la roadmap écoconception / environnement, qui a proposé le projet de production de biométhane en Guyane BIFROST. |
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Pierre NORO
est enseignant à Sciences Po Paris, au Learning Planet Institute (Université Paris-Cité), chercheur et entrepreneur. Ses travaux sont consacrés aux politiques de l’innovation, aux technologies blockchains, à la souveraineté numérique, à la gouvernance décentralisée, l’innovation sociale et aux problématiques éthiques dans le numérique. Après plusieurs années au sein des Programmes Blockchain et Cryptoactifs de la Caisse des Dépôts et Consignations, Pierre Noro a coordonné la Chaire Digital, Gouvernance et Souveraineté de l’École d’Affaires Publiques de Sciences Po. Il collabore désormais à plusieurs projets d’entrepreneuriat social, ainsi qu’à l’élaboration de Pebble.vote, la première plateforme de vote en ligne décentralisée, transparente et sécurisée, avec une équipe de chercheurs internationale. |
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Cédric O
né le 18 décembre 1982 à L'Arbresle (Rhône), est un homme politique français. Directeur adjoint de la campagne présidentielle de François Hollande en 2012, puis conseiller au cabinet du ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, il participe en 2016 au lancement d'En Marche, devenu ensuite La République en marche, dont il est le premier trésorier et, depuis 2017, membre du bureau exécutif. De 2017 à 2019, il est conseiller conjoint du président de la République Emmanuel Macron et du Premier ministre Édouard Philippe, chargé des participations publiques et de l’économie numérique. Le 31 mars 2019, il est nommé secrétaire d'État chargé du Numérique dans le second gouvernement Édouard Philippe. Entre le 26 juillet 2020 et le 20 mai 2022, il est secrétaire d'État à la Transition numérique et aux Communications électroniques, auprès du ministre de l’Économie et de la ministre de la Cohésion des Territoires. Il est ensuite nommé membre du haut conseil pour l’exploration spatiale. |
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Jean-Yves OLLIER
conseiller d’État, est assesseur à la section du contentieux du Conseil d’État et juge des référés. Il est chargé d’enseignements au sein du master « Industries de Réseaux et Économie numérique » (X, CentraleSupelec, Telecom ParisTech, Universités Dauphine et Paris Sud) et du master de droit de l’intelligence artificielle de l’Institut catholique de Paris. Il a été rapporteur de l’étude du Conseil d’État sur l’Accès des citoyens aux données publiques (1998) et de la mission auprès du Premier ministre sur les Données personnelles et la Société de l’information (1998). Il est le co-auteur, avec Godefroy Beauvallet, d’un rapport au gouvernement sur l’Organisation de la régulation de la communication et des plateformes numériques (2019). Il a été adjoint au chef du service économique et commercial de la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne (1999-2001), chargé d’audits stratégique au sein du groupe AXA (2001-2004), avocat en droit public (2004-2011), directeur général de la Commission de régulation de l’énergie (2011-2017) et membre de l’autorité de supervision des Redevances aéroportuaires (2018-2019). Il a présidé le réseau des régulateurs économiques de l’OCDE (2017) et a été vice-président de la commission des recours de l’Agence européenne de coordination des Régulateurs de l’énergie (2016-2021). Il est ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, diplômé de l’IEP de Paris et titulaire d’un DEA d’histoire. |
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Les travaux de Stéphane ONNÉE traitent à la fois des questions de gouvernance, de financement participatif et de communication financière, et ont fait l’objet d’articles et de chapitres d’ouvrage français et internationaux. Les thématiques liées aux normes ou encore aux écosystèmes soutenant l’entrepreneuriat ont également fait l’objet de publications. Sur le plan méthodologique, les travaux s’appuient à titre principal sur des méthodologies qualitatives. Plus récemment, le sujet de la pratique de la méditation en entreprise a permis de débuter des travaux de recherche. |
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Davide ORIFICI
est directeur des affaires publiques et réglementaires et de la communication d’EPEX SPOT, la bourse européenne de l’électricité. Celle-ci gère les marchés spot de l’électricité en Europe centrale et occidentale, au Royaume-Uni, au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède. Basée à Paris, EPEX SPOT fait partie du groupe EEX, qui opère des places de marché où s’échangent des produits énergétiques et des matières premières du monde entier.
Il est chargé des relations avec les gouvernements et représente sa société auprès des autorités publiques et réglementaires correspondantes, mais aussi de l’Union européenne et des associations professionnelles du secteur de l’énergie. Il est également le porte-parole de la bourse.
Il justifie de plus de vingt-cinq ans d’expérience dans les affaires publiques et la communication. Il a débuté au service diplomatique de la Suisse (1997-2002), puis a occupé le poste de chef de la politique au Centre international de déminage humanitaire de Genève (2002-2008). Il a ensuite rejoint Human Solutions Consulting en 2008 en tant que consultant associé, puis a exercé en tant que gestionnaire de projets technologiques propres à l’Office de promotion des industries et des technologies (2009-2010). À partir de 2010, il a travaillé pour le gestionnaire de réseau de transport Swissgrid en tant que Senior Manager Public Affairs & Community Relations, avant de rejoindre EPEX SPOT en 2014, en tant que responsable du bureau Suisse. Il a été nommé directeur des affaires publiques et réglementaires et de la communication d’EPEX SPOT en septembre 2020.
Il est diplômé de la Haute école d’économie et de gestion de Genève (EMBA), de l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève (master en relations internationales et sciences politiques) et de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (certificat en transition énergétique). |
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Blaise Marie OUAFO
est ingénieur électronicien, titulaire d’un DBA en management par projet. Il a commencé sa carrière professionnelle au Cameroun comme ingénieur informaticien, en 1990, et exercé des responsabilités de management des projets dans différentes entreprises camerounaises depuis 1995. Il s’est engagé dans l’activité entrepreneuriale en 2001, en créant sa première entreprise pour les prestations des services informatiques (SECEL SARL) dont il est le directeur général. Sa passion pour l’enseignement et la recherche en management l’a conduit à co-créer, en 2008, l’Institut supérieur de management et de l’entrepreneuriat (IME) de Douala dont il assure la direction. Son domaine d’expertise professionnelle couvre la gestion des projets et des programmes, ainsi que la gestion des systèmes d’informations. |
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Bertrand PAILHÈS
est directeur des technologies et de l’innovation de la CNIL depuis novembre 2019. Diplômé de Télécom Paris et de Sciences Po Paris, il a travaillé sur la refonte du plan national de numérotation et les marchés de l’interconnexion fixe à l’Arcep (régulateur des télécoms), puis sur les technologies numériques à la CNIL (autorité de protection des données) avant d’intégrer, en 2013, le cabinet de la ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique, Fleur Pellerin, puis celui d’Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique. En tant que directeur de cabinet à partir de 2015, il a notamment conduit l’adoption de la loi pour une République numérique en octobre 2016. Il a, par la suite, été coordinateur national pour la Stratégie d’intelligence artificielle définie en 2018. |
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Aurélien PALIX
est sous-directeur des réseaux et usages numériques au sein de la direction générale des Entreprises. Dans le cadre de ses fonctions, il est en charge de la définition et de la mise en oeuvre des politiques industrielles concernant les usages numériques innovants (intelligence artificielle, cybersécurité, verdissement du numérique, industries culturelles et créatives à l’heure du numérique…), ainsi que des politiques contribuant à la diffusion du numérique au sein des entreprises, notamment des TPE et PME, via le pilotage de l’initiative France Num. Avant d’être nommé sous-directeur, Aurélien Palix a été Secrétaire général du Conseil national de l’industrie et directeur du cabinet de Thomas Courbe, directeur général des Entreprises.
Avant de rejoindre la DGE, Aurélien Palix a pu travailler sur les secteurs culturels et financiers, ayant évolué au sein de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et du ministère de la Culture. Aurélien Palix est diplômé de l’École normale supérieure Paris-Saclay et de Sciences Po Paris. |
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Alice PANNIER
est responsable du programme Géopolitique des technologies à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Ses recherches portent sur la dimension géopolitique des nouvelles technologies, les politiques technologiques européennes, et les relations extérieures de l’Europe. Elle a également longtemps travaillé sur la sécurité européenne et les politiques de défense des pays européens, notamment la France et le Royaume-Uni.
De 2017 à 2020, elle était professeure assistante en relations internationales et études européennes à la Paul H. Nitze School of Advanced International Studies (SAIS) de l’Université Johns Hopkins à Washington. Elle a également travaillé comme chercheuse postdoctorante à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM). Elle est diplômée du King’s College de Londres et de l’Université Panthéon-Sorbonne et titulaire d’un doctorat en science politique de l’IEP de Paris, en co-direction avec le King’s College. |
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Martin PAQUETTE
est doctorant en économie à BxSE, CNRS, UMR 6060, Université de Bordeaux. Ses recherches portent sur l’émergence des nouveaux acteurs dans une industrie structurée, avec comme domaine d’application l’industrie automobile. |
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Arthur PARENTY
est diplômé de Sciences Po Paris (diplôme obtenu en 2020). Il se spécialise ensuite dans la politique énergétique et intègre le groupe EDF au sein de la direction des Affaires publiques. En 2021, il rejoint Hynamics, filiale du groupe EDF en charge de la production et la distribution d’hydrogène renouvelable et bas-carbone, en tant que responsable des Affaires publiques. Il est spécialiste du cadre réglementaire relatif au développement de l’hydrogène électrolytique en tant que vecteur de décarbonation de la mobilité et de l’industrie. |
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Ilarion PAVEL
qui est ingénieur en chef des Mines et docteur en physique, travaille au Conseil général de l’économie et au Laboratoire de physique de l’École normale supérieure, dans le domaine de la physique des particules élémentaires et interactions fondamentales.
Il a été ingénieur de recherche chez Thomson-CSF et a effectué un séjour post-doctoral à Caltech. Il a travaillé pendant trois ans à la délégation régionale de la Recherche et de l’Innovation d’Île-de-France, dans le domaine de l’innovation et du transfert de technologies. Puis, il a été durant cinq ans en charge du Réseau national de recherche en télécommunications, au ministère chargé de la Recherche. Par la suite, au sein de ce même ministère, il a été conseiller scientifique en nanotechnologies. |
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Valérie PÉCRESSE
Valérie Pécresse est la présidente de la Région Île-de-France, depuis décembre 2015. Elle a démissionné de son mandat de députée des Yvelines en janvier 2016, conformément à son engagement de campagne de se consacrer exclusivement à la Région, excluant tout cumul de mandat.
Elle commence sa carrière en tant qu’auditeur au Conseil d’État, commissaire du Gouvernement, spécialisée en droit de l’Internet, droit des personnes handicapées et en responsabilité hospitalière. Au lendemain de la dissolution de 1995, elle s’engage auprès de Jacques Chirac en tant que conseillère technique Études, prospective et technologies de l’information. Elle participe également à la création de l’UMP, en 2002, aux côtés de Jérôme Monod et d’Alain Juppé.
Élue pour la première fois, en 2002, à l’Assemblée Nationale, en tant que députée des Yvelines, elle se spécialise sur les sujets relatifs à la famille, l’éducation et la recherche. Elle s’investit dans le fonctionnement de l’UMP d’abord en tant que Secrétaire générale adjointe en charge des études de 2002 à 2004, puis en tant que porte-parole du parti entre 2004 et 2007. Au lendemain de l’élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, en 2007, Valérie Pécresse se voit confier le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche afin de mener à bien l’une des plus importantes réformes du quinquennat : l’autonomie des universités et la réforme de la recherche. En 2011, elle est nommée ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’État, Porte-parole du gouvernement de François Fillon. À Bercy, en 2011, elle mène à bien une réduction historique du déficit et des dépenses publiques. Elle fait également voter la TVA anti-délocalisation qui permet une baisse des charges sur le travail, une mesure clé de la compétitivité emploi. Elle sera réélue députée de sa circonscription en 2007 et 2012.
En 2004, elle est élue pour la première fois au Conseil régional d’Île-de-France, où elle était depuis 2010 jusqu’à la fin de son mandat présidente du groupe d’opposition. |
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Patrick PÉLATA
est diplômé de l’École polytechnique, de l’École nationale des Ponts et Chaussées et est titulaire d’un Doctorat en socio-économie de l’École des hautes études en sciences sociales. Il a rejoint le groupe Renault en 1984, travaillant dans le domaine de la fabrication, puis dans l’ingénierie, où il a pris part au projet Twingo et à des avant-projets de plateformes, avant de prendre en charge la direction des développements de l’ingénierie des véhicule En 1999, il part au Japon comme DGA de Nissan en charge des produits, du design, des programmes et de la stratégie. De retour chez Renault, en 2005, il en devient le DG délégué aux opérations en 2008.
Dès 2002, chez Nissan, puis plus encore en 2008 chez Renault, il s’engage en matière de développement des véhicules électriques pour décarboner les mobilités routières et impulse le programme des véhicules électriques de Renault, dont la Zoé, annoncé en 2009.
En 2012, il devient Chief Automobile Officer de Salesforce à San Francisco, où il crée Meta Strategy Consulting qui porte sur la transformation de l’écosystème automobile et des mobilités. À partir de 2018, il opère depuis Paris.
Il est administrateur de Safran (référent Climat et président du comité Innovation, technologies et climat), d’Orano, de Vulog (plateforme d’autopartage) et de Mobivia (services à l’automobile et aux nouvelles mobilités).
Il est membre de l’Académie des technologies. |
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Pierre PELOUZET
est titulaire d’une maîtrise en sciences économiques et économétrie de l’Université d’Aix-Marseille (1982). Il est également diplômé de l’Institut supérieur de gestion (1988) et de l’INSEAD ‒ Entreprise Leadership Program (2002), et est diplômé IFA-Sciences Po Paris Administrateur certifié (2012).
Il est vice-président et trésorier de l’association Pacte PME (depuis 2010), président de l’Observatoire des achats responsables (depuis 2013) et coanime le Comité de crise sur les délais de paiement (depuis 2020).
Il a commencé sa carrière en tant qu’ingénieur commercial chez Hitachi Biomedical, de 1988 à 1989. De 1989 à 2004, au sein du groupe Exxon Mobil, il a été responsable commercial et marketing, puis directeur Achats France, manager Achats stratégiques à la Nouvelle-Orléans, manager Achats stratégiques Environnement à Washington et directeur des achats Europe du Sud. Il a été ensuite directeur des achats du groupe Cegelec de 2004 à 2007, puis directeur des achats du groupe SNCF de 2007 à 2012, étant, en parallèle, président du Conseil national des achats de 2006 à 2012.
Par ailleurs, il est le créateur des Trophées des achats (2006), coauteur de la charte « Relations fournisseurs responsables » (2009), le créateur du label « Relations fournisseurs et achats responsables (2012) », l’auteur des préfaces de « La route des innovations » de Bernard Monnier (2013) et de « Les achats dans la gestion de projets » de Jean Bouverot (2010). De même, il a été contributeur au rapport Bourquin sur les relations entre donneurs d’ordres et sous-traitants dans le domaine de l’industrie et les retards de paiement (2013).
Il est chevalier de l’ordre national du Mérite (2012) et de la Légion d’honneur (2016). |
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Sophie PÈNE
Professeure émérite en sciences de l’information à l’Université de Paris et chercheure au Laboratoire Dicen-CNAM IDF, est une spécialiste des usages numériques dans l’éducation. Elle est membre du Conseil national du design et auditrice de l’Institut des Hautes Études pour les sciences et les technologies. |
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Brigitte PEREIRA
est professeur de droit à l’EM Normandie Business School. Chercheur en droit et responsabilité sociale des entreprises (doctorat de droit privé et sciences criminelles) au sein du centre de recherche METIS-LAB, elle est également habilitée à diriger des recherches en sciences de gestion (HDR). Qu’il s’agisse de l’éthique pénale des entreprises, ou des rapports contractuels entre les différents acteurs économiques, ses travaux comprennent une démarche de prospective basée sur la maîtrise des instruments juridiques et des outils de gestion, et sur les pratiques
des entreprises dans le contexte de la mondialisation. Elle a publié des travaux de recherche relatifs à la répression du blanchiment de capitaux, à la prévention de la corruption internationale, de même que des travaux sur le devenir du contrat de travail dans des revues internationales et nationales classées. Elle participe également à la rédaction de l’Encyclopédie-Répertoire Dalloz, en matière de responsabilité pénale. S’intéressant au développement des droits de l’homme à travers l’accroissement des normes d’autorégulation adoptées par les entreprises, ses travaux, qui intègrent l’articulation des normes managériales et juridiques, contribuent à comprendre l’évolution de l’intérêt de l’entreprise. Enfin, elle intervient également au sein des groupes sociaux en matière d’expertise sur les méthodes de management (prévention du harcèlement moral, politique de sécurité et de prévention) ; en matière de corruption (charte de prévention et de la lutte contre la corruption internationale) ; et de mise en place d’une politique de prévention de la fraude, de même que sur la mise en place de documents internes dans la conduite du changement.
• Plus de 25 ans d’enseignement (IAE, Université et École Supérieure de Commerce) et d’activité de recherche.
• Professeur à l’IAE, Université de Droit de Nice, et au CERAM-Sophia Antipolis, puis directeur de 3e cycle au sein de l’ISG ; et actuellement professeur-chercheur à l’EM Normandie Business School. |
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Marie PERETTI-NDIAYE
Docteure en sociologie, est consultante au sein de la société coopérative COPAS. |
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Claude PERRIER
est un dirigeant d’entreprise français. En 1998, il rejoint RFO. Puis de 1999 à 2013, il rejoint la direction de Radio France. En juin 2013, il est nommé directeur de France Bleu. Le 10 juin 2014, il quitte la direction de France Bleu et le groupe Radio France. Il sera nommé quelques mois plus tard à la direction de la publication du journal La Provence et de sa régie, et le 20 février 2015, il est nommé PDG du journal marseillais. Il démissionne de son poste de PDG du groupe La Provence le 2 mai 2017. Il intègre en octobre 2017 le cabinet de Christian Estrosi en tant que conseiller spécial chargé de la stratégie, des relations publiques et des médias. Après trois années passées à la Ville de Nice et à la Métropole NCA, Claude Perrier prendra le 1er septembre 2020 la direction générale du journal France-Antilles, où il modifiera totalement la stratégie commerciale et industrielle, notamment en installant deux imprimeries numériques de dernière génération en Martinique et Guadeloupe. |
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Valérie PEUGEOT
au sein du laboratoire de sciences sociales et humaines d’Orange, travaille sur les dispositifs numériques de contribution citoyenne dans la ville, la sobriété numérique ou encore l’inclusion numérique.
Après avoir été de 2013 à 2015 vice-présidente du Conseil National du Numérique, elle a rejoint le collège des commissaires de la CNIL, Commission nationale de l’informatique et des libertés en avril 2016, où elle a la charge du secteur de la santé.
Elle est également directrice pédagogique de l’Executive Master Digital Humanities à Sciences Po Paris, qui accompagne des étudiants dans la transformation numérique de leurs organisations, et membre du conseil d’administration du Campus Condorcet.
En tant que présidente de l’association Vecam de 2008 à 2021, elle a notamment oeuvré à la diffusion de la pensée et des pratiques des communs en France. Attachée au monde de l’ESS (économie sociale et solidaire), elle est membre du conseil d’administration de la Fondation du Crédit coopératif.
Elle est co-auteur avec Serge Abiteboul de l’ouvrage paru en 2017, Terra Data - Qu’allons-nous faire des données numériques ?, aux éditions Le Pommier. |
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Marine PEYROL
est Responsable de la politique digitale et des réseaux sociaux à la Fédération de la Haute Couture et de la Mode. Elle y a en particulier mis en oeuvre la Paris Fashion Week® online. Elle est titulaire d’un Bachelor de Management (Kedge Business School, 2014) et d’un MBA en Digital Marketing and Business (EFAP, 2016). Elle a été planneur stratégique chez Publicis (2016-2020), et consultante en stratégie de communication digitale auprès de différentes entreprises et organisations. Elle est chargée de cours en stratégie digitale à l’IAE de Grenoble (Université Grenoble-Alpes) et intervient régulièrement dans d’autres établissements d’enseignement supérieur. |
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Gérard PFAUWADEL
a exercé à la direction du Trésor de 1976 à 1986. Il a ensuite assuré la présidence du MATIF de 1987 à 1996. Puis, il a travaillé au sein du groupe AGF de 1997 à 2002 et de X PM Transition Partners de 2002 à 2021.
Il est président d’Unigestion AM depuis 2002 et conseiller national à la sortie de crise depuis juin 2021. |
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Aurélie PICART
est déléguée générale du Comité stratégique de filière Industries des nouveaux systèmes énergétiques, initié par l’État et regroupant autour des fondateurs – EDF, Engie, TotalEnergies et Schneider Electric – les industriels et organisations professionnelles du secteur.
Elle en prend la direction à sa création en 2018 et rassemble État, industriels, collectivités territoriales et associations autour d’un projet commun : « Faire de la transition énergétique une opportunité de réindustrialiser la France ». Le deuxième contrat stratégique de filière, feuille de route stratégique de l’industrie de la transition énergétique en France, a été signé fin 2021 par les ministres chargés de l’Industrie et la Transition écologique, les industriels et les syndicats. Sa mise en oeuvre s’articule étroitement avec les dynamiques européennes sur l’industrie et l’énergie.
X-Mines, après l’obtention d’un master à Cambridge, elle a été conseiller économique du préfet de la région Midi-Pyrénées et chef du service Développement industriel de la DRIRE (2008-2010), puis directrice régionale adjointe, chef du pôle Entreprises, emploi et économie de la DIRECCTE Midi-Pyrénées (2010-2012), dont elle réalise la fusion des services économiques et emploi.
En 2012, elle rejoint le comité de direction d’ACTIA, une entreprise industrielle familiale de taille intermédiaire qui conçoit et produit des solutions électroniques pour les transports. Elle exerce les fonctions de directrice d’une business unit, puis de directrice Innovation.
Par ailleurs, elle est administratrice indépendante du groupe Sogeclair, entreprise familiale de taille intermédiaire spécialisée dans l’aéronautique et les véhicules spéciaux. Elle est également membre des conseils de l’École des mines d’Alès et de l’ENSIACET – INP Toulouse et est membre du comité d’investissement de la SATT de Toulouse. |
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Didier PILLET
est ingénieur général des Mines et diplômé de Télécom Paris Tech. Après avoir exercé plusieurs fonctions opérationnelles de R&D dans le secteur industriel, il a intégré en 2009 le Conseil général de l’Économie, de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies (CGE). Au sein du CGE, il effectue des missions ministérielles ou interministérielles d’expertise, d’audit et d’inspection, liées notamment à l’industrie, à l’énergie et au développement durable. |
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Dr Isabelle PIOT-LEPETIT
is a Senior Research Scientist in Economics and Management at INRAE, and the Scientific Director of #DigitAg – Digital Agriculture Convergence Lab (https://www.hdigitag.fr/en/), Montpellier, France. Micro-economist, with a specialization in frontier approaches (Data Envelopment Analysis), she has conducted research on the measurement of efficiency and productivity and benchmarking of business performance, and developed skills in strategic and organizational management to understand how data analytics tools fit into organizational structures. Her new field of research focuses on the adoption and use of digital technologies in agri-food value chains and the study of the impact of digitalization on the strategies of actors and organizational changes, especially those leading to more sustainability and circularity in practices. She is also the coordinator of a work package in a Horizon Europe project on the Data Economy for Food Systems (Data4Food2030, 2022-2026), coordinated by Wageningen Research. |
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Gilbert PITANCE
est ingénieur de l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique de Nancy.
Après différents postes dans les services d’exploitation et travaux neufs aux Houillères de Lorraine, il est chargé d’activités technico-commerciales en Europe de l’Est (Pologne et Tchécoslovaquie, notamment), puis en Chine et en Asie du Sud-Est.
En 1995, il met en place une cellule de veille technologique mutualisée sur l’hydrogène en Lorraine.
Il est ensuite chargé par la SNET (Société nationale d’électricité et de thermique) de l’acquisition d’actifs énergétiques en Pologne. Il est alors président directeur général de SNET Polska et réorganise la centrale de cogénération de Bialystok.
De retour en Lorraine, il est délégué général du Pôle de plasturgie de l’Est et s’investit dans des projets de développement technologiques et territoriaux et de réindustrialisation.
C’est ainsi qu’il participe activement à la création du pôle de compétitivité Materalia et de l’Institut de recherche technologique, M2P.
Il est l’un des promoteurs du Composite Park, un parc d’activités technologiques en Moselle-Est.
Convaincu de l’importance de la formation technologique, il est président du Conseil de l’IUT de Moselle-Est. |
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Grégoire POSTEL-VINAY
Veuf, 5 enfants.
est ingénieur général des Mines, membre de l’Académie des technologies et, depuis 2022, rédacteur en chef des Annales des Mines au Conseil général de l’Économie. Il a été auparavant responsable de la stratégie à la direction générale des Entreprises du ministère de l’Économie et des Finances (2009-2022).
Il est l’auteur de travaux sur les plans de relance et les réactions publiques à la crise, l’économie de l’innovation, l’investissement immatériel, les éco-industries, la prospective de l’économie numérique, les véhicules décarbonés, la stratégie nationale de recherche et d’innovation, le développement des pôles de compétitivité, la propriété intellectuelle, le programme d’investissements d’avenir, le Conseil national de l’industrie, la Commission nationale pour la croissance française, la prospective industrielle du territoire, la prospective de l’emploi à horizon 2030, l’innovation servicielle, les technologies clés, la culture scientifique, technique et industrielle, la coopération européenne, les stratégies de filières, la concurrence chinoise. Il a apporté des contributions au rapport Gallois, réalisé des travaux sur le budget européen, notamment celui de la R&D européenne. Il a été co-rapporteur des Assises de l’entrepreneuriat.
Il a réalisé des travaux sur l’énergie. Il a été à ce titre expert national sur l’énergie pour le programme H2020, puis Horizon Europe (jusqu’en 2022). Il est membre de nombreux think tanks et cofondateur de Silicon Sentier (devenu NUMA). Il a été le président du comité de rédaction de la série Réalités industrielles des Annales des mines.
Il siège actuellement dans plusieurs conseils d’administration (Universcience (2000- 2022) ; IHEST (depuis 2017) ; Institut Mines-Télécom (depuis 2018) ; Armines (2017-2021) ; FNEP (Fondation nationale Entreprise et performance (depuis 2014)), ainsi qu’à la Commission nationale française pour l’Unesco (depuis 2015) et au conseil d’orientation de La Fabrique de l’industrie (depuis 2011).
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Fanny POUGEOISE (photo : au milieu)
Aujourd’hui responsable QHSE-RSE de la Distillerie de Fonds-Préville,
est, elle aussi, d’origine bordelaise. Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Sciences Agronomiques de Bordeaux depuis septembre 2021 en tant qu’ingénieure agronome. Spécialisée en management QHSE-RSE des filières agroalimentaires, elle a commencé ses fonctions au sein de la distillerie en décembre 2021. |
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Pierre-Charles PRADIER
est maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où il enseigne l’histoire économique, l’assurance et la finance. Il a été doyen du département d’économie et vice-président chargé des études avant de diriger l’École nationale d’assurances du Cnam (ENAss). Il est aujourd’hui co-directeur académique du LabEx Régulation financière (http://www.labex-refi.com/) et président du Collège de terminologie de l’économie et des finances.
Il a publié de nombreux articles sur l’économie du risque dans une perspective historique ou régulatrice, et deux livres : « Le risque en théorie économique » (La Découverte) et « Financial Regulation in the EU from Resilience to Growth » (avec Raphaël Douady et Clément Goulet, forthcoming, Palgrave Macmillan, 2017). Il siège au comité de rédaction de la revue Risques. |
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Emmanuel PRADOS
est le fondateur de l’équipe STEEP. Ses activités scientifiques portent sur l’analyse et la modélisation des risques systémiques globaux ainsi que des alternatives sociotechniques. Il s’intéresse aux différentes questions et enjeux liés à la transition écologique – en particulier à l’identification des verrouillages et des leviers d’actions – à l’échelle des territoires, ainsi qu’aux questions de gouvernance et de démocratie. |
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Jean PRALONG
Docteur en psychologie, est Professeur en gestion des ressources humaines à l’EM Normandie et titulaire de la chaire « Compétences, employabilité et décision RH » (CEDRH). Il a récemment publié : « Quand le sens prime sur l’expérience. Une étude longitudinale des relations synchroniques et diachroniques entre succès objectif de carrière et schémas de carrière », Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. 26, n°65, 2020, pp. 127-144 ; et The Good Job: Le mode d’emploi pour trouver le bon emploi, Pearson, 2016. |
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Romain PRIOL
est diplômé en économie internationale de l’Université Paris-Dauphine et en politique publique de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Il est actuellement chargé de mission « Économie du tourisme et suivi sectoriel » à la direction générale des Entreprises. Ses thèmes de recherche couvrent principalement l’analyse des nouveaux marchés touristiques et leurs impacts économiques et fiscaux. Il a participé à la rédaction de la 5e édition de l’ouvrage « Principes de l’économie » paru aux Éditions De Boeck Supérieur. |
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Alice PROVENDIER
est chargée de projets pour le programme « Territoires d’industrie » depuis février 2021. Ancienne élève de l’École normale supérieure de Paris et diplômée de l’Institut régional d’administration de Lyon, elle a d’abord travaillé au service des musées de France du ministère de la Culture, de septembre 2017 à janvier 2021, avant de rejoindre l’Agence nationale de la cohésion des territoires. Au sein de la délégation nationale aux territoires d’industrie, elle coordonne les sujets d’ingénierie relatifs au développement industriel des territoires. |
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Leïla PUEYO (photo : à droite)
Stagiaire à la Distillerie de Fonds-Préville depuis janvier 2023, est actuellement en école d’ingénieur agronome à Montpellier |
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Élodie QUÉZEL
est intrapreneuse publique. Elle pilote le dispositif « Signaux faibles » depuis la fin 2019, ayant pris la suite de Stéphanie Schaer, qui est aujourd’hui directrice interministérielle du numérique. Après avoir contribué, dès 2018, à l’expérimentation de ce dispositif en Bourgogne-Franche-Comté, elle en a préparé le passage à l’échelle nationale. Diplômée de Sciences Po, elle est passionnée par le service public et l’entrepreneuriat. Après avoir observé sa mise en œuvre en Europe et en Asie, elle a construit une expertise sur les transformations par le numérique, en contribuant à la préfiguration et à la mise en place opérationnelle du GIP « Grande école du numérique ». |
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Maïlys QUILHOT
X-Mines. Elle a suivi le parcours d’approfondissement en Biologie à l’École polytechnique, et a réalisé ce travail en partenariat avec le parcours d’approfondissement en Sciences pour les Défis de l’Environnement. Elle se spécialise à présent dans les biotechnologies, et la compréhension à plusieurs niveaux du milieu de la biologie, au niveau scientifique comme d’un point de vue organisationnel. |
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Dr. Samir RACHIDI
est directeur général par intérim de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN). Avec son équipe, il développe des projets de recherche et des activités de démonstration axés sur le Power-to-X, la chimie verte, le stockage de l’énergie, le solaire concentré (CSP) et l’hybridation du solaire et de la bioénergie. Avant d’occuper son poste actuel, Samir Rachidi était responsable du programme de R&D à la Moroccan Agency for Sustainabe Energy (MASEN). Son rôle consistait à catalyser les efforts nationaux de R&D dans le domaine de l’énergie solaire, à établir des partenariats et des collaborations pour réaliser des projets internationaux de R&D dans le domaine des applications solaires, ainsi qu’à contribuer à la définition d’une orientation stratégique de R&D pour aider à libérer à l’avenir le potentiel industriel marocain dans le secteur solaire. Auparavant, il a occupé un poste d’ingénieur R&D dans une start-up dénommée RespInnovation, à Sophia-Antipolis, en France. Samir Rachidi a obtenu en 2011 un Doctorat dans le domaine des piles à combustible hydrogène PEM, réalisé en collaboration entre le CEA de Grenoble et l’institut CNRS de Pprime à Poitiers, deux structures situées en France. Samir Rachidi est titulaire d’un double diplôme ‒ Master of Science & Engineering ‒ en génie chimique, environnemental et énergétique, obtenu à l’École des mines de Saint-Étienne et à l’Université Jean-Monet en 2008. Par ailleurs, Samir Rachidi est également chargé de cours à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et à l’École centrale Casablanca. Il a été récemment élu Secrétaire général du Cluster marocain de l’hydrogène vert (Cluster Green H2) et il dirige également la task force hydrogène vert de la commission Économie verte au sein de la CGEM Maroc. |
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Dr Haitham S. RAMADAN
a obtenu son Doctorat à SUPELEC en mars 2012. En 2020, il rejoint l’Institut du stockage de l’hydrogène (ISTHY) en tant que responsable des tests et de certification en France. Il a été l’éditeur invité de différentes revues publiées par Elsevier. Il est l’auteur de plus de 90 articles portant sur l’énergie renouvelable, l’énergie Hydrogène et les systèmes de stockage et des réservoirs Hydrogène, les réseaux intelligents, ainsi que sur le système électrique/contrôle et optimisation. |
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François RANCY
est Ingénieur général des Mines à la retraite depuis 2019. Ancien élève de l’École polytechnique (X74) et de l’École nationale supérieure des Télécommunications de Paris (1977). De 2011 à2018, il a été directeur du bureau des radiocommunications àl’Union internationale des télécommunications (UIT), après avoir été directeur général de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) de 2004 à2010. |
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Olivier REMY
est diplômé de l’École polytechnique et est ingénieur du Corps des mines. Il a exercé diverses fonctions dans l’industrie et a travaillé au sein du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance. Il a notamment été impliqué dans le déploiement des politiques publiques d’aide aux entreprises, d’abord pendant la crise du Covid-19,en tant que responsable du service économique de l’État en région Île-de-France (2019-2021), avant d’intervenir plus spécifiquement dans le domaine des restructurations au sein de la Délégation interministérielle aux restructurations d’entreprises (2021-2022). Il est aujourd’hui conseiller au sein du cabinet de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, où il est en charge des restructurations et des filières aéronautique et navale. |
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Aurélien REYS
est titulaire d’un Doctorat en géographie économique et d’un master en cartographie-statistiques. Post-doctorant au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et à l’UMR 7359 GeoRessources (Université de Lorraine), ses travaux actuels portent sur les matières premières critiques et les stratégies industrielles des entreprises minières. Il a précédemment mené des recherches sur la filière brésilienne des pierres précieuses et sur les impacts socio-économiques des investissements agricoles à grande échelle en Afrique subsaharienne. |
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Jean-Marie ROBERT
est Secrétaire national à la Fédération des Mines et de la Métallurgie (FGMM) de la CFDT. De formation scientifique, il a exercé la profession d’électronicien dans le nucléaire pendant de nombreuses années, travaillant sur les réacteurs à Marcoule dans le sud de la France. Depuis 2018, il est notamment en charge du suivi des secteurs de l’automobile, de la fonderie et du cycle, ainsi que de celui de l’optique et des entreprises adaptées. Il a participé aux travaux de construction du rapport de l’ONG Fondation pour la Nature et l’Homme, SYNDEX (cabinet d’expertise) et FGMM sur l’automobile intitulé « Comment relever le défi d’une transition juste ? Notre scénario pour l’emploi et le climat », dont il est coauteur.
Jean-Marie Robert est membre du bureau du Comité stratégique de la filière automobile. Il est également membre des différentes commissions automotives d’Industriall Europe et Global Union (organisations syndicales internationales). Il porte une volonté forte visant à faire passer du concept de secteur automobile à celui de filière automobile qui englobe les secteurs de l’automobile et du cycle, mais aussi des services automobile, dans le but notamment d’avoir une approche la plus horizontale possible et délocalisée dans les territoires, sur la base d’éléments de cadrage issus, dans bien des cas, des stratégies industrielles nationales, européennes ou mondiales. Pour lui, la clé de la réussite est plus dans la coopération que dans l’opposition et la compétition, dans un temps où la sobriété et la consommation durable sont des enjeux cruciaux pour le bien de l’humanité.
Ses différents engagements dans le monde associatif, que ce soit dans l’humanitaire ou le sport, lui ont fait prendre rapidement conscience de l’intérêt de partager plus largement avec d’autres les préoccupations sociétales qui ne peuvent être prises en charge de façon monolithique.
Ce travail, il le mène avec l’aide de deux secrétaires fédéraux, Franck Daout et Benoit Ostertag, et avec l’appui d’un conseil regroupant des militants d’entreprises du secteur de l’automobile. |
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François RODDIER
est un physicien et astronome français connu pour ses travaux sur la turbulence atmosphérique et les méthodes d’observation à haute résolution angulaire (interférométrie, optique adaptative) aux universités de Nice puis de Hawaii. Depuis sa retraite de l’université en 2000, il s’intéresse aux lois de la thermodynamique et aux systèmes complexes. Après avoir montré dans Thermodynamique de l’évolution (2012) combien ces lois et en particulier les processus de dissipation maximale d’entropie pouvaient s’appliquer autant en physique qu’en biologie ou en sociologie, il s’est penché sur le rôle et le comportement erratique de l’économie qu’il a décrit dans De la thermodynamique à l’économie (2018). |
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Mireille RODDIER
est professeure associée et directrice du programme de premier cycle en architecture à l’université du Michigan, Ann Arbor. Sa recherche se porte sur l’équilibre urbain entre désinvestissement et gentrification ; sur la représentation et esthétisation des effondrements, notamment à Detroit ; et suite à une année en tant que pensionnaire de l’Académie Américaine à Rome en 2021, sur la dissémination des standards esthétiques comme outils coloniaux et la préservation des vernaculaires comme forme de résistance. |
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Michel ROMAND
est directeur du projet ISTHY et est directeur de l’innovation et du développement de Colibri-énergie depuis 2019, date de création de l’entreprise. Antérieurement, il a été directeur adjoint de l’Institut Pierre Vernier et acteur engagé de l’hydrogène depuis 2008 autant dans le privé que le public ; il a notamment porté le projet de centre de certification ambitieux durant toute sa genèse, en lien avec les différentes équipes impliquées. |
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Maurice RONAI
contribue, comme cercheur à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), puis comme directeur associé d’une société de conseil, par ses travaux et publications, aux débats autour de la géopolitique des données, sur les droits et libertés numériques, sur l’ouverture des données publiques et le « gouvernement ouvert ».
Il a dirigé le département « Systèmes d’information » de la Mission interministérielle de l’information scientifique et technique de 1982 à 1986. Chargé de mission au Commissariat général du Plan, il a été rapporteur en 2001 du livre blanc « Administration électronique et protection des données personnelles ». Commissaire à la CNIL, de 2014 à 2019, il était en charge des dossiers « communications électroniques » au sein du Collège et membre de sa Formation restreinte.
Il contribue depuis 2016 aux travaux du Laboratoire d’analyse et de décryptage du numérique de la Mission société numérique (Agence nationale de la cohésion des territoires). |
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Avner ROTHSCHILD
is a professor of Materials Science and Engineering and the head of the Sustainability Center at the Technion – Israel Institute of Technology. He studied physics and materials engineering at the Technion, and graduated in 2003 with a PhD on thin film metal-oxide gas sensors. After a three-year postdoc on solid-state ionics at MIT, he returned to the Technion as a faculty member at the Department of Materials Science and Engineering, and the head of the Electrochemical Materials & Devices research group. His research focuses on electro-chemical and photoelectrochemical materials and devices for water splitting as a means of sustainable production of green hydrogen from renewable energies such as solar and wind. Professor Avner Rothschild is a co-founder of H2Pro, a startup company that develops a transformative water splitting technology for low-cost production of green hydrogen at scale. He was a member of several European consortia and had an ERC consolidator grant on photoelectro-chemical water splitting. He is a Fellow of the Royal Society of Chemistry (since 2021) and a Kavli fellow of the National Academy of Sciences USA (2017).
Professor Avner Rothschild has received distinguished prizes and awards, including the Samson Prime Minister’s Prize for Global Innovation in Alternative Fuels (2020), and the Royal Society of Chemistry’s Materials Chemistry Division Horizon Prize: Stephanie L. Kwolek Award (2022). |
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Gérard ROUCAIROL
a été assistant, puis professeur d’informatique à l’Université Pierre et Marie Curie, et ensuite à l’Université Paris Sud, dont il a dirigé le laboratoire de recherche en informatique et, enfin, à l’École normale supérieure.
En 1984, sur sollicitation du président de Bull, il intègre le groupe et en deviendra par la suite le directeur de la recherche, puis sera membre de son comité exécutif. À ce titre, il est à l’origine du repositionnement de Bull sur les supercalculateurs.
Après avoir cessé d’exercer ses fonctions en 2009, il a présidé jusqu’en 2017 l’association Teratec pour le développement du calcul à haute performance. Par ailleurs, il a été président du Conseil scientifique de l’Institut Télécom, puis de l’Institut Mines-Télécom pendant quinze ans. Par ailleurs, il a été administrateur de l’INRIA à plusieurs reprises. En outre, il a dirigé de nombreuses initiatives tant nationales qu’européennes de recherche partenariales public/privé.
Il a été membre associé du Conseil général des Télécoms, puis du CGEIET. Il a été vice-président (2011-2012), puis président (2013-2014) de l’Académie des technologies, dont il est membre à partir de 2005. Il assure actuellement la présidence du pôle Numérique.
Il est chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite. |
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Dr. Françoise ROURE
est contrôleur général économique et financier. Elle a été présidente de la section Sécurité et Risques du Conseil général de l’économie (CGE) au ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance. Elle a créé et présidé la section Technologies et société du CGE, après avoir présidé la section Économique et juridique du Conseil général des technologies de l’information jusqu'en juillet 2022. Elle est vice-présidente du groupe de l’OCDE sur les biotechnologies, les nanotechnologies et les technologies convergentes. |
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Roberta RUBINO
est actuellement postdoctorante à Mines Nancy, unité géoressources, Université de Lorraine et MINES ParisTech, Centre de sociologie de l’innovation, après avoir obtenu un doctorat en anthropologie sociale et ethnologie à l’EHESS de Paris |
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Andreas RÜDINGER
est titulaire d’un double master en sciences politiques de Sciences Po Bordeaux et de l’Université de Stuttgart. Il est chercheur associé à l’IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales) et consultant en politiques énergétiques. Ses thématiques de travail portent sur les politiques d’efficacité énergétique, les dispositifs de financement et la gouvernance de la transition bas-carbone.
Il est l’auteur de nombreuses publications sur les politiques de rénovation énergétique en France et en Europe. Depuis 2020, il anime un groupe d’experts sur la rénovation énergétique des logements avec le soutien de l’Ademe, dont les travaux vont être publiés en 2022. Il intervient également sur ces thématiques auprès de la Commission européenne.
Il est chargé d’enseignement sur les politiques d’efficacité énergétique à Sciences Po Paris et à l’ISAE-SupAéro, et intervient dans diverses formations. |
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Sylvie SANCHEZ
est artiste plasticienne.
« Détectée enfant haut potentiel, j’ai toujours eu du mal à trouver ma place vis-à-vis des autres. La création artistique m’a permis d’affirmer mes singularités et de trouver ma voie. Depuis 1992, j’ai décidé d’être une artiste engagée auprès de ceux que l’on a mis au ban de la société et de faire de mes particularités mon aiguillon ».
À la suite à l’obtention, en 1987, de son diplôme à l’ENSAAMA (École Nationale des Arts Appliqués et des Métiers d’Art), elle dirige, pendant 7 ans, des équipes de sculpteurs dans l’événementiel (mode, publicité, tv, théâtre).
Puis le handicap s’invite dans sa vie. En 1993, un de ces amis, artiste, devient aveugle. Après avoir fait le constat que rien n’existe dans la culture pour les personnes déficientes visuelle, elle met en place les premières visites tactiles au Centre Pompidou, au musée Picasso, au Musée des Beaux-Arts.
Elle crée des ateliers d’arts plastiques accessibles à tous dans de nombreux centres culturels à Paris et en banlieue, ainsi qu’au sein de plusieurs associations dédiées au handicap (l’association Valentin Haüy pour les personnes déficientes visuelles, au sein de l’Institut National des Jeunes Sourds, au Centre Augustin Grosselin pour des enfants sourds polyhandicapés, APF).
En 2004, elle fonde l’association Créative Handicap et crée de nombreux ateliers d’arts plastiques et de numérique accessibles à tous, dans un souci de mixité et d’inclusion. En 2021, avec Raphaël Sancho, expert en nouvelles technologies, ils créent la première formation gratuite à destination de jeunes en situation de handicap et décrocheurs scolaires pour les métiers de la création numérique, « C.I.A.R.A. » (création, intelligence artificielle, réalité augmentée) soutenue par l’AGEFIPH, La Banque des Territoires, le CNC (Centre National du Cinéma), la mairie de Nanterre et plusieurs fondations privées. Elle est aussi membre titulaire du CNCPH (Conseil national consultatif des personnes handicapées) et administrateur du CCAS de Nanterre. |
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Édouard SAUVAGE
est directeur général adjoint d’ENGIE. Il est en charge des activités Infrastructures dans le monde (transport, distribution et stockage de gaz, transport d’électricité).
Il a commencé sa carrière au sein des services de l’État, en région, puis à la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (DATAR), avant de rejoindre le cabinet du Premier ministre en tant que conseiller technique en charge de la ville, de l’aménagement du territoire et des collectivités locales.
Il a rejoint EDF-GDF Services en 1997, où il a occupé des responsabilités managériales, avant d’être nommé, en 2002, responsable de la stratégie et des affaires européennes de Gaz de France, puis directeur adjoint de la direction internationale. Il a ensuite été directeur des approvisionnements gaz du groupe de 2005 à 2012. Dans ses fonctions de directeur de la stratégie d’ENGIE de 2013 à 2015, il a contribué au virage stratégique pris par le groupe, celui de se tourner vers les énergies renouvelables et la transition énergétique.
Directeur général de GRDF depuis 2016, il a mené à bien le déploiement des compteurs communicants, introduit une dynamique positive en direction des clients et accéléré le nombre des projets de méthanisation raccordés au réseau, inscrivant ainsi l’entreprise dans une grande ambition, celle d’acheminer un gaz 100 % renouvelable en 2050. Édouard Sauvage est diplômé de l’École polytechnique, de l’École nationale des Ponts et Chaussées et du Collège des ingénieurs. |
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Michel SCHMITT
est membre du Conseil général de l’Économie, président de la section Innovation, Compétitivité, Modernisation. Titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger les recherches en morphologie mathématique, il a successivement occupé des postes dans l’industrie (Laboratoire Central de Recherche de Thalès) et dans l’enseignement supérieur (directeur de la recherche de Mines ParisTech, vice-président numérique de Paris Sciences et Lettres). Ses centres d’intérêt scientifiques concernent le numérique et le traitement des données au sens large – probabilités, analyse d’image, intelligence artificielle, bio-informatique. Il est à l’origine de la création de l’unité mixte INSERM U900 « Cancer et génome : bioinformatique, biostatistiques et épidémiologie des systèmes complexes », ainsi que du Centre de recherche sur les risques et les crises de Mines Paris. |
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Seddiq SEBBAHI
a obtenu son diplôme d’ingénieur en télécommunications à l’École nationale des sciences appliquées (ENSA) de Tanger, Université Abdelmalek Essaâdi, en 2004. Après six années d’expérience professionnelle en télécoms et systèmes d’information à la société DDM (ex-TelCom) pour le compte de Huawei, à la DSI de l’Office national de l’eau portable (ONEE secteur Eau, actuellement) et, enfin, à Maroc Telecom, il a réorienté son travail vers les solutions énergétiques en tant que chef de projet Déploiement en 2012. Au cours des huit dernières années, Seddiq Sebbahi a travaillé à la préparation et au suivi de l’exécution de contrats d’infrastructures électriques pour les équipements réseaux : solaires PV, sites pilotes hybrides solaire-éolien, solutions d’alimentation en courant continu 48 V, et systèmes d’alimentation sans interruption AC/AC. Après une expérience personnelle dans la publication de chroniques et le blogging sur des sujets relatifs aux énergies nouvelles et au développement durable, il s’est inscrit en cycle doctoral à l’ENSA d’El Jadida, Université Chouaib Doukkali, préparant une thèse portant sur l’évaluation des technologies de production et de stockage de l’hydrogène vert. En mars 2022, Seddiq Sebbahi a rejoint l’équipe de l’IRESEN en tant que responsable Veille technologique et scientifique. |
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Blanche SEGRESTIN
est professeur en sciences de gestion à Mines Paris ‒ Université PSL, où elle est titulaire de la chaire « Théorie de l’entreprise ». Ses recherches portent sur l’entreprise moderne, son pouvoir créatif et ses implications pour la gouvernance et le droit des sociétés. L’ouvrage « Refonder l’entreprise » (qu’elle a coécrit en 2012, avec A. Hatchuel) a inspiré la forme juridique française de la société à mission. |
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Didier SEPULCHRE de CONDÉ
après des études juridiques et des études au Collège d’Europe à Bruges, a effectué toute sa carrière dans l’industrie mécanique. Il y a exercé diverses fonctions avant d’occuper, pendant dix ans, le poste de CEO pour la région EMEA du groupe japonais NTN SNR (roulements et transmissions pour l’automobile, l’aéronautique, le ferroviaire et l’industrie).
Il a par ailleurs exercé des responsabilités au sein de la Fédération des industries mécaniques (FIM) et de la Fédération des équipementiers automobile (FIEV).
Il a également participé à plusieurs missions portant sur la filière automobile. |
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Benoît SILLARD
est président de TestWe, la plateforme leader d’e-examens en Europe, qui a pour clients des grandes écoles comme l’Ena, Sciences Po ou l’Essec ; des ministères et grandes institutions comme le CNED, le Parlement européen, la Banque de France, les ministère belges de l’Éducation et du Travail; et de grandes universités en France comme à l’étranger (Genève, Sao Paulo, Lisbonne, Toronto…).
Il a été chef de cabinet au ministère de la Culture et de la Communication, directeur de cabinet du président de RFI, PDG de Fun Radio, directeur radios du groupe CLT, délégué interministériel à Internet, PDG du groupe CCM Benchmark (Journal du Net, CommentCaMarche, L’Internaute…).
Il est aujourd’hui administrateur ou membre de conseils stratégiques de plusieurs fonds d’investissements d’entrepreneurs, d’ETI et de start-up. |
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Jean-Paul SMETS
fondateur de l’éditeur de logiciels libres Nexedi, puis de l’équipementier 5G et fournisseur de cloud libre Rapid.Space, est ingénieur des mines et diplômé de l’École normale supérieure avec un doctorat en informatique. Il a acquis une expérience industrielle dans l’industrie de l’habillement, l’industrie pétrolière, les associations à but non lucratif et la préfecture de région Lorraine. Il est l’auteur en 1999 avec Benoît Faucon du premier ouvrage sur les logiciels libres : Logiciels libres : Liberté, Égalité, Business. Après avoir créé en 2000 le progiciel de gestion intégré “ERP5” autour d’un modèle unifié minimaliste pour la gestion des entreprises, il est l’un des inventeurs en 2008 du edge computing et le concepteur du logiciel d’exploitation de cloud “SlapOS”. Il est un membre actif d’associations de logiciels libres, a joué un rôle clé dans la campagne Eurolinux pour protéger l’innovation des effets néfastes des brevets logiciels, et a créé en 2021 l’alliance européenne des industriels du cloud (EUCLIDIA) dont les membres commercialisent et exportent plusieurs solutions technologiques européennes pour un cloud indépendant. |
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Stanislas SMIEJAN
est Directeur marketing chez ADISSEO, après avoir occupé la fonction de Chef de Cabinet du CEO, en charge notamment de la transformation digitale. Il est diplômé d’HEC Paris et du King’s College de Londres. Il a également obtenu un double diplôme à l’Université de Tsinghua (Pékin) lors de sa dernière année à HEC. Par le passé il a exercé les fonctions de Senior Analyst en Transaction Services chez Ernst & Young, de Manager en Développement International chez Kompass, et de Consultant Senior en Stratégie chez Roland Berger. |
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Boris SOLIER
est maître de conférences à l’Université de Montpellier (ART-Dev) et est responsable du master « Économie de l’énergie ». Il est également conseiller scientifique de la chaire « European Electricity Markets » de l’Université Paris-Dauphine. |
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Stefan SONTHEIMER
connaît bien les enjeux énergétiques calédoniens. Il a noué un lien particulier avec ce territoire depuis qu’il y a effectué son service national en 2000. Il a ensuite rejoint le « petit » monde du renouvelable français en intégrant la société Aérowatt à Orléans en 2004. C’est en travaillant sur des projets éoliens qu’il a commencé à œuvrer pour le développement de la filière renouvelable calédonienne, ce qu’il n’a jamais totalement cessé de faire depuis. En 2018, il retourne sur l’île et devient directeur de TotalEnergies Renouvelables Pacific, avec pour ambition de participer à la transition énergétique des usines métallurgiques. Un enjeu de taille puisque l’industrie des mines de nickel est électro-intensive, et importe l’essentiel de son énergie. |
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Richard SOPARNOT
est directeur général et Professeur de stratégie d’entreprise et de management à l’ESC Clermont Business School. Il est docteur et HDR en sciences de gestion ; ses domaines de recherche et d’enseignement privilégiés concernent la compétitivité et la survie/ pérennité des firmes, ainsi que le changement stratégique et organisationnel. Depuis peu, il porte un intérêt particulier à l’utilité des recherches en gestion. Il est l’auteur de plusieurs articles scientifiques, chapitres et ouvrages dans ces domaines. Il a auparavant exercé des fonctions de Professeur, de directeur de la faculté, de la recherche et de campus dans d’autres business schools en France |
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Bernard SOULEZ
est ingénieur civil des Mines de Nancy. Sa vie professionnelle l’a conduit à exercer pour l’essentiel dans le groupe Bouygues : président d’AXTER, une filiale industrielle pour les matériaux de toiture et de façade (pendant 17 ans) ; directeur Achats & Logistique pour mettre en place la fonction au sein de la branche Bouygues construction ; directeur des Services généraux & Achats à la holding du groupe Bouygues, en charge de programmes d’innovation pour le facility management (FM), les bâtiments intelligents et les réseaux d’objets connectés ‒ Internet of Things (IoT). En retraite active, il œuvre, sous le nom de Tech4What, comme conseil, médiateur et investisseur auprès de start-ups dans les domaines précités. En qualité de vice-président, il s’implique à l’ACADI, l’Association des cadres et dirigeants pour le progrès social et économique. |
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Jean-François SOUPIZET
est conseiller scientifique auprès de Futuribles International. Ancien élève de l’ENSAE, titulaire d’un doctorat de sciences économiques de l’Université Libre de Bruxelles. Il a consacré sa carrière aux technologies de l’information et aux relations internationales. Son parcours l’a conduit du ministère des Affaires étrangères (Abidjan, Québec), au Bureau Intergouvernemental pour l’Informatique (Rome) et à la Commission européenne (Bruxelles). Auteur de « La fracture numérique Nord Sud » (Economica, 2005) et de nombreux articles sur le numérique, il est également professeur invité à l’Externado de Colombie et membre du Club des Vigilants. |
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Rayna STAMBOLIYSKA
est la fondatrice et la directrice générale de RS Strategy, une société de conseil qui fournit aux entrepreneurs et aux PME une expertise utile pour les aider à faire face à l’incertitude. Rayna Stamboliyska se concentre sur la diplomatie numérique et la résilience de l’UE par le biais de la cybersécurité, des menaces hybrides, de l’autonomie stratégique et de la protection des données. Elle est également Digital EU Ambassador pour la Commission européenne, enseigne à Sciences Po Paris et est membre du conseil d’administration de la Fondation européenne Women4Cyber. Elle est experte indépendante et rapporteur du groupe de travail ad hoc de l’ENISA sur les menaces émergentes et futures et experte externe du Centre d’innovation d’Interpol.
Rayna Stamboliyska copilote la commission de recherche « Gouvernance et géopolitique du numérique » au sein du think tank Renaissance numérique.
Auteur primée pour son dernier livre La face cachée d’Internet (Larousse-Hachette, 2017), elle a étudié en profondeur l’impact des données et de la technologie dans les zones de conflit et de post-conflit dans la région MENA, en Europe de l’Est et en Asie centrale. Multilingue, elle a été consultante pour des organisations internationales (Banque mondiale, OCDE, PNUD, Unesco, entre autres), des entreprises privées, des gouvernements et des organisations à but non lucratif. Énergique et passionnée, Rayna Stamboliyska est une conférencière reconnue dans le domaine de la sécurité de l’information, engagée à informer les personnes extérieures au secteur sur les menaces et les meilleures pratiques en matière de sécurité. |
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Emma STOKKING
est cheffe de projet Affaires Publiques au Shift Project. Créé en 2010 par Jean- Marc Jancovici, Michel Lepetit et Geneviève Ferone-Creuzet, The Shift Project est un think tank qui oeuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Association loi 1901 d’intérêt général, guidée par l’exigence de la rigueur scientifique, sa mission consiste à éclairer et à influencer le débat sur la transition énergétique en France et en Europe. Tous les travaux publiés par The Shift Project sont accessibles sur le site https://theshiftproject.org. |
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Christophe STROBEL
est sous-directeur du Tourisme à la direction générale des Entreprises au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Auparavant, il a été en charge pendant près de cinq ans de la politique d’innovation à la DGE et a notamment travaillé sur les programmes d’innovation de rupture et d’industrialisation de la R&D. Ancien élève de l’École normale supérieure de Cachan et de l’École nationale d’administration, il est professeur agrégé d’économie et de gestion. |
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Adrien SUTTER
est chargé de mission à la direction générale des Entreprises au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Il travaille à l’analyse des technologies émergentes et à la veille sur les agences d’innovation étrangères. Il est élève de l’École normale supérieure de Paris. |
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Mircea T. SOFONEA
biologiste de formation (École normale supérieure, promotion 2010) initié à la modélisation des maladies infectieuses à l’Institut Pasteur (2013), a soutenu une thèse sur l’évolution de la virulence et les infections multiples à l’Université de Montpellier en 2017, sous la direction de Yannis Michalakis et Samuel Alizon, avant d’y être recruté en tant que maître de conférences un an plus tard. Il obtient, en 2021, un DU de stratégies anti-infectieuses à la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes.
À la Faculté des Sciences de Montpellier, il est co-responsable des programmes de mathématiques & informatique pour les cursus de biologie, et est en charge d’unités d’enseignement en épidémiologie quantitative, processus populationnels, analyse spatiale, modélisation et probabilités. Il intervient par ailleurs dans d’autres formations (médicale, agronomique, préparation à l’agrégation) sur des thématiques de santé publique.
Au sein de l’équipe Évolution théorique et expérimentale de l’UMR MIVEGEC (Univ. Montpellier, CNRS, IRD), dont il prend la tête en 2021, il travaille sur l’impact des sources d’hétérogénéité (polymorphisme, structuration spatiale, traitements anti-infectieux, mesures sanitaires) dans l’analyse quantitative multi-niveaux (de l’intra-hôte à la santé publique en passant par la transmission) de pathogènes tels le virus Ebola, les papillomavirus humains, les bactéries multi-résistantes, et, depuis 2020, le Sars-CoV-2.
Impliqué dans la diffusion scientifique et l’expertise auprès des autorités (Assemblée nationale) et des acteurs nationaux (HAS, SpF) et régionaux (ARS, CHU) de la santé publique, il est membre du groupe Air & Covid de l’ANSES, éditeur associé de la revue Anaesthesia Critical Care & Pain Medicine, membre du bureau de l’Action Coordonnée Modélisation de l’ANRS|MIE, et directeur adjoint recherche de l’Institut ExposUM. |
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Dr Laure TABOUY
est neuroscientifique et éthicienne. Guidée par la passion pour la recherche médicale et scientifique en constante évolution, elle a construit et personnalisé son parcours au fur et à mesure des rencontres, ce qui lui a permis d’expérimenter différents milieux de travail, publics et privés, de partir à l’étranger et de travailler avec des personnes venant de tous horizons.
Après l’obtention d’un premier doctorat en neurosciences, génétique et biologie structurale au sein de l’institut BFA à l’Université de Paris-Cité, soutenu le 19 décembre 2012, son parcours en neurosciences s’est d’abord focalisé sur des thématiques autour des régulations génétique et épigénétique lors du neurodéveloppement. Ces thématiques de recherche en neurosciences se sont élargies au rôle du microbiote intestinal et de l’axe intestin-cerveau dans l’autisme lors de son post-doctorat en Israël à l’Université de Bar-Ilan et à son retour à Paris en 2018, puis au cancer chez MaatPharma, jusqu’en février 2021.
Très interpellée par les révisions de la loi bioéthique en 2018, et travaillée par ces questions depuis le lycée, elle décide de s’investir dans un groupe de travail interdisciplinaire sur les réflexions des enjeux éthiques et juridiques des interfaces cerveau-machine, en parallèle de son travail sur le microbiote.
En 2020-2021, elle décide de continuer son travail sur l’éthique des neurosciences et des neurotechnologies, en validant un master d’éthique de l’Université Paris-Saclay, puis sous la forme d’un deuxième doctorat en éthique / neuroéthique, dans l’équipe de Léo Coutellec, au sein de l’institut du CESP-INSERM U1018 de l’Université Paris-Saclay. Ce deuxième doctorat est enrichi d’une formation certifiante de l’EDHEC Business School de Digital Ethics Officer.
Elle mène donc en 2023 des recherches sur l’éthique des neurosciences, des neurotechnologies et du numérique, et c’est en capitalisant sur son nouveau profil de double PhD / Digital Ethics Officer avec l’EDHEC, qu’elle souhaite continuer son parcours professionnel.
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Anne-Sophie TAILLANDIER
diplômée de CentraleSupélec et titulaire d’une thèse en machine learning de l’ENS Paris-Saclay, a une large expérience en édition logicielle et industrie. Elle a occupé différentes fonctions de direction (développement produits et programmes, R&D) pendant dix ans chez Dassault Systèmes, avant de prendre la direction des développements en authentification dédiée aux applications bancaires chez Dictao (Morpho). Après quelques années chez LTU Technologies comme directrice de la technologie, responsable de l’activité technique et des développements (logiciel de reconnaissance d’images), elle est depuis 2015 directrice générale de TeraLab, filiale de l’IMT, acteur majeur de l’accélération et de l’adoption des technologies big data et IA dans les différents secteurs de l’économie. Elle a participé à la création de Gaia-X AISBL dont l’IMT est devenu membre fondateur. Elle est au conseil d’administration de Cap Digital et a été élue membre de l’Académie des technologies en 2022. |
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Thomas TASSIN
X1994 – Mines Télécom
Après une première expérience dans une start-up technologique dans les années 2000, Thomas Tassin mène une carrière de consultant en stratégie dans les industries de réseau et dans le domaine de la culture et de l’audiovisuel, notamment autour des problématiques de régulation et d’évolution de modèles économiques. Depuis cinq ans, il est entrepreneur dans des entreprises innovantes mêlant culture et technologie. Il est cofondateur de Mira, monde immersif hyperréaliste qui ouvre des passerelles entre réel et virtuel. www.mira. world |
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Carlos TAVARES
est actuellement le directeur général et le directeur exécutif de Stellantis. Sous sa direction, Stellantis s’est fixé comme ambition d’offrir à tous des solutions de mobilité propres, sûres et abordables, tout en se transformant rapidement en une « tech company de mobilité ». Pour atteindre cet objectif, l’entreprise s’appuie sur la mise en œuvre rapide et efficace de son ambitieux plan stratégique « Dare Forward 2030 », qui doit lui permettre de devenir le premier constructeur automobile à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2038.
Avant de diriger Stellantis, créé en janvier 2021, Carlos Tavares était président du directoire du Groupe PSA depuis mars 2014, il avait rejoint auparavant le directoire de PSA, en janvier 2014.
De 2011 à 2013, il a été directeur général délégué aux opérations de Renault. Il a également occupé le poste de vice-président exécutif, président du comité de gestion Amériques et président de Nissan Amérique du Nord en 2009, après avoir rejoint Nissan en 2004. Carlos Tavares a commencé sa carrière en 1981 au sein du Groupe Renault, où il a assumé diverses fonctions.
Carlos Tavares est actuellement coprésident du conseil consultatif du « Freedom of Mobility Forum », dont l’objectif est de favoriser une approche à 360°, fondée sur des faits visant à préserver la liberté de mouvement face au changement climatique. Jusqu’en décembre 2022, il était membre du conseil d’administration de l’Association européenne des constructeurs d’automobiles (ACEA) et a occupé la fonction de président de l’association en 2018 et 2019. Il a également siégé au sein des conseils d’administration d’Airbus SE (de 2016 à 2022) et de TotalEnergies (de 2017 à 2020).
Carlos Tavares est un pilote automobile amateur et passionné, ayant participé à plus de 500 courses.
Né au Portugal, Carlos Tavares est diplômé de l’École centrale Paris (France). |
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Albéric TELLIER
est docteur en sciences de gestion, agrégé des Universités et Professeur de management de l’innovation à l’Université Paris-Dauphine, Université PSL. Au sein de l’équipe M-Lab du centre de recherche DRM (UMR CNRS 7088), il développe des travaux sur les stratégies et l’organisation de l’innovation, qui ont été publiés dans de nombreuses revues académiques françaises et internationales. |
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Bruno TERRIEN
est économiste-statisticien à l’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM), chargé d’assurer la continuité territoriale des missions de banque centrale dans les départements et collectivités d’outre-mer dont la monnaie est l’euro et à l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM), banque centrale des collectivités françaises du Pacifique.
Titulaire d’un doctorat en économie, il a occupé plusieurs fonctions à la Banque de France, notamment à la Direction de la balance des paiements (dans le domaine de la collecte, de l’analyse et de la diffusion des statistiques d’investissements directs) ou au service Études de la région Centre-Val de Loire (exploitation des enquêtes régionales de conjoncture).
À l’IEDOM et à l’IEOM, il participe notamment aux études sur les entreprises ultramarines (délais de paiement, situation financière, défaillances). |
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Pascal THEVENIAUD
après un cursus en école d’ingénieur, a débuté sa carrière dans le réseau des DRIRE, où il a occupé successivement des postes dans le domaine technique des installations classées, puis dans celui du développement industriel, avant d’être nommé Secrétaire général de la DRIRE Languedoc-Roussillon de 2003 à 2009 et d’être responsable qualité dans le cadre du projet de certification ISO 9001 de celle-ci.
Il a rejoint le réseau des DIRECCTE dès leur création, en 2010, pour exercer en tant qu’adjoint au chef du service Entreprises et médiateur des entreprises. Nommé commissaire aux redressements productifs en septembre 2012 par Arnaud Montebourg, il a également été chargé du suivi des filières santé et éco-industries et du volet PSE-Revitalisation. Nommé chef du service Développement territorial et tourisme au sein de la DREETS Occitanie en février 2017, il a pu compléter son approche économique du développement territorial par un volet régalien lié au déploiement des classements et marques d’État dans le domaine du tourisme.
Fort de sa connaissance de l’entreprise et de l’écosystème local, il a été nommé, en mars 2019, commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés (CRP), ainsi que référent unique investissement (RUI) auprès du préfet de la région Occitanie (pour les départements de l’est de cette région). |
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Françoise THIEBAULT
est une militante associative engagée depuis 1975 dans le mouvement parents d’élèves (FCPE), puis, à partir de 1988, elle poursuit son action au Conseil national des associations familiales laïques (CNAFAL). Elle a d’abord été Secrétaire générale de la structure parisienne du CNAFAL, puis a rejoint le conseil d’administration national, où elle est en charge du dossier « Services publics » depuis 2004. Elle siège au titre des consommateurs au CSEG, ainsi qu’au CSE (Conseil supérieur de l’énergie) depuis 1999. Elle est aujourd’hui coordinatrice du secteur Énergie du CNAFAL.
Depuis 1995, elle représente le CNAFAL au Conseil national de la consommation.
Elle siège depuis 2006 au conseil d’administration de Consuel, où elle représente l’Association des maires de France.
De 2004 à 2010, elle a été membre du conseil d’administration de l’Institut national de la consommation.
À la Commission de régulation de l’énergie, elle a coanimé successivement deux groupes de travail : celui relatif aux relations clients/fournisseurs et celui consacré à la maîtrise de la demande d’énergie. Puis, elle a participé au comité de pilotage Linky, à partir de 2011, et au groupe de concertation Gazpar, en 2013.
En 2013, elle entre au conseil d’administration de GRDF, où elle fait valoir la sensibilité des consommateurs.
En 2017, elle est nommée vice-présidente du comité de gestion des charges de service public de l’électricité et devient membre du comité de prospective de la CRE.
En 2021, elle représente les consommateurs au sein du comité de suivi de l’opération de conversion du réseau de gaz B.
Elle a également été conseillère d’arrondissement à Paris en 1995, puis adjointe au maire du 19e arrondissement de Paris de 2001 à 2008, en charge de la vie associative. Elle a siégé au conseil d’administration de Paris Habitat de 2008 à 2021 au titre de l’UDAF de Paris, dont elle est administratrice depuis 1993. |
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Me Corinne THIÉRACHE
Avocat au Barreau de Paris depuis 1994, est associée au sein du cabinet Alerion Avocats et assume la responsabilité des départements Droit des technologies et du Numérique / Propriété intellectuelle.
Titulaire d’un DEA en droit des affaires et droit économique de l’Université Paris I Panthéon- Sorbonne et d’un diplôme d’études juridiques en droit allemand, Université Paris X Nanterre, Corinne Thiérache assiste depuis trente ans ses clients en droit des technologies et du numérique y compris en droit de la cybercriminalité et de la cybersécurité, droit de la propriété Intellectuelle, droit de la presse et de l’audiovisuel, de la protection des données personnelles et de la vie privée, et droit pharmaceutique, tant au niveau du conseil que du contentieux, en offrant une vision holistique de ces expertises qui convergent de plus en plus via le développement des technologies innovantes et des nouveaux usages.
Elle intervient à des colloques, dirige des travaux de réflexion, contribue à de nombreux rapports et publie régulièrement des articles. Elle dispense également des formations, notamment en matière de cybersécurité et de protection des données personnelles. Elle intervient au FIC, dans le cadre des DU Cybercriminalité et délégué à la protection des données (DPO) / Management de la donnée de l’Université Montpellier I, du master Droit de l’intelligence artificielle de l’ICP et de l’École d’ingénieurs de l’ESTACA. Elle est référente auprès du Conseil de l’Europe et de la Commission européenne dans le cadre de missions de lutte contre la cybercriminalité.
Membre de Cyberlex depuis 1998 dont elle a été présidente et vice-présidente de 2005 à 2015, de l’AFCDP et de l’APRAM, Corinne Thiérache est actuellement Responsable du Groupe DPO du GESTE, et participe au Subcommittee de l’INTA dédié à l’intelligence artificielle. |
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Anne-Lise THOUROUDE
est une ancienne élève de l’École polytechnique et de l’École nationale supérieure des Télécommunications, et Ingénieur en chef des Mines. Après un début de carrière en 2006 à la Direction générale des entreprises au sein du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, elle rejoint le Secrétariat général du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, en 2014 sur des fonctions de développement applicatif et de transformation numérique du ministère. Elle part ensuite à l’Arcep, sur des fonctions d’innovation et de prospective en matière de fréquences entre 2019 et 2022. Elle est actuellement en charge de la sous-direction du Numérique de l’administration centrale des ministères économiques et financiers, au Secrétariat général.
Elle a coordonné le n°16 (décembre 2021) intitulé « Des objets connectés aux objets communicants ». |
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Alexandre TISSERANT
est, depuis 2019, président de Kinéis, un nouvel opérateur satellitaire fournisseur de connectivité dédiée aux objets connectés, après avoir été directeur des projets stratégiques à CLS (Collecte Localisation Satellites). Diplômé de l’École polytechnique et de Télécom Paris, il a été le directeur adjoint du cabinet de la secrétaire d’État au Numérique et à l’Innovation de 2015 à 2017, où il avait notamment en charge le projet devenu la loi pour une République numérique. Il a également occupé plusieurs postes à la direction du budget du ministère des Finances, dont la gestion du budget du secteur des médias et du numérique en France, et a agi pendant deux ans comme directeur des opérations chez Always Innovating, une start-up de développement de matériel informatique à San Francisco. |
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Thomas TIXIER
passionné de sport, a suivi une formation en management du sport à l’Université Clermont Auvergne. Convaincu que l’innovation participe à façonner les territoires et à leur dynamisme, il a complété son parcours avec un deuxième master en aménagement du territoire et urbanisme. Après avoir été chef de projet au sein du leader de la délégation de service public Sport et loisirs en France pendant quatre ans, il travaille depuis deux ans au sein de Transdev Normandie, où il a pu évoluer jusqu’à occuper le poste de responsable Marketing territorial. Il participe aujourd’hui au marketing des réseaux normands (connaissance client, promotion et commercialisation) et au développement commercial de Transdev en Normandie. |
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Joëlle TOLEDANO
est Professeur émérite en économie, associée à la Chaire Gouvernance et Régulation de l’Université Paris Dauphine-PSL. Elle est membre de l’Académie des technologies, du Conseil national du numérique et du Conseil d’administration de l’Anfr et de start-up du numérique.
Docteur en mathématiques et en économie, elle a mené une double carrière, universitaire et en entreprise, avant de s’investir dans les sujets de régulation publique. Professeur des universités, elle a été membre du collège de l’Arcep (2005-2011). Récemment, le numérique, les fréquences et la blockchain ont été au centre de ses travaux.
Elle a publié plusieurs ouvrages, des rapports publics et de nombreux articles scientifiques et grand public dans les domaines de l’économie industrielle et l’économie et la régulation du numérique, des communications électroniques et des postes. Son dernier ouvrage, GAFA : reprenons le pouvoir (Odile Jacob), a reçu le prix du meilleur livre d’économie 2020. |
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Jacques TREINER
est chercheur associé au Laboratoire Interdisciplinaire des Énergies de Demain et président du Comité d’experts du Shift Project.
Jacques Treiner a fait paraître une centaine d’articles et d’ouvrages de physique théorique, notamment dans le domaine des fluides quantiques. Il a été professeur à l’Université Pierre et Marie Curie à Paris et a publié des ouvrages de vulgarisation comme « Quel est l’âge de la Terre ? » aux éditions du Pommier (septembre 2011, nouvelle édition juin 2022) et « Un peu de science, ça ne peut pas faire de mal », aux éditions Cassini (juillet 2017). Il a traduit plusieurs ouvrages, dont les Marchands de Doute, de Naomi Oreskès et Érik Conway (Éd. Le Pommier). Il a également réalisé trois films scientifiques, et co-écrit avec Olivier Treiner une pièce de théâtre intitulée « Fission », produite par le théâtre de la Reine Blanche et jouée en 2016. Il intervient comme conférencier sur l’anthropocène et l’articulation des problématiques énergétiques, démographiques et climatiques. Il est aujourd’hui chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain (LIED) de l’Université Paris-Diderot et préside le Conseil des experts du Shift Project. |
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Claude TRINK
est ingénieur général des Mines. Il est président de PPE, un centre de développement industriel des applications de l’hydrogène et de matériaux composites, situé à Saint-Avold (en Moselle).
Sa carrière professionnelle l’a conduit à assumer différentes missions liées aux politiques de l’emploi, dans le cadre de la revitalisation des territoires. Il a notamment exercé en qualité de directeur du développement territorial et d’administrateur de Charbonnages de France ou comme Commissaire à la réindustrialisation de la Picardie.
En outre, il a exercé des responsabilités dans le secteur public et le secteur privé, dans les domaines de l’énergie nucléaire, solaire, charbon), de l’agro-alimentaire, de la protection de l’environnement et du financement des entreprises et de l’innovation en capitaux propres et en prêts participatifs. |
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Claire TUTENUIT
ancienne élève de l’École normale supérieure, est agrégée de mathématiques, lauréate de l’IEP-Paris et ingénieure au corps des Mines.
Après cinq ans au ministère de l’Industrie et quinze ans en entreprise dans les secteurs de l’environnement et de l’énergie (Veolia) et des hautes technologies (Matra- Défense-Espace, devenu aujourd’hui Airbus), elle a été consultante indépendante en stratégie, organisation et environnement dans les mêmes secteurs.
A partir de 2006, elle dirige Entreprises pour l’Environnement, association de grandes entreprises qui partagent la même vision d’un environnement comme source de progrès et d’opportunités et travaillent ensemble à mieux le prendre en compte dans leurs stratégies et leur gestion courante (www.epe-asso.org). EpE est le partenaire en France du WBCSD. À ce titre, Claire Tutenuit est l’autrice de nombreux articles et a dirigé de nombreuses publications. Elle est membre du Conseil économique, social et environnemental depuis 2016 et est administratrice de la Fondation pour la Nature et l’Homme, de l’Ineris et de GRDF. |
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François VALÉRIAN
est ingénieur général des Mines honoraire, polytechnicien et docteur en histoire. Il a exercé différentes responsabilités à la fois dans le secteur public et le secteur privé, et il a été rédacteur en chef des Annales des Mines. Il enseigne désormais la régulation financière et la finance à l’École des Mines de Paris et au Cnam, et il est membre du conseil d’administration international de Transparency International. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles d’économie ou d’histoire. |
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Alice VALIERGUE
Docteure en sociologie de l’IEP de Paris et chercheure associée au Centre de Sociologie des Organisations (CNRS-Sciences Po), a réalisé une thèse sur le marché volontaire des services de compensation carbone. Elle a ensuite travaillé en tant que post-doctorante à la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique (CNRS-UPF) sur le programme de recherche ‟Icedrug” : « La consommation d’Ice à Tahiti : de quoi est-elle le nom ? Politiques publiques, usages et trafics ». Désormais post-doctorante à l’École des Hautes-études en Santé Publique, elle participe à un projet de recherche sur l’expérimentation d’un paiement à l’épisode de soin. |
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Dominique VIGNON
a consacré l’essentiel de sa carrière au secteur de l’énergie. Il a, occupant différentes positions de direction, participé à la conception et à la construction de centrales nucléaires et hydrauliques en France et dans de nombreux autres pays.
Il a été président des sociétés Framatome et Gemplus et est co-fondateur de la société NucAdvisor.
Il est membre de l’Académie des technologies. Il en préside le pôle Énergie, dont l’essentiel de l’activité est consacré à évaluer les principaux vecteurs de décarbonation de l’économie.
Il est ancien élève de l’École polytechnique et ingénieur du corps des Ponts et Chaussées. Il est également titulaire d’un DEA de sciences économiques et d’une maîtrise de droit (Universités de Paris I et de Paris II). |
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François VILLEROY DE GALHAU
François Villeroy de Galhau est Gouverneur de la Banque de France depuis 2015. Ancien élève de l’ENA, inspecteur des Finances, il entre en 1988 à la direction du Trésor. Il a exercé ultérieurement diverses responsabilités en cabinets ministériels, à la direction du Trésor, puis au sein de la Représentation permanente de la France à Bruxelles, avant de devenir directeur de cabinet des ministres de l’Économie, des Finances et de l’Industrie en 1997. Nommé directeur général des Impôts en 2000, il devient en 2003 PDG de Cetelem, puis responsable de la banque de détail de BNP Paribas en France, en 2008, et directeur général délégué du groupe, de décembre 2011 jusqu’à mai 2015. À cette date, il est chargé par le gouvernement d’une mission sur le financement de l’investissement des entreprises. |
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Michel VILLETTE
est professeur de sociologie à AgroParisTech et chercheur au Centre Maurice Halbwachs (ENS/EHESS/CNRS). Il a été cadre au sein du groupe BSN-Danone (1974), maître de conférences à l’Université de Téhéran (Iran) (1975-76), consultant à la société Euréquip (1978-82), chercheur au Centre d’études des systèmes et technologies avancées (1982-87), directeur d’étude à l’Institut entreprise et personnel (1987-90), professeur à l’École supérieure de commerce de Paris (1990-92). Il a publié aux Éditions du Seuil, L’Homme qui croyait au management, 1988 (prix Dauphine-Entreprise), et aux Éditions la Découverte, L’Art du stage en entreprise, 1994,1999, 2002, 2010 ; Le Manager jetable, 1996 ; Sociologie du conseil en management, 2003, 2009 ; et, avec Catherine Vuillermot, Portrait de l’homme d’affaires en prédateur, 2005, traduit en anglais par Cornell University Press, 2009, sous le titre From Predator to Icons, et en chinois par Gold Wall Press à Pékin. Il travaille actuellement sur les parcours professionnels nomades des acteurs de la mondialisation. |
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Yann VINCENT
est diplômé de l’École centrale de Paris (1980) et est titulaire d’un MBA de l’INSEAD (1989).
En 1982, il a rejoint le Groupe Renault, où il a occupé les fonctions de directeur d’usine, directeur de programme, directeur de la qualité du groupe et directeur de Renault en Russie (AvtoVAZ).
En 2009, il rejoint Alstom Transport, où il est nommé directeur de la performance opérationnelle et est membre du comité exécutif.
Cinq ans plus tard, en juin 2014, il est nommé directeur industriel et logistique du Groupe PSA, poste qu’il occupera jusqu’en août 2020. Le 3 septembre 2020, Yann Vincent est nommé directeur général d’ACC (Automotive Cells Co). |
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Didier VINOT
Après une thèse en sciences de gestion (1999) consacrée au projet stratégique dans les établissements de santé, a poursuivi ses travaux dans le champ de la gestion stratégique des ressources humaines appliqué au monde de la santé. Plus spécifiquement, il travaille sur les liens entre compétences des professionnels et compétences managériales, abordés dans son Habilitation à diriger des recherches (2010). Professeur des universités depuis 2015 à iaeLyon (Université Jean Moulin Lyon 3), il est responsable du groupe de recherche en ressources humaines du laboratoire Magellan (25 enseignants-chercheurs et doctorants). Fondateur et directeur exécutif de la chaire de recherche « Valeurs du soin centré patient » en octobre 2016, il a co-dirigé plusieurs programmes de recherche nationaux et européens traitant des sciences humaines et sociales en santé. Il travaille aujourd’hui sur le « patient partenaire » du soin et la qualité de la relation soignant / soigné. |
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Frédéric VISNOVSKY
est Médiateur national du crédit à la Banque de France. Il est à ce titre au cœur de la gestion de la crise de la Covid-19 et de ses conséquences, notamment à travers le pilotage et le déploiement d’un vaste plan d’accompagnement et de soutien aux entreprises confrontées à des difficultés de financement, notamment dans leurs relations avec leurs banques. Parallèlement à ce mandat, il est également Secrétaire général adjoint de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). En charge du volet Résolution, il est un expert national et international des crises bancaires et de leur gestion, à l’instar de celles de 2008 ou de 2011, à une époque où il était le responsable du contrôle bancaire. Expert de la réglementation bancaire depuis maintenant plus de trente ans, il a été l’instigateur de la mise en place des règles de contrôle interne à la fin des années 1990 et un acteur central dans les négociations internationales sur les réglementations Bâle 2 et Bâle 3. |
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Post-doctorant à Télécom Paris (SES, I3-CNRS),
Louis VUARIN
travaille sur les processus épistémiques au sein des organisations. Titulaire d’une thèse en gestion réalisée à l’ESCP (2020), il a effectué
un post-doctorat au CRG (I3-CNRS) de l’École polytechnique et un visiting au SCORE (centre de recherche interdisciplinaire sur les organisations)
à Stockholm. Ses travaux ancrés en théories des organisations s’intéressent en particulier à la manière dont les individus et les collectifs, en lien avec les organisations dans lesquelles ils s’inscrivent, tentent de construire un cadre partagé sur ce qui constitue la vérité, la connaissance, la figure du sachant, le doute et l’explication raisonnable, etc. |
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Bertrand WARUSFEL
est professeur de droit à l’Université Paris 8, où il enseigne notamment le droit du numérique et de la propriété intellectuelle. Il est co-directeur du Master 2 Propriété industrielle et innovation en santé. Il est également vice-président de l’Association française de droit de la sécurité et de la Défense. Il est co-auteur de l’ouvrage Droit du numérique (Wolters Kluwer) chez Lamy et l’un des contributeurs au nouveau Code du numérique (Lexis-Nexis, 2021). Il travaille en particulier sur les questions de protection des secrets et d’échange des données dans le contexte numérique. Bertrand Warusfel est par ailleurs avocat au barreau de Paris (cabinet FWPA), spécialiste en droit de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies |
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Benno WEINBERGER
est ingénieur diplômé (en 2000) en génie des procédés et énergie de la TU Berlin. En 2005, il a obtenu son Doctorat en génie des procédés de l’Université Paris XIII portant sur l’étude thermodynamique de l’adsorption des gaz, en particulier l’hydrogène.
Entre 2005 et 2009, il a été ingénieur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), travaillant sur les systèmes de stockage à haute pression pour l’hydrogène.
Il est actuellement responsable Recherche et Développement à la direction opérationnelle Incendie, dispersion, explosion de l’Ineris, où il travaille sur les risques liés à l’hydrogène-énergie, au biogaz et au photovoltaïque depuis 2009.
Il est expert au sein de la commission de normalisation Afnor E29D « Technologies de l’hydrogène » et des comités miroirs français de l’ISO TC 197, CEN 268 et CEN J06.
Il participe au groupe de travail animé par la DGPR, qui traite des sujets des stations-services Hydrogène, de l’usage et de la production de l’hydrogène. |
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Simon WUIDAR
est doctorant au LENTIC (Université de Liège). Sa thèse porte sur l’évolution des formes de travail dans le secteur de la construction. Elle est supervisée par le Prof. François PICHAULT. Cette recherche s’inscrit dans un projet visant à comprendre les enjeux de régulation liés aux nouvelles formes de travail (REGULATINGWORK) |
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Pr Nadia YOUSFI STEINER
a obtenu une maîtrise en mathématiques et une maîtrise en fluidique et énergétique en 2006. Elle a soutenu une thèse de doctorat en sciences pour l’ingénieur en collaboration entre l’Université de Franche-Comté et l’Institut européen de recherche sur l’énergie de Karlsruhe (en Allemagne), en 2009.
De 2009 à 2014, elle a travaillé en tant que chef de projet R&D en charge de projets collaboratifs sur l’hydrogène et les piles à combustible en Allemagne.
Ses intérêts de recherche portent sur la caractérisation des systèmes de piles à combustible, diagnostic, pronostic de durée de vie résiduelle et sur le contrôle tolérant aux défauts et au vieillissement de ces systèmes.
Comté, elle a occupé une chaire de recherche d’excellence (d’une durée d’existence de six ans), dans le cadre du LabEx ACTION/FEMTO-ST au sein du département Énergie de Belfort (en France).
Elle est actuellement à la tête du Cursus Master of Engineering Hydrogène Énergie et Efficacité énergétique (CMI H3E), un master récompensé en 2022 par le Trophée de l’Hydrogénie, en tant que meilleur projet dans la catégorie « Sensibilisation, Formation et Éducation ».
Depuis 2021, elle a mis en place un master international en génie électrique et hydrogène (Graduate School EUR EIPHI, Master ENERGY, electrical engineering track).
Elle a récemment reçu la médaille de bronze du CNRS (en mars 2019) pour l’ensemble de ses recherches. |
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ZEBOX Caraïbes
hub caribéen de ZEBOX, réseau d’incubateurs de start-up du Groupe CMA CGM fondé en 2018 par Rodolphe SAADÉ, accompagne les porteurs de projets locaux pour les aider à explorer ce marché au grand potentiel et à s’étendre au-delà. ZEBOX Caraïbes propose aux entrepreneurs de toute la région un programme d’accompagnement dispensé pendant une durée de douze à dix-huit mois. Ce programme s’adresse aux entrepreneurs développant un projet porteur d’innovations technologiques dans les domaines de la supply chain, de la logistique, des mobilités ou de l’industrie 4.0. |
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Thierry ZIMNY
est professeur en chimie analytique à l’Université de Lorraine. Nommé au département chimie de l’IUT de Metz en 1994, après avoir obtenu un Doctorat en chimie physique à l’Université de Metz, il a soutenu en 2004 son HDR portant sur la caractérisation des matériaux carbonés utilisés pour la dépollution en phases aqueuse et gazeuse.
Chef du département Chimie de l’IUT situé à Saint-Avold entre 1997 et 2003, il est par la suite nommé chargé de mission du président de l’Université en 2004 pour mener à bien le projet de création d’un IUT de plein exercice en Moselle-Est. En 2005, il est nommé administrateur provisoire de l’IUT de Moselle-Est, fonction qu’il exercera pendant un an jusqu’à son élection en tant que directeur de l’IUT en mars 2006. Réélu en 2011, l’IUT est passé sous sa direction de 320 étudiants en 2006 à près de 500 avec l’ouverture d’un nouveau département de l’IUT proposant quatre nouvelles licences professionnelles qui mettent toujours l’accent sur l’alternance et le transfrontalier.
Il effectue des travaux de recherche portant sur la caractérisation des surfaces d’adsorbants carbonés et la modélisation de l’adsorption des gaz. Il a encadré ou coencadré plusieurs thèses et fait partie de plusieurs réseaux internationaux de recherche.
Il est Officier des Palmes académiques depuis 2017. |
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Hugo ZYLBERBERG
est Chef d’État-Major de la sous-direction Stratégie de l’Agence nationale de la Sécurité des systèmes d’information (ANSSI) où il travaille notamment sur l’anticipation stratégique ainsi que sur l’organisation de l’État en matière de cybersécurité. Auparavant, il a travaillé au sein de l’équipe Cybersécurité de PwC et pour l’École d’Affaires publiques et internationales de Columbia University à New York. Il est diplômé de l’École polytechnique et de la Harvard Kennedy School. |
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Mise à jour 11 septembre 2023 |
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