| 
                   N° 98 - Avril 2020 -   Actualité de la catastrophe 
                Apprendre du  passé pour mieux faire face aux catastrophes
                Emmanuel GARNIER,  
                CNRS 
                  
                Fondée sur l’exploitation des matériaux  historiques que sont les archives écrites, les témoignages iconographiques ou  architecturaux, cette contribution montre combien il importe d’extraire, de  conserver et de transmettre la mémoire des catastrophes du passé pour en tirer  des retours d’expérience à même de renforcer la résilience de nos sociétés  contemporaines confrontées à une vulnérabilité croissante. En premier lieu,  l’histoire autorise une reconstruction des trajectoires de vulnérabilité dans  la « longue durée » et, ainsi, révèle les basculements en termes  d’inadaptation et d’exposition aux risques pour mieux combattre le dogme du  « jamais vu », moteur de l’exposition aux risques. Dans un second  temps, une approche comparative est proposée à partir d’exemples français pour  les inondations de la Seine, britannique pour l’aspect reconstruction  post-catastrophique et, enfin, japonais comme modèle de promotion de la mémoire  du risque.  
                  Télécharger gratuitement  l'article 
                  Retour au sommaire 
                 
                  N° 98 - April 2020 - The actuality of catastrophes 
                Learning from the past how to better handle  catastrophes 
                  
                Emmanuel Garnier,  
                  CNRS 
                  
                By drawing on historical  sources in the written archives and on images and architecture, extracting,  conserving and conveying the memory of past catastrophes prove to be important  activities that provide feedback for reinforcing the resilience of contemporary  societies, as their vulnerability augments. As the grounds for reconstructing  the long-run “trajectories of vulnerability”, history brings to light turning  points related to the exposure to risks and lack of adaptation. This helps us  dispute the tenet of “never seen before”, a force that increases risk exposure.  A comparative approach is then proposed from floods in France (the Seine),  British examples of reconstruction after a catastrophe, and a Japanese model  for boosting our memory of risks. 
  
                  Retour au sommaire 
                  
               |