Edouard Emile SALADIN (1856-1917)


Saladin, élève de l'Ecole des Mines de Paris
(C) Photo collections ENSMP

Né le 11/8/1856 à Nancy. Fils de Jules Alphonse SALADIN et de Claire BLAY. Sa fille aînée Odette épouse en 1918 Emile RABUT (1887-1952 ; X 1907 corps des ponts et chaussées). Sa fille Simone épouse en 1923 André SOURDILLON, ingénieur des Arts et Manufactures, chef de laboratoire chez Blum-Latil.

Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1875, sorti classé 78 sur 254 élèves). Ancien élève de l'Ecole des mines de Paris (promotion 1877 ; entré le 20/10/1877 classé 1 sur 16, sorti le 7/6/1880 classé 2). Ingénieur Civil des Mines


Publié dans Bulletin de l'Association amicale des anciens élèves de l'Ecole des mines de Paris, Novembre-décembre 1917 :

Edouard-Emile Saladin naquit à Nancy le 12 août 1856, dans une famille où le goût des occupations industrielles était de tradition. Son grand-père, son oncle paternel et son père se partageaient la direction d'une filature et d'un tissage de coton sis à Bon-Secours, dans un faubourg de Nancy. Elevé dans ce milieu, Edouard Saladin tourna dès ses jeunes années son esprit et ses aspirations vers l'industrie. Après avoir commencé ses études à l'Ecole Saint-Léopold (succursale du collège diocésain de la Malgrange, près de Nancy), il les continua au collège Saint-Clément, tenu par les Jésuites à Metz. Une fois muni du diplôme de bachelier es lettres, il vint à Paris suivre les classes de sciences de l'Ecole Sainte-Geneviève (rue des Postes), passa l'examen de bachelier es sciences, puis en 1875, au bout de sa première année de mathématiques spéciales, il fut reçu à l'Ecole Polytechnique. Il en sortit en 1877.

Affecté à l'arme de l'artillerie, il donna sa démission d'officier pour entrer comme élève externe à l'Ecole des Mines dont il sortit en 1880, le deuxième de sa promotion, après avoir, chemin faisant, obtenu en Sorbonne le diplôme de la licence es sciences physiques.

M. Edmond Fuchs, ingénieur en chef au corps des Mines et professeur à l'Ecole des Mines, qui avait consacré sa vie à l'étude de la géologie et à des travaux de prospection et d'expertises minières, le prit alors pour collaborateur. Pendant deux ans, Edouard Saladin fit, sous la direction de M. Fuchs, des études pour la carte géologique de France et prit part à diverses explorations en pays étranger. Il eut ainsi l'occasion de parcourir et étudier diverses régions de l'Espagne, de la Bohème, de la Bosnie, de la Roumanie, de la Turquie, de l'Egypte et enfin de l'Indo-Chine où les explorateurs reconnurent d'importants gisements de houille, notamment celui de Hong-Haÿ, dont l'exploitation, entreprise à la suite de leurs travaux, a reçu un développement assez considérable.

Quelques mois après son retour en France, Saladin entra au service de la Compagnie des Mines et usines de cuivre de Vignaes, qui exploitait et traitait les pyrites de cuivre d'un gisement norvégien. Notre camarade était attaché à la direction, dont le siège était à Anvers ; il alla donc habiter dans cette ville avec sa jeune femme. Il venait, en effet, d'épouser son arrière-petite-cousine, Mlle Kœhler, fille d'un ancien élève de l'Ecole Polytechnique, qui, après quelques minées de service comme officier de génie, avait quitté l'armée pour s'adonner à des travaux scientifiques ainsi qu'à renseignement, et était devenu sous-directeur des Etudes scientifiques au collège Sainte-Barbe, puis examinateur à l'Ecole Polytechnique [Henri Camille Joseph Koehler (1837-1889 ; X 1856, lui-même fils de Camille Joseph Koehler percepteur à Kientzheim puis à Strasbourg et de Alexandrine Estelle Juliette Saladin].

M. Cumenge ingénieur au corps des Mines, dont les travaux de prospection avaient été pour une bonne part dans la fondation de la Compagnie du Boléo, et qui, fort lié avec M. Ed. Fuchs, avait eu occasion de connaître et d'apprécier les qualités d'intelligence, de savoir et de haute conscience de Saladin, vint en 1885 le chercher à Anvers et lui fit confier, en qualité d'ingénieur en chef, la direction des travaux d'installation et de mise en train de l'exploitation du Boléo.

Comme il arrive souvent pour les entreprises qui atteignent au bout d'un certain temps un haut degré de prospérité, les débuts du Boléo furent difficiles et exigèrent de ceux qui, dans cette région, alors peu connue et écartée de toutes ressources, s'appliquèrent aux premiers travaux, une forte dose d'énergie et d'ingéniosité. Saladin s'y installa bravement avec sa jeune femme et, donnant l'exemple à ses collaborateurs, porta presque tout le poids des travaux de cette période ingrate pendant deux dures années, au bout desquelles il rentra en France, désirant, tant pour ménager la santé de sa femme que pour reprendre personnellement haleine, une occupation les astreignant l'un et l'autre à une vie moins rude.

C'était le moment où l'industrie électrique, encore à ses débuts, commençait à, prendre essor. MM. Sautter et Lemonnier, qui avaient installé chez eux un service d'études scientifiques ayant pour objet principal ce qui concernait cette industrie, y donnèrent place à Saladin. Cette situation convenait tout particulièrement à la tournure de son esprit et donnait satisfaction au goût qu'il avait toujours eu pour les sciences physiques. Par la suite, il chercha à se faire un cabinet d'ingénieur-conseil, et accepta de nouveau quelques missions hors de France ; une de celles-ci le fit retourner au Tonkin où, pour avoir tenu à donner aux indigènes l'exemple du courage français à la rencontre d'un tigre qui ravageait leur canton, il faillit périr dans une rencontre restée légendaire parmi nos camarades de ce temps. Mais bientôt M. Cumenge, avec lequel, entre temps, il avait collaboré ainsi que notre camarade Robellaz, pour la traduction des articles relatifs à la métallurgie de l'or dans le dictionnaire de chimie de Wurtz, vint de nouveau lui proposer de s'occuper d'une exploitation en Amérique.

Il s'agissait d'un gisement de sables aurifères que M. Cumenge avait trouvé près de Jonction City, en Californie, et sur le compte duquel il revenait plein d'une confiance, d'un enthousiasme même, peut-on dire, qu'il sut communiquer à Saladin.

Notre camarade prit part à la fondation de la Société qui fut constituée pour exploiter ces sables par le procédé hydraulique déjà mis en usage à la Klamath River et accepta les fonctions d'administrateur délégué. Il ne devait pas résider en Californie, mais seulement y faire des voyages. Malheureusement, l'exploitation qui, au début, avait semblé marcher conformément aux prévisions de M. Cumenge et qui donna quelque temps de bons résultats, prit assez promptement une tournure moins satisfaisante. Les parties riches de la section du gisement attaquée d'abord s'épuisèrent vite, et l'on s'aperçut que pour continuer avec quelque chance de succès, il fallait procéder à l'aménagement d'un canton tout différent, ce qui exigeait, pour y amener l'eau en quantité et sous pression suffisantes, la création d'importants canaux de dérivation, la construction de tuyauteries métalliques franchissant en siphon une vallée large et profonde, bref tout un ensemble de travaux, dont le coût dépassait fortement les ressources de la Société et rendait nécessaire l'apport de nouveaux fonds.

Toujours plein d'espérance en l'avenir de l'affaire, dans laquelle il avait même bravement engagé une partie de son avoir, Saladin, pour donner confiance à ses amis hésitants, se résolut à partir pour Jonction City et à prendre en main la direction. Il emmena avec lui sa femme et ses deux jeunes enfants. Quoiqu'il eût réussi à exécuter dans des conditions d'économie dépassant toute prévision, le programme des travaux convenus, toute l'énergie, toute l'ingéniosité qu'il déploya, ne purent aboutir à un bon résultat final, la teneur en or étant, de ce côté aussi, devenue assez promptement trop peu rémunératrice. A cette déception vint s'ajouter un terrible malheur de famille : Mme Saladin mourait en couches de son troisième enfant, dans l'isolement de Jonction City, en plein hiver, au milieu des neiges, et presque sans aucun secours médical et moral en dehors de ceux que s'efforçait de lui donner son mari, avec un courage et un dévouement sans bornes. Notre infortuné camarade dut rentrer en France avec ses enfants ; la Société, au salut de laquelle il avait fait de tels sacrifices, fut mise en liquidation, ce qui fut pour lui un grand chagrin et une grosse perte.

Après son retour, il fit encore, mais dans des régions moins lointaines que précédemment, quelques voyages pour études de mines, il retourna notamment en Espagne ; mais bientôt notre regretté camarade Gény, qui avait alors la direction générale des Etablissements Schneider, et qui connaissait tout le savoir, toute la valeur intellectuelle et morale de son grand ancien d'Ecole Polytechnique et d'Ecole des Mines, l'appelait auprès de lui au Creusot. Le 1er décembre 1898, il lui confia le poste d'ingénieur principal du service des Hauts Fourneaux et de l'Aciérie. C'est au Creusot que Saladin, qui avait épousé en secondes noces Mlle Barreau, se trouva de nouveau veuf, ce mariage n'ayant eu qu'une courte durée.

Chez MM. SCHNEIDER, Saladin trouva la stabilité et la continuité de situation qui lui avait manqué jusque-là.

Après avoir exercé pendant huit ans les fonctions qui lui avaient été dévolues aux usines du Creusot, il fut appelé à Paris avec le titre d'ingénieur principal attaché à la direction commerciale. Puis en 1911, conservant ce titre d'ingénieur principal et demeurant attaché à la maison de Paris, il fut chargé par MM. Schneider de remplir les fonctions de chef du bureau technique que ces Messieurs venaient d'établir pour la Métallurgie et les Mines ; en 1913, il était titularisé comme chef de ce bureau.

Dans ces diverses fonctions, Saladin trouva maintes occasions d'appliquer ses connaissances scientifiques et techniques si étendues et variées, ses qualités de chercheur et d'expérimentateur, comme de praticien et de metteur en œuvre, sachant aussi concevoir et présenter des vues d'ensemble. Nous trouvons, quoique incomplètement, l'expression de ces aptitudes si diverses dans des publications que fit dans cette période de sa vie notre camarade et dont nous citerons seulement la nouvelle méthode d'inscription photographique des points critiques des aciers et alliages, sujet traité par lui une première fois à la réunion des membres français et belges de l'Association internationale des méthodes d'essai, en février 1903, puis une seconde fois dans Iron and Steel Magazine de mars 1914.

Un dispositif expérimental très ingénieux donnait directement sur une plaque photographique fixe la représentation graphique du phénomène étudié en fonction de la température.

Différents appareils combinés par MM. H. Le Chatelier et Broniewski utilisent aujourd'hui cet ingénieux principe.

Je citerai encore son rapport sur « la situation de la grosse métallurgie en France », qu'il rédigea en collaboration avec M. Charpy pour, le IVe Congrès de Chimie appliquée tenu à Rome en avril-mai 1906. Il prit aussi une part active aux études sur la dessiccation de l'air soufflé dans les hauts fourneaux et sur la métallurgie électrique de l'acier ; il fut même l'inventeur d'un four électrique pour le traitement de l'acier, en collaboration avec notre glorieux Héroult.

Pour terminer cette incomplète énumération, je rappellerai enfin sa communication à la Société des Ingénieurs civils de France (séance du 23 janvier 1914) sur les installations minières du bassin de Briey.

Lorsque éclata la guerre, Saladin, bien qu'exonéré depuis longtemps de toute obligation militaire par son âge, voulut — en bon Lorrain, qui attendait le choc ennemi depuis 44 ans, et portait au cœur la plaie toujours vive des cruels souvenirs de sa quinzième année — servir le pays sous son ancien uniforme de lieutenant d'artillerie du cadre de complément ; attaché d'abord à l'arsenal de Lyon et affecté à la réparation et à la réfection du matériel renvoyé du champ de bataille, il prit une part extrêmement active et importante à l'organisation et à la mise rapide en pleine activité des ateliers chargés de ces travaux. Mais bientôt ses chefs militaires surent trouver un emploi meilleur encore de ses connaissances techniques si profondes et si variées, ainsi que de son expérience des hommes et des choses de l'Amérique comme de ses qualités d'ordre diplomatique, en l'attachant à la mission militaire et technique envoyée aux Etats-Unis pour y faire fabriquer les produits nécessaires à l'armement de notre pays, que l'invasion de nos départements du Nord et de l'Est privait de la majeure partie de ses moyens de production et d'élaboration métallurgiques.

Chef du service des aciers, fontes et voies ferrées de cette mission, n'ayant avec lui, pour l'aider à accomplir une tâche d'étendue et de difficulté énormes, qu'un nombre très restreint de collaborateurs techniques bien au courant des fabrications qu'ils avaient non seulement à surveiller mais à mettre en train et au bon point, dans des usines peu habituées à cette sorte de travail, il s'appliqua à obtenir, malgré tous les obstacles qu'il rencontrait, le succès nécessaire au salut de la patrie avec une énergie, une persévérance et une habileté qui lui valurent bien vite la haute estime et la profonde affection de ses chefs et de ses subordonnés, comme aussi celle des Américains, témoins de son admirable activité, ainsi qu'en fait foi une notice extrêmement élogieuse publiée dans les principaux journaux ou revues métallurgiques des Etats-Unis, lorsque la mort vint brusquement mettre un terme à cette vie d'intense labeur et de dévouement.

En prodiguant ainsi ses efforts, sans jamais ménager ni sa peine, ni son temps, ne songeant qu'au but à atteindre, Saladin oubliait volontairement qu'il approchait de la soixantaine et que, bien que resté remarquablement robuste et alerte de corps comme d'esprit, il ne pouvait plus posséder la résistance physique qui lui avait, en des circonstances antérieures, permis de faire impunément tant de véritables excès de travail. Au mois de décembre 1916, une hémorragie venait arrêter le fonctionnement de son cerveau par trop surmené, et, après deux mois de maladie, au cours desquels un léger espoir de guerison fut un instant permis, il succombait le 12 février 1917, véritable victime du devoir, tel que le concevait sa haute conscience de chrétien fervent et d'ardent patriote.

De la part importante que prit Saladin dans l'organisation et dans le bon fonctionnement de ce service des approvisionnements venant d'outre-mer, dont le bon rendement fut une des conditions du salut de notre pays, de la reconnaissance que, de ce fait, nous lui devons tous, un éclatant témoignage a été rendu dans l'ordre du jour par lequel le colonel Vignal, directeur des Missions françaises aux Etats-Unis, faisait part du décès de notre camarade à ses compagnons de travail et dont le texte est ainsi rédigé :

New-York, le 13 février 1917,

« Ordre n° 33 de la Direction des Missions.

« Le colonel directeur des Missions a la douleur de porter à la connaissance des Missions françaises aux Etats-Unis le décès du lieutenant d'artillerie Saladin survenu hier.

« Le lieutenant Saladin s'est toujours dépensé sans compter depuis deux ans comme chef du service des aciers, fontes et voies ferrées, à la mission d'artillerie.

« Bien que son âge le dispensât de toute obligation militaire, il a mis au service de la patrie, dès le début de la guerre, sa grande valeur d'ingénieur métallurgiste, son expérience des affaires et un dévouement sans bornes.

« Il tombe, victime du surmenage qu'il s'est imposé pendant deux ans et de l'ardeur avec laquelle il a servi la France en véritable soldat.

« Ses chefs, ses camarades et ses subordonnés, conservent de lui le souvenir d'un caractère très droit et très noble, d'un homme de devoir avant tout et d'un officier qui a consacré toute son énergie au service de son pays jusqu'à la mort.

« Au nom des Missions françaises aux Etats-Unis, le colonel directeur salue le départ de ce bon serviteur de la France qui a donné le plus bel exemple.

« (Signé) P. Vignal. »
[Paul Edmond VIGNAL (1860-1920 ; X 1880) termina sa carrière comme général de brigade]

Saladin s'était remarié, à Paris, avec Mlle Oudet, dont le père était chef d'escadron de cavalerie, qui sut être, non seulement une épouse charmante et dévouée pour notre camarade, mais aussi le guide fidèle et sûr, la tendre et bonne conseillère de ses filles, auxquelles l'avait vite unie une mutuelle affection.

Epouse et filles avaient bravement voulu accompagner notre camarade en Amérique, et leur présence, leurs douces attentions étaient pour lui un précieux réconfort contre l'effet des fatigues, des soucis, des inquiétudes, qui étaient l'accompagnement trop ordinaire des travaux de Saladin. Avoir autour de lui dans sa dernière maladie ces êtres chers fut pour lui une suprême satisfaction.

Quant à elles, qui durent, avec ce cruel deuil au cœur, rentrer tristement seules dans la patrie pour laquelle était mort celui qu'elles pleurent, puissent tous les témoignages de haute estime et de grande affection donnés de l'un et l'autre côté de l'Atlantique à la mémoire de Saladin apporter quelque adoucissement à leur douleur.

Elles ont pu, par ces témoignages, constater que tous ceux qui avaient eu l'occasion de connaître et d'apprécier notre camarade pensaient que, malgré l'excellent accueil qu'il axait reçu au Creusot, malgré la place élevée qui lui avait été donnée, les missions de confiance dont on le chargeait dans cette grande et brillante maison, notre regretté camarade n'avait pas atteint la situation, ni récolté tous les fruits qu'eût dû lui assurer le bel ensemble de hautes qualités intellectuelles et morales dont il était doué, et cela à cause des difficultés, des incertitudes de ta première partie de sa carrière, que n'avaient peut-être pas bien orientée, malgré leurs excellentes intentions, ceux qu'au sortir de l'Ecole il prit pour maîtres et pour guides ; les dix-huit années qu'il dépensa ainsi ne furent certainement pas sans contribuer à enrichir le trésor de connaissances si nombreuses et si variées en même temps que profondes et solides qui avait fait de Saladin l'un des ingénieurs les plus universellement et sérieusement instruits de notre génération ; mais elles n'en constituèrent pas moins, pour l'ensemble de sa vie industrielle, une lacune, un retard dont les effets ne pouvaient guère être effacés.

Cette considération est bien faite pour augmenter les regrets de tous ceux qui l'aimaient et qui, voyant combien, jusqu'à son départ pour les Etats-Unis, il était resté jeune de corps et d'esprit, croyaient permis d'espérer pour ce grand travailleur encore un bon lot de belles années qui auraient été la tardive compensation de la trop longue et pénible période de début.

L. Pralon.


Saladin, élève de Polytechnique
(C) Photo Collections Ecole polytechnique


Graffitis laissés par une équipe de 4 élèves de l'Ecole des mines de Paris dans les catacombes. On reconnaît le nom de Saladin en 2ème position.
Crédits photographiques : Ecole des mines de Paris et Aymeline Wrona. Photo réalisée sur une idée de Gilles Thomas.
Voir aussi : Les murs de l'histoire / L'histoire des murs, par Gilles Thomas


Crédits photographiques : Ecole des mines de Paris et Aymeline Wrona. Photo réalisée sur une idée de Gilles Thomas.

A propos de l'oeuvre de prospecteur de Babinsky, voir aussi : Saladin et Babinsky, prospecteurs de mines métalliques par Jean Cantacuzène