|  N° 63 - Juillet 2011 -  L'eau potable
 «  Eau potable » : jusqu'à quel point ? La  transition vers une culture de la gestion des risques
 par Dominique GÂTELPrésident de la Commission Eau Potable de l’ASTEE 
                  (Association Scientifique et Technique de l’Eau et de  l’Assainissement)
 Directeur technique délégué à l’eau potable chez Veolia Eau
                   La question de la potabilité de l’eau se pose moins en  termes de présence (ou d’absence) de substances indésirables que de valeurs  maximales à ne pas dépasser.L’amélioration de la potabilité de l’eau dépend pour  beaucoup de l’amélioration des techniques analytiques.
 Sur ce point, la très grande diversité et la complexité des  polluants mis en évidence (pesticides, résidus médicamenteux,…), leurs  multiples origines et modes de transfert dans l’environnement et leurs faibles  concentrations rendent difficile l’élaboration de bases de données fiables quant  à leur impact sur l’environnement et, par voie de conséquence, sur l’efficacité  des traitements envisageables.
 Les enjeux entourant la potabilité sont à la fois d’ordre  environnemental et sanitaire. En effet, si l’on protège la santé humaine, on  protège dans le même temps la biodiversité.
 Si la réduction des risques passe par le traitement des eaux  usées, elle repose avant tout par une rétention des polluants à la source,  avant leur rejet dans le système d’assainissement.
 Si de réelles avancées sont observées, de nombreux progrès  restent à faire.
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  N° 63 - July 2011 - Drinking water
 Drinking  water:  How  drinkable?  The shift  toward risk management
                Dominique GÂTELPrésident de la Commission Eau Potable de l’ASTEE 
                  (Association Scientifique et Technique de l’Eau et de  l’Assainissement)
 Directeur technique délégué à l’eau potable chez Veolia Eau
   The question of whether water is fit for drinking arises less in terms of whether unwanted substances are present (or absent) than in relation to the maximal values not to be exceeded. Improving the quality of drinking water  depends  very  much on improving  our analytical techniques. The wide variety, complexity and origins of contaminants (pesticides, medication, etc.) and the many ways they pass into the environment, not  to mention their weak concentrations, make it difficult  to design  reliable  data  bases  about  their  impact  on the environment and, as a consequence,   about the effectiveness of the treatments to be designed. The issues related to the quality of drinking water  are  both environmental  and  sanitary.  By  protecting  human health, we also protect biodiversity. Although the reduction of risks is related to the purification of waste water, it depends, first and foremost, on efforts to reduce the quantity of contaminants at the origin, before they enter the purification system. Despite the progress already made, much remains to be done.   Retour au sommaire
 
  N° 63 - Juli 2011 -
                
DAS TRINKWASSER „Trinkwasser“  : der Grad der Verlässlichkeit Der  Übergang zu einer  Kultur  des  Risikomanagements
Dominique GÂTELPrésident de la Commission Eau Potable de l’ASTEE 
                  (Association Scientifique et Technique de l’Eau et de  l’Assainissement)
 Directeur technique délégué à l’eau potable chez Veolia Eau
   Die Frage der Trinkbarkeit des Wassers stellt sich weniger aufgrund des Vorhandenseins (oder des Fehlens) von unerwünschten Substanzen als aufgrund der nicht zu überschreitenden Höchstwerte. Die Verbesserung der Qualität des Trinkwassers hängt weitgehend von der Verbesserung der Analysetechniken ab.  Diesbezüglich erschweren die sehr große Vielfalt und die Komplexität der nachgewiesenen Verschmutzungselemente (Pestizide,  pharmakologische   Rückstände,   ...),  ihre verschiedenen Ursprünge  und   Übertragungswege   in   die Umwelt  sowie ihre schwachen Konzentrationen die Ausarbeitung von Datenbanken, die hinsichtlich ihrer Auswirkung auf die Umwelt und folglich  auf die Effizienz der in Betracht zu ziehenden Aufbereitungsprozesse verlässlich sein sollen.  Die mit  der Trinkbarkeit des Wassers verbundenen   Anliegen betreffen die Umwelt und das Gesundheitswesen zugleich. Denn wenn man die menschliche Gesundheit schützt, schützt man gleichzeitig die Artenvielfalt.  Wenn  die  Reduktion  der  Risiken  von der    Klärung  der  Abwässer abhängt, setzt sie vor allem die Retention verschmutzender Elemente an der  Quelle voraus, bevor sie in das System der Abwasserbeseitigung geleitet werden könnten.  Man  ist  zwar  in  Vielem  wirklich vorwärtsgekommen,  doch die entscheidenden Fortschritte sind noch zu machen.   Retour au sommaire
 
  N° 63 - Julio 2011 -  El agua  potable
 ¿Hasta qué  punto se  puede  hablar de “agua  potable”?  La transición  a una cultura de la gestión de  riesgos
                Dominique GÂTELPrésident de la Commission Eau Potable de l’ASTEE 
                  (Association Scientifique et Technique de l’Eau et de  l’Assainissement)
 Directeur technique délégué à l’eau potable chez Veolia Eau
   El tema del agua potable es menor en términos de presencia (o ausencia) de las sustancias no deseadas que de valores máximos a no  sobrepasar.  La mejora de la calidad  del agua depende en gran medida de la mejora de las técnicas analíticas.  En este punto, la gran diversidad y complejidad de los contaminantes identificados (pesticidas, residuos de medicamentos, etc.) sus múltiples orígenes y modos de transferencia al medio ambiente y sus bajos niveles dificultan el desarrollo de bases de datos fiables sobre su impacto en el medio ambiente y, en consecuencia, sobre la eficacia de las opciones de tratamiento.  Los  temas  relacionados  con la potabilidad  son  tanto  ambientales como sanitarios.  En  efecto,  mediante  la  protección  de  la  salud humana  se protege al mismo tiempo la biodiversidad.  Si la reducción  del riesgo pasa por el tratamiento de aguas residuales, depende sobre todo de una retención de contaminantes en la fuente, antes de verterlas al sistema de saneamiento.  Aunque se observan  progresos reales en la materia, aún queda mucho por hacer.   Retour au sommaire
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