La série Enjeux numériques paraît en mars, juin, septembre et décembre en version papier, et la traduction anglaise intégrale des articles est téléchargeable comme la version française sur notre site www.annales.org. Elle traite des enjeux du numérique pour un public éclairé, mais non nécessairement expert, en croisant les regards technologiques, économiques et sociétaux comme le font les Annales des Mines dans toutes leurs publications.

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Enjeux numériques -N° 12 - Décembre 2020 - Intelligences artificielles et humaines, quelles interactions ?

 


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N° 12 - Décembre 2020 - Intelligences artificielles et humaines, quelles interactions ?

Ce numéro est coordonné par Arnaud de LA FORTELLE


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Introduction :

Arnaud de LA FORTELLE

 

L’intelligence artificielle fascine : l’esprit humain démultiplié par la machine ! Les conséquences sont fantastiques, en termes opérationnels, mais aussi sociaux, à tel point que le développement des intelligences artificielles (IA) a suscité des mises en garde contre une possible fin de l’humanité par des personnes comme Stephen Hawking ou Bill Gates. Bien d’autres personnes ont appelé à la vigilance, il n’est que de lire les signataires de la lettre ouverte de l’institut Future of Life : il ne s’agit pourtant pas de technophobes ni d’ignares. On peut donc se poser la question : où allons-nous ?

En premier lieu, qu’est-ce ? Une présentation classique de l’intelligence artificielle est de la comparer aux activités humaines, la plupart du temps afin de les mettre en confrontation (« test de Turing »), voire en concurrence, parfois jusqu’au point – pour les tenants du transhumanisme – où l’humain serait totalement supplanté. C’est une présentation « efficace », attractive, mais finalement très prospective et éloignée d’aujourd’hui. Alors oui, les conséquences du déploiement des algorithmes d’IA sont impressionnantes, mais la réalité ne ressemble pas aux oeuvres de fiction. C’est tout l’objet de ce numéro, se confronter à ce que fait l’intelligence artificielle, et comment elle le fait. Mais aussi se poser la question de ce qu’elle ne fait pas. Aussi avons-nous demandé à quelques experts de nous apporter leurs lumières sur cette question : quelles interactions entre intelligences artificielles et humaines ? Collaboration, confrontation ou substitution ? Et adaptation ?

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Enjeux numériques - N° 11 - Septembre 2020 - Internet, frontières et territoires

 



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N° 11 - Septembre 2020 - Internet, frontières et territoires

Ce numéro est coordonné par Pierre BONIS


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Introduction :

Pierre BONIS

 

Chaque jour, plus de 4,5 milliards d’êtres humains « se connectent ». Nul besoin de préciser à quoi. Chacun sait que cela ne peut être qu’à Internet. Au sein de ce réseau des réseaux informatiques, dont le succès depuis plus de trente ans a accompagné la mondialisation des échanges, de tous les continents : les utilisateurs échangent des sons, des vidéos, des textes... Sur ce système technologique particulier qu’est Internet, l’ensemble ou presque des modalités techniques de communication qui ont scandé le progrès humain depuis l’invention de l’imprimerie se retrouvent : on publie, on téléphone, on regarde des films, on en fait soi-même, on s’informe. On ne se déplace pas encore, mais on parle de téléprésence. Télémédecine et communication holographique émergent également. Il n’y a pas de modalités de communication, d’échange, d’action qui échappent à Internet ou qui ne fassent l’objet de travaux pour qu’elles puissent être portées par lui.

Les débuts de l’essor d’Internet dans le grand public ressemblaient à un appel du grand large, à un effacement virtuel des distances et des différences, à l’exploration d’une « terra incognita ». La meilleure illustration pour celles et ceux qui se souviennent de ces premiers temps consiste peut-être à convoquer ce souvenir des premières factures reçues avec l’abonnement Internet, à la fin des années 1990. Nous allions sur des sites américains, participions à des forums britanniques, accédions à des contenus hébergés dans des universités japonaises et pourtant, France Télécom facturait invariablement une communication locale. Le monde était accessible, déjà, à partir du local.

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Enjeux numériques - N° 9 - Mars 2020 - Les fréquences, gestion d’une ressource-clé

 



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N° 10 - Juin 2020 - Usages et archivages des contenus du Web

Ce numéro est coordonné par Michel SCHMITT


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Introduction :

Michel SCHMITT

 

Il n’est pas si loin, le temps des disquettes informatiques souples qui avaient une capacité de 128 kilo-octets… Ceci fait sourire les anciens, car aujourd’hui, Internet et le cloud ont balayé ces dispositifs, en nous donnant la sensation que nous disposons d’un espace infini pour y déposer nos contenus. De surcroît, une infinité de contenus sont à notre disposition : des sites nous proposent des bibliothèques de films, de musiques ou de livres en nombre vertigineux.
Cette profusion de ressources sur la toile a modifié nos comportements. Recherche-t-on une information, une définition ? Wikipédia sur son smartphone que nous avons à portée de (ou dans) la main. La réponse est instantanée, alors que se déplacer jusqu’à sa bibliothèque, chercher son dictionnaire préféré et tourner les pages prend bien plus de temps. Et puis, l’édition de ce dictionnaire date de quelques années, rendant son information parfois un peu datée, et, le comble, le texte n’est pas indexé. Cette anecdote montre que la quantité (1), la mise en réseau et l’immédiateté ont changé notre rapport aux connaissances et ont forgé de nouveaux usages.
Par ailleurs, nous participons tous à accumuler les connaissances sur la toile, au travers des réseaux sociaux, des encyclopédies participatives, par exemple. L’une des qualités paradoxales de cet infini est sa taille humaine puisque quelques clics permettent d’accéder à tout document. Comme toujours, les choses ne sont pas si simples, et l’objet de ce numéro des Annales des Mines consacré aux « Usages et archivages des contenus du Web » est d’examiner comment notre relation aux contenus se modifie progressivement, comment cet infini s’organise, se structure et crée une nouvelle économie, faisant émerger de nouveaux concepts et de nouveaux métiers. Se pose également la question de garder une trace de ces contenus.

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Enjeux numériques - N° 9 - Mars 2020 - Les fréquences, gestion d’une ressource-clé

 



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N° 9 - Mars 2020 -  Les fréquences, gestion d’une ressource-clé

Ce numéro est coordonné par François RANCY


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Avant-propos :

Gilles BRÉGANT

Directeur général de l’Agence nationale des Fréquences (ANFR)

 

Les fréquences radioélectriques sont invisibles et pourtant, elles orchestrent aujourd’hui une grande partie du monde visible. Notre quotidien, en effet, se conjugue désormais sans fil : télécommandes, téléphones, satellites, radars tissent autour de nous d’imperceptibles correspondances qui nous procurent des pouvoirs jadis réservés aux héros ou aux dieux : action à distance, ubiquité, prescience du temps qu’il fera, vision dans l’obscurité, accès illimité et instantané à la connaissance…

En quelques décennies, les hommes ont découvert, puis bientôt appris à maîtriser cette étrange ressource naturelle que constitue le spectre radioélectrique. Si la découverte du Nouveau Monde a bouleversé l’Histoire depuis la fin du XVe siècle, l’on découvrira sans doute que c’est l’exploration d’une autre terra incognita, dont les hectares se comptent en hertz, qui aura imprimé sa marque sur nos destins depuis le début du XXe siècle. TSF, discours radiophoniques, radars, Mondovision, satellites, GPS puis téléphones mobiles ont, depuis plus d’un siècle, imposé leur rythme effréné à une humanité tantôt émerveillée, tantôt déroutée. À mesure que les ingénieurs parvenaient à domestiquer de nouvelles bandes de fréquences, dont les noms ésotériques conservent encore aujourd’hui leur part de mystère (bande Ku, bande X, bande Ka…), cette ressource, pourtant limitée, a sans cesse offert de nouvelles possibilités. La rapidité avec laquelle ces évolutions se sont succédé n’a pas manqué de susciter quelques inquiétudes : pour certains, la magie radioélectrique est ainsi parfois soupçonnée d’être une magie noire… Et, pourtant, ces technologies n’ont jamais été aussi bien maîtrisées qu’en ce début de XXIe siècle.

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Introduction : le spectre des fréquences, une ressource à urbaniser et mettre en valeur

François RANCY

 

Le spectre des fréquences radioélectriques constitue la ressource rare qui sous-tend la plupart des applications dont nos sociétés sont devenues largement dépendantes en quelques décennies : du GSM à la 5G, du Wi-Fi au Bluetooth, de la radio FM ou DAB à la TNT et à la télévision par satellite, du GPS à l’imagerie spatiale. Le spectre nourrit également nombre d’autres activités essentielles, telles que les transports aériens, fluviaux ou maritimes, la défense et la sécurité des populations, la recherche scientifique et spatiale, la météorologie, l’observation du climat et des ressources de la Terre.

Aujourd’hui, cinq milliards de personnes disposent d’au moins un abonnement mobile, dont trois milliards pour le large-bande. Six milliards de récepteurs de radionavigation par satellite permettent de se localiser à tout instant et en tout point du globe, près de deux milliards de personnes disposent de la TNT et plus d’un milliard d’un récepteur de télévision par satellite. Tout cela dans des bandes de fréquences harmonisées mondialement, organisées et protégées depuis des décennies, au fur et à mesure que les technologies sous-jacentes ont émergé.

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