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                   N° 93 - Janvier 2019 - 
                L’économie du nouveau mix électrique 
                50 %, ou 50 % ?
                Par Jean-Marc JANCOVICI 
                Associé fondateur de CARBONE 4 
                  
                50 %, chiffre magique ! Depuis  la promesse électorale de François Hollande – destinée à se concilier les voix des  Verts, historiquement antinucléaires, aux élections présidentielles et législatives  de 2012 (ce en quoi il a eu raison : les Verts, c’était 3 % des voix, et Hollande  a gagné avec 51,5 %…) –, ce chiffre a pris place dès l’article 1 de la loi de transition  énergétique pour la croissance verte. 
  À aucun moment ce chiffre  n’a été précédé d’un argumentaire permettant d’expliquer qu’il était plus approprié  que 48 ou 80 %, et encore moins d’un argumentaire expliquant en quoi ce pourcentage  permettrait d’assurer un avenir plus durable à notre espèce. 
                  Le propos qui suit va donc  vous proposer deux applications de ce pourcentage de 50 %, aux conséquences totalement  opposées sur le risque nucléaire, l’évolution du prix de l’électricité pour le consommateur,  celle des émissions de gaz à effet de serre et de l’emploi. Alors, en voiture ! 
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                  N° 93 - January 2019 - The economics of the new electricity mix 
                50% or 50%? 
                  
                Jean-Marc Jancovici,  
                  partner and founder of Carbone 4 
                  
                50%,  a magic number! Following the promise made by François Hollande during the 2012  presidential and parliamentary election campaigns (a promise made to attract  votes from the “green” parties, historical opponents of nuclear energy), this  percentage figured in the first article in the act of law on the energy  transition and green growth. By the way, Hollande was right: the Greens  represented 3% of the vote, and he won with 51.5%…. At no time has this figure  been accompanied with an argument for explaining why it is more suitable than  48% or 80%, and even less with an argument about why it would make the future  more sustainable for our species. Two applications of this 50% are presented  that have diametrically opposite consequences on: the risks of nuclear energy,  price trends in electricity for consumers, greenhouse gas emissions, and jobs. Hop… into a car! 
  
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