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                   N° 91 - Juillet 2018 - Sols en danger : réduire l’artificialisation 
                Orientations et outils  de gestion de la consommation d’espace au plan national                
                Par Laetitia CONREAUX-MANTZIARAS 
                  Architecte  urbaniste de l’État, cheffe du bureau de la Planification urbaine et rurale et  du Cadre de vie/QV3, direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages,  ministère de la Cohésion des Territoires 
                  et  
  Hélène  FAUCHER  
  Cheffe  de projet Planification urbaine et rurale, direction générale de l’Aménagement,  du Logement et de la Nature, ministère de la Cohésion des Territoires 
                  
                La direction générale  de l’Aménagement, du Logement et de la Nature (DGALN) du ministère de la  Cohésion des Territoires assure, depuis presque vingt ans, le portage des  politiques publiques visant à limiter l’artificialisation des sols. Elle  accompagne les collectivités dans l’amélioration de la gestion de leurs sols et  de leur foncier au travers de la montée en qualité de leurs documents  d’urbanisme et d'une intégration renforcée des préoccupations environnementales  dans leurs politiques d’aménagement. D’autres politiques, portées par  différents ministères, participent également à la réduction de l’étalement  urbain, par exemple en incitant, au moyen de mesures fiscales, à la  construction dans des zones déjà urbanisées ou en valorisant les projets  agricoles (elles ne seront pas abordées dans cet article consacré à  l’urbanisme). 
                  Résultant d’une prise de conscience collective et progressive,  la préservation des terres non artificialisées constitue l’un des enjeux  majeurs de l’amélioration de la qualité du cadre de vie de nos territoires. 
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                  N° 91 - July 2018 - Land and soil jeopardized: Anthropic pressures 
                Orientations and  tools for managing “land consumption” on the national scale 
                  
                Laetitia  Conreaux-Mantziaras,  
                  architect and  urban planner, head of the bureau on urban and rural planning and quality of  life, Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages, Ministry of  Territorial Cohesion 
                  and  
  Hélène Faucher,  
  head of a project  on urban and rural planning, Direction Générale de l’Aménagement, du Logement  et de la Nature (DGALN), Ministry of Territorial Cohesion 
                  
                For nearly twenty years now, the DGALN in the French  Ministry of Territorial Cohesion has been the vector of public policies for  limiting the “artificialized” land consumed (built or covered) by urban areas,  infrastructures and industry. It assists local authorities with land and real  estate management by improving the quality of documents on urbanism and by more  effectively bringing environmental issues into town and country planning.  Policies conducted by other ministries also take part in the effort to curb  urban sprawl, for example, by providing fiscal incentives for building in areas  that are already urbanized or by backing farming projects. Owing to a gradual  awareness, the conservation of lands that have not been “artificialized” is a  major issue for improving the quality of life in France. 
  
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