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                   N° 132 - Juin 2018  
                
                  Un contrat de société sans contrat d’investissement  ? Les interrogations des actionnaires minoritaires sur le droit des sociétés 
                  Dialogue avec Colette NEUVILLE 
                
                Par Rachelle BELINGA 
                  et  
  Blanche SEGRESTIN 
  Mines ParisTech 
                  
                Depuis qu’elle a créé  l’Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM), en 1991, Colette  Neuville est un témoin privilégié des interactions entre les actionnaires et  les directions d’entreprise et elle n’a cessé d’œuvrer    pour faire évoluer la  gouvernance. Au-delà de la défense des actionnaires, son engagement vise à  dénoncer le rôle que peuvent jouer les actionnaires majoritaires : ces  actionnaires peuvent ne plus avoir d’autres qualités de l’associé que celle de  détenir le droit de vote, et pourtant ils peuvent contrôler le capital d’une  société et son administration. Avec cet angle d’analyse original de  l’actionnaire minoritaire, Colette Neuville soulève des questions  radicales : est-il légitime qu’un investisseur dispose d’une majorité des  droits de vote et contrôle la société sans toutefois viser l’intérêt de  l’entreprise à    terme     ? Ne  faut-il pas lier risque, responsabilité et profit ? Et y a-t-il  toujours un contrat de société entre les associés, quand il n’y a plus  d’intérêt commun entre eux ? 
                  
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                  N° 132 - June 2018 
                A partnership agreement between shareholders without any stake in the  firm? Questions of minority shareholders about corporate law - A dialog with  Colette Neuville 
                  
                Rachelle  Belinga & Blanche Segrestin,  
                  Mines ParisTech 
                  
                Since founding an association for defending minority shareholders  (ADAM: Association de Défense des Actionnaires Minoritaires) in 1991, Colette  Neuville has been an eyewitness of interactions between shareholders and  corporate management, and has tirelessly striven to advance governance in  firms. To defend shareholders, her actions take issue with the role that  majority shareholders sometimes play. The latter might have no other quality as  a stakeholding partner than the right to vote. Nonetheless, they can control a  corporation’s equity and administration. From an original angle for analyzing  minority shareholders, radical questions are asked. How legitimate is an  investor who holds a majority of voting rights and controls a firm without  seeking to safeguard its eventual interests? Should risk, responsibility and profit  not be linked? Is there a partnership agreement among shareholders when they no  longer have any joint interest? 
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