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                   N° 96 - Octobre 2019 - La pollution de l’air 
                Quatre ans après, un  point sur le « dieselgate » 
                Cédric BOZONNAT  
                Ministère de la  Transition écologique et solidaire/DGEC 
                  
                En septembre 2015, l’Agence environnementale américaine accuse le  constructeur automobile Volkswagen d’avoir équipé ses véhicules diesel de  logiciels capables de déjouer les contrôles antipollution. Les investigations  alors réalisées en France par la Commission créée par la ministre Ségolène  Royal et des études similaires conduites dans d’autres pays montrent que  plusieurs véhicules de différentes marques dépassent les niveaux d’émissions en  vigueur de façon importante. Plus de dix millions de véhicules sont rappelés  par les constructeurs en Europe. L’affaire nommée « dieselgate » a  pour conséquence d’accélérer fortement le processus législatif européen relatif  au contrôle des émissions des véhicules. La mise en place d’un nouveau cycle  d’essais accompagné d’un essai en conditions réelles de conduite est accélérée.  Les constructeurs ont une obligation de transparence quant à leur stratégie de  diminution des émissions de leurs véhicules. Chaque État membre doit mettre en  place une surveillance effective du marché, en réalisant des tests sur des  véhicules en service. En complément du nouveau contrôle plus exigeant des  émissions de polluants atmosphériques, l’Europe entend également encadrer les  émissions de CO2 des véhicules et fixe un calendrier ambitieux aux  constructeurs, avec une diminution des émissions des véhicules neufs de  37,5 % en 2030. 
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                  N° 96 - October 2019 - Air pollution 
                Four years afterwards, an  update on “Dieselgate” 
                  
                Cédric Bozonnat,  
                  DGEC, Ministry of  Environmental Transition and Solidarity 
                  
                In September 2015, the US Environmental Protection Agency accused  Volkswagen of having equipped its diesel vehicles with software for  circumventing emission controls. The investigations conducted in France (by the  committee set up by Minister Ségolène Royal) and similar studies carried out in  other countries have found that several vehicles of various brands had  emissions far above the legally set limits. Automakers in Europe called back  more than ten million motor vehicles. As a consequence of this scandal, known  as “Dieselgate”, European lawmakers accelerated their efforts to control such  emissions: in particular, by requiring a new set of tests under real driving  conditions. Manufacturers are under an obligation of transparency with respect  to their strategy for reducing emissions from their vehicles. Each member state  has to set up effective market oversight by conducting tests on vehicles in  service. In addition to tighter controls on emissions of air pollutants, Europe  also intends to regulate CO2 emissions from motor vehicles. It has set an  ambitious calendar for automakers: reduce emissions from new vehicles by 37.5%  in 2030. 
  
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