La série Responsabilité & Environnement publie trimestriellement des dossiers thématiques sur des sujets concernant les risques, le développement durable ainsi que l’énergie et les matières premières. Piloté par un spécialiste du secteur sous l’égide du Comité de rédaction de la série, chaque dossier présente une large gamme de points de vue complémentaires, en faisant appel à des auteurs issus à la fois de l’enseignement et de la recherche, de l’entreprise, de l’administration ainsi que du monde politique et associatif.
Voir la gouvernance de la série

 

 
 

   linkedin

Numéros précédents

Rechercher :

 

Réalités Industrielles

2023
2022
Années depuis 1985
 

Gérer & Comprendre

2023
2022
Toutes les années
 
Gérer & Comprendre -
English language online selection
 
Responsabilité & Environnement
2024
2023
Toutes les années
 
Enjeux numériques
2023
2022
Toutes les années
 
Financial Regulation
and Governance
Banks
Insurance
Markets
Payments and monetay instruments
International financial
regulation
Fintechs
 

La Gazette de la société

et des techniques

2023
2022

Toutes les années 

 
Le Club des Annales des Mines

Toutes les années

 
Numéros anciens des Annales des Mines
1794-1914
1915-1943
Lois et réglementation
1919 – 1942
Articles

1946 – 1991

 

Histoire des Ingénieurs
des Mines

Documents de synthèse
Directeurs, professeurs,
anciens élèves des Ecoles des mines
Les principaux textes législatifs ou règlementaires
Biographies relatives à des ingénieurs des mines décédés
Composition du corps des ingénieurs
Autres documents sur les mines, carrières, géologie.
 
La Lettre des Annales des Mines
2023
Toutes les années
 

 

 

         
 

 

Sommaire en français

Sommaire en anglais
Sommaire en allemand
Sommaire en espagnol
Télécharger gratuitement
la revue complète

 

 

N° 72 - Octobre 2013 - La résilience : plus qu'une mode ?

La résilience : de quoi, à quoi et pour quoi ?

Par Michel JUFFÉ,
Philosophe, ancien conseiller du Vice-président du Conseil général de l’Environnement et du Développement durable (CGEDD) – Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, président du conseil scientifique de l’AFPCN (association française pour la prévention des catastrophes naturelles)

 

Le terme « résilient » est trop souvent employé comme un qualificatif s’appliquant à tout. Ainsi, pour bien se porter, il suffirait à une personne, une institution, un territoire, une entreprise… d’être résilient(e). Or, une entité, quelle qu’elle soit, ne peut être résiliente, c’est-à-dire résister à des chocs, qu’en fonction de ce qu’elle estime nécessaire ou digne d’être préservé de possibles détériorations ou destructions. Encore faut-il, après avoir procédé à cette estimation, identifier précisément les sources de danger et mobiliser les moyens d’y faire face, sinon il ne reste que des effets d’annonce ou de l’autosatisfaction à bon marché. D’où, dans chaque cas particulier, l’utilité de se poser les trois questions suivantes : résilience… de quoi ? pour quoi ? à quoi ?

 

Télécharger gratuitement l'article

Retour au sommaire


N° 72 - October 2013 - Resilience: more than a fad?

Resilience of, to and for what?

Michel JUFFÉ,
Philosophe, ancien conseiller du Vice-président du Conseil général de l’Environnement et du Développement durable (CGEDD) – Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, président du conseil scientifique de l’AFPCN (association française pour la prévention des catastrophes naturelles)

 

“Resilient” is too often used as a qualifier applied to anything: to be fit, a person, institution, land or firm needs but be resilient. However an entity of whatever sort can be resilient – or shock-resistant – only as a function of what it deems necessary or worth preserving from eventual deterioration or destruction. A precondition for this is to precisely identify the sources of danger and mobilize the means for coping, lest the word “resilient” merely amount to media hype or a cheap form of self-satisfaction. In each case, three questions should be asked: resilience… of what? for what? to what?

Retour au sommaire


N° 72 - October 2013 - DIE RESILIENZ : MEHR ALS EINE MODE ?

Die Resilienz : wovon, wogegen und wozu ?

Michel JUFFÉ,
Philosophe, ancien conseiller du Vice-président du Conseil général de l’Environnement et du Développement durable (CGEDD) – Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, président du conseil scientifique de l’AFPCN (association française pour la prévention des catastrophes naturelles)

 

Der Begriff der Resilienz wird zu oft verwendet, um alles Mögliche zu bezeichnen. Demnach müsste eine Person, eine Institution, ein Territorium, ein Unternehmen, um in guter Verfassung zu sein, lediglich ... resilient sein.
Nun kann eine Entität, welcher Art auch immer, nur in Abhängigkeit von dem, was sie für notwendig oder wert erachtet, vor möglichen Verschlimmerungen oder Zerstörungen bewahrt zu werden, resilient sein, d.h. Schocks standhalten.
Allerdings ist es auf der Basis dieser Einschätzung notwendig, die Gefahrenquellen genau zu identifizieren und die Mittel zu mobilisieren, die gegen sie eingesetzt werden müssten, denn sonst bleibt es bei Äußerungen, die nur auf Wirksamkeit bedacht sind, oder bei wohlfeiler Selbstzufriedenheit.
Daher ist es in jedem besonderen Fall von Nutzen, sich die folgenden drei Fragen zu stellen : Resilienz... wovon, wogegen und wozu ?

Retour au sommaire


N° 72 - Octubre 2013 - La resiliencia, ¿algo más que una moda?

La resiliencia, ¿hasta qué punto y para qué?

Michel JUFFÉ,
Philosophe, ancien conseiller du Vice-président du Conseil général de l’Environnement et du Développement durable (CGEDD) – Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, président du conseil scientifique de l’AFPCN (association française pour la prévention des catastrophes naturelles)

 

El término Resiliente se utiliza frecuentemente como un calificativo aplicable a todo. De esta forma, para que las cosas funcionen bien, bastaría con que una persona, institución, territorio, empresa, etc. fuese resiliente.
Ahora bien, una entidad, cualquiera que sea, solo puede ser resiliente, es decir resistir a los choques, dependiendo de lo que se considere necesario o digno de ser protegido de posibles daños o destrucciones.
De todos modos, tras realizar esta estimación, se debería identificar claramente las fuentes de peligro y poner en marcha los medios para afrontarlas, de lo contrario solo quedarían las intenciones o la auto- complacencia de bajo coste.
De ahí la utilidad de plantearse las tres preguntas siguientes, para cada caso particular: resiliencia… ¿de qué? ¿Por qué? ¿Frente a qué?

Retour au sommaire

 

 

 

Les Annales des Mines

Télédoc 797, 120, rue de Bercy – 75572 – Paris cedex 12
Courriel :
redactiondesannalesdesmines.cgeiet@finances.gouv.fr